TAHITI, le 19 septembre 2022 - Les Crânes de la vallée perdue, tel est le titre du livre qui vient de paraître chez ‘Api Tahiti. L’auteur, Patrick Chastel le décrit comme un roman policier mais aussi historique. Un roman d’aventure qui se situe en partie aux îles Marquises, à Hiva Oa.
Le nouveau livre de Patrick Chastel intitulé Les Crânes de la vallée perdue (‘Api Tahiti) est un roman historique. “C’est également un roman policier, un roman d’aventures”, ajoute l’auteur. “Il y a du suspense, de l’intrigue...” Un crâne sacré est volé à Hiva Oa. Un meurtre est commis. Un métropolitain se lance sur les traces de son père assassiné et part aux Marquises (lire aussi l’encadré).
Les crânes sacrés ou crânes trophées sont typiques des îles Marquises. Tantôt trophées de guerre, tantôt reliques d’ancêtres, on leur attribuait un pouvoir magique. “Ils pouvaient être portés à la ceinture, attachés par un kaeikaha, une tresse de bourre de coco tressée”, décrit Patrick Chastel. Il s’est documenté sur le sujet. Il a aussi pris le temps de mieux connaître les mokomokai maoris, ces têtes de chefs momifiées. De ce fait, le mana compte parmi les thèmes de son dernier roman.
Pour l’auteur, Les Crânes de la vallée perdue soulève par ailleurs “la question de la présence d’objets polynésiens, mais pas seulement, dans les musées européens”. Il ajoute : “Sachant qu’en plus, la plupart du temps, ils dorment dans les réserves.”
“J’avais 22 ans et déjà la passion de l’écriture”
Le sujet de ce nouveau roman trotte dans la tête de l’auteur depuis des années. Patrick Chastel a été professeur des écoles. En 1974-1975, il a fait sa première année à Hiva Oa. Il avait une classe de 3e à qui il devait donner deux heures de français le vendredi après-midi. Un challenge. Pour attirer leur attention, il a mis au point une méthode sur-mesure. “Je lisais un livre que j’écrivais au fur et à mesure”, résume-t-il. En semaine, en prévision du cours de français du vendredi, il imaginait puis rédigeait une histoire. “J’avais 22 ans et déjà la passion de l’écriture”, se souvient-il.
Patrick Chastel, qui dit avoir vécu aux marquises “à la belle époque”, avait imaginé et écrit, cette année-là, la vie d’une tribu installée dans une vallée isolée, à l’abri du monde. Là, le quotidien s’écoulait “à l’ancienne”, “comme les anciens Polynésiens”, la tribu ayant refusé la colonisation. Pour décrire les rites, la culture, les habitudes l’auteur s’était documenté dans des ouvrages traitant de l’archipel. Sur cette base, il avait imaginé des personnages, romancé les liens tissés entre eux, inventé des projets et desseins. L’histoire en est restée là. Les années d’enseignement se sont succédé aux Marquises. Près de 50 ans plus tard, l’ébauche est devenue un roman. Aujourd’hui publié, il est disponible en librairie.
Le nouveau livre de Patrick Chastel intitulé Les Crânes de la vallée perdue (‘Api Tahiti) est un roman historique. “C’est également un roman policier, un roman d’aventures”, ajoute l’auteur. “Il y a du suspense, de l’intrigue...” Un crâne sacré est volé à Hiva Oa. Un meurtre est commis. Un métropolitain se lance sur les traces de son père assassiné et part aux Marquises (lire aussi l’encadré).
Les crânes sacrés ou crânes trophées sont typiques des îles Marquises. Tantôt trophées de guerre, tantôt reliques d’ancêtres, on leur attribuait un pouvoir magique. “Ils pouvaient être portés à la ceinture, attachés par un kaeikaha, une tresse de bourre de coco tressée”, décrit Patrick Chastel. Il s’est documenté sur le sujet. Il a aussi pris le temps de mieux connaître les mokomokai maoris, ces têtes de chefs momifiées. De ce fait, le mana compte parmi les thèmes de son dernier roman.
Pour l’auteur, Les Crânes de la vallée perdue soulève par ailleurs “la question de la présence d’objets polynésiens, mais pas seulement, dans les musées européens”. Il ajoute : “Sachant qu’en plus, la plupart du temps, ils dorment dans les réserves.”
“J’avais 22 ans et déjà la passion de l’écriture”
Le sujet de ce nouveau roman trotte dans la tête de l’auteur depuis des années. Patrick Chastel a été professeur des écoles. En 1974-1975, il a fait sa première année à Hiva Oa. Il avait une classe de 3e à qui il devait donner deux heures de français le vendredi après-midi. Un challenge. Pour attirer leur attention, il a mis au point une méthode sur-mesure. “Je lisais un livre que j’écrivais au fur et à mesure”, résume-t-il. En semaine, en prévision du cours de français du vendredi, il imaginait puis rédigeait une histoire. “J’avais 22 ans et déjà la passion de l’écriture”, se souvient-il.
Patrick Chastel, qui dit avoir vécu aux marquises “à la belle époque”, avait imaginé et écrit, cette année-là, la vie d’une tribu installée dans une vallée isolée, à l’abri du monde. Là, le quotidien s’écoulait “à l’ancienne”, “comme les anciens Polynésiens”, la tribu ayant refusé la colonisation. Pour décrire les rites, la culture, les habitudes l’auteur s’était documenté dans des ouvrages traitant de l’archipel. Sur cette base, il avait imaginé des personnages, romancé les liens tissés entre eux, inventé des projets et desseins. L’histoire en est restée là. Les années d’enseignement se sont succédé aux Marquises. Près de 50 ans plus tard, l’ébauche est devenue un roman. Aujourd’hui publié, il est disponible en librairie.
L’histoire, en bref
En 1877, dans une vallée perdue de l'île de Hiva Oa, un savant s'approprie un des deux crânes sacrés d'une tribu avant d'en faire don à un musée français de province. Presque 150 ans plus tard, le gardien de ce musée est agressé et meurt des blessures provoquées par les canines de cochon sauvage arborées par ce crâne-trophée. L'enquête de police ne donne rien.
Le fils de la victime décide de la reprendre à son compte. Il n'a qu'un but : connaître l'auteur et la raison du meurtre de son père. Au cours de ses recherches, il apprend que son père, cinquante ans auparavant, est passé par la vallée perdue. Un endroit où vivait encore des familles comme autrefois sur la Terre des Hommes, loin du monde moderne...
Il va se rendre sur place à Hiva Oa pour découvrir ce lieu et tenter d'en savoir plus sur le mana, ce pouvoir ancestral détenu par les objets sacrés.
En 1877, dans une vallée perdue de l'île de Hiva Oa, un savant s'approprie un des deux crânes sacrés d'une tribu avant d'en faire don à un musée français de province. Presque 150 ans plus tard, le gardien de ce musée est agressé et meurt des blessures provoquées par les canines de cochon sauvage arborées par ce crâne-trophée. L'enquête de police ne donne rien.
Le fils de la victime décide de la reprendre à son compte. Il n'a qu'un but : connaître l'auteur et la raison du meurtre de son père. Au cours de ses recherches, il apprend que son père, cinquante ans auparavant, est passé par la vallée perdue. Un endroit où vivait encore des familles comme autrefois sur la Terre des Hommes, loin du monde moderne...
Il va se rendre sur place à Hiva Oa pour découvrir ce lieu et tenter d'en savoir plus sur le mana, ce pouvoir ancestral détenu par les objets sacrés.
Pratique
Dédicace le 24 septembre de 9 heures à midi à la librairie Odyssey.
Entrée libre.
Dédicace le 24 septembre de 9 heures à midi à la librairie Odyssey.
Entrée libre.