Paris, France | AFP | mardi 14/02/2017 - François Hollande a dénoncé mardi la "présomption de culpabilité qui frappe les pauvres" et mis en garde contre "une forme de discrimination insidieuse" à leur encontre, à l'occasion du 30e anniversaire de l'avis de lutte contre la pauvreté du père Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart Monde.
"Il y a comme une forme de présomption de culpabilité qui frappe les pauvres comme s'ils l'avaient cherché", a déclaré le président de la République devant le Conseil économique social et environnemental (Cese).
"Ce qui s'est produit de plus cruel ces dernières années", c'est "la représentation insidieuse de la pauvreté, comme de l'assistanat", a-t-il poursuivi.
"Je ne suis pas sûr qu'il aurait été possible il y a trente ans de penser que les pauvres étaient responsables de leur situation", a insisté François Hollande, en évoquant "le devoir sacré" de lutter contre la pauvreté.
Le président de la République a également tenu à mettre en garde "contre les fausses solutions de repli, d'oubli de la solidarité, du rejet de l'autre" et "d'une forme de discrimination insidieuse".
Il a tenu à rappeler que cet avis du père Wresinski avait notamment inspiré il y a trente ans le RMI mis en place par le gouvernement Rocard et plus récemment le service civique, le tiers payant, la prime d'activité, le soutien à la parentalité, l'expérimentation de territoires zéro chômeur de longue durée.
Trente ans après l'avis présenté par le père Wresinski, le Cese a présenté un nouveau projet de "résolution pour poursuivre la lutte contre la grande pauvreté".
Quelque 8,8 millions de personnes, soit 14,3% de la population, vivaient sous le seuil de pauvreté de 1.008 euros par mois en 2015 en France, selon l'Insee.
"Il y a comme une forme de présomption de culpabilité qui frappe les pauvres comme s'ils l'avaient cherché", a déclaré le président de la République devant le Conseil économique social et environnemental (Cese).
"Ce qui s'est produit de plus cruel ces dernières années", c'est "la représentation insidieuse de la pauvreté, comme de l'assistanat", a-t-il poursuivi.
"Je ne suis pas sûr qu'il aurait été possible il y a trente ans de penser que les pauvres étaient responsables de leur situation", a insisté François Hollande, en évoquant "le devoir sacré" de lutter contre la pauvreté.
Le président de la République a également tenu à mettre en garde "contre les fausses solutions de repli, d'oubli de la solidarité, du rejet de l'autre" et "d'une forme de discrimination insidieuse".
Il a tenu à rappeler que cet avis du père Wresinski avait notamment inspiré il y a trente ans le RMI mis en place par le gouvernement Rocard et plus récemment le service civique, le tiers payant, la prime d'activité, le soutien à la parentalité, l'expérimentation de territoires zéro chômeur de longue durée.
Trente ans après l'avis présenté par le père Wresinski, le Cese a présenté un nouveau projet de "résolution pour poursuivre la lutte contre la grande pauvreté".
Quelque 8,8 millions de personnes, soit 14,3% de la population, vivaient sous le seuil de pauvreté de 1.008 euros par mois en 2015 en France, selon l'Insee.