Hillary Clinton accueillie et le ministre des affaires étrangères Murray McCully
WELLINGTON, jeudi 4 novembre 2010 (Flash d'Océanie) – La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a scellé jeudi avec on homologue néo-zélandais Murray McCully un pacte qualifié de « hautement symbolique » qui marque le retour officiel de relations de « partenariat » entre les États-Unis et la Nouvelle-Zélande.
Le principal point de contentieux (au sein de relations par ailleurs plus que cordiales) entre Wellington et Washington remontait à 1986 et tenait principalement à la posture néo-zélandaise sur le dossier du nucléaire, interdisant notamment l’accès dans es ports de bâtiments militaires dotés de cette arme ou de moyens de propulsion utilisant cette technologie.
La doctrine néo-zélandais avait, de fait, mis entre parenthèse de nombreux pans de l’alliance militaire tripartite ANZUS, qui regroupe les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Mme Clinton a entamé jeudi une visite officielle de deux jours en Nouvelle-Zélande, dans le cadre plus général d’une tournée dans toute la région Asie-Pacifique qui était passée, immédiatement avant, par la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Au cours de son séjour néo-zélandais, elle devait rencontrer, outre son homologue Murray McCully, le Premier ministre John Key (centre-droite) et les élus au Parlement national.
Outre la capitale Wellington, Mme Clinton doit aussi se rendre dans la région de Christchurch, frappée le 4 octobre 2010 par un puissant séisme de magnitude sept qui a provoqué des dégâts matériels de l’ordre de deux milliards d’euros, sans toutefois faire de victime.
Outre les aspects de coopération militaire, l’accord, intitulé « Déclaration de Wellington », couvre aussi des domaines de coopération renforcée, en matière de lutte contre les effets des changements climatiques, mais aussi en vue de coordonner les actions de ces deux pays en matière d’aide au développement dans la zone du Pacifique insulaire.
En guise d’entrée en matière de son voyage dans la région, Mme Clinton avait annoncé la réactivation (avec la dotation d’un budget initial de 21 millions de dollars US) d’un bureau régional de son agence d’aide au développement international, UsAid, qui sera basé à Suva (Fidji).
Tout au long de son voyage, Mme Clinton est accompagnée du secrétaire adjoint pour la zone Asie-Pacifique, Kurt Campbell.
Ce dernier, lors d’une intervention récente fin septembre 2010 devant la commission des affaires étrangères du Congrès, avait souligné la volonté des États-Unis d’entamer un processus de réengagement visible dans la zone Asie-Pacifique, avec un accent fort sur la composante « Pacifique ».
Évoquant alors les « acteurs régionaux » que sont l’Australie et la Nouvelle-Zélande, il avait affiché la volonté de coopération régionale avec eux, en tant que partenaires privilégiés « pur faire avancer la stabilité, la prospérité et la liberté des peuples et nations des îles du Pacifique ».
« Les États-Unis reconnaissent le rôle très réel de leadership que jouent l’Australie et la Nouvelle-Zélande dans la région du Pacifique Sud (…) Une coopération et une coordination étroites avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande continuera de marquer notre stratégie pur le Pacifique (…) Nous accueillons aussi favorablement le rôle de plus en plus prééminent de nouveaux acteurs, en particulier le Japon, qui est en pointe sur les dossiers d’énergies renouvelables et de changements climatiques. Nous sommes aussi heureux de pouvoir consulter régulièrement l’Union Européenne, qui est de plus en plus engagée dans cette région, sur les évolutions et les politiques dans le Pacifique », avait-il alors précisé.
Évoquant d’autres nouveaux acteurs influents comme la Chine, de plus en plus présente dans le Pacifique insulaire (et notamment à Fidji depuis le coup d’État de décembre 2006), ou encore la Russie, M. Campbell parlait d’ « intérêts partagés » et rejetait toute notion de « compétition ».
« Nous cherchons plutôt à identifier des domaines potentiels de coopération pour la stabilité régionale, la sécurité et la prospérité du Pacifique », insistait-il alors.
La dernière étape du voyage officiel de Mme Clinton en Asie-Pacifique sera consacrée, ce week-end, à l’Australie, où elle sera rejointe pour l’occasion par le Secrétaire à la Défense Robert Gates, dans le cadre de pourparlers bilatéraux de défense qui devraient se concentrer sur le Moyen Orient et la sécurité régionale dans la zone Pacifique.
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Le principal point de contentieux (au sein de relations par ailleurs plus que cordiales) entre Wellington et Washington remontait à 1986 et tenait principalement à la posture néo-zélandaise sur le dossier du nucléaire, interdisant notamment l’accès dans es ports de bâtiments militaires dotés de cette arme ou de moyens de propulsion utilisant cette technologie.
La doctrine néo-zélandais avait, de fait, mis entre parenthèse de nombreux pans de l’alliance militaire tripartite ANZUS, qui regroupe les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Mme Clinton a entamé jeudi une visite officielle de deux jours en Nouvelle-Zélande, dans le cadre plus général d’une tournée dans toute la région Asie-Pacifique qui était passée, immédiatement avant, par la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Au cours de son séjour néo-zélandais, elle devait rencontrer, outre son homologue Murray McCully, le Premier ministre John Key (centre-droite) et les élus au Parlement national.
Outre la capitale Wellington, Mme Clinton doit aussi se rendre dans la région de Christchurch, frappée le 4 octobre 2010 par un puissant séisme de magnitude sept qui a provoqué des dégâts matériels de l’ordre de deux milliards d’euros, sans toutefois faire de victime.
Outre les aspects de coopération militaire, l’accord, intitulé « Déclaration de Wellington », couvre aussi des domaines de coopération renforcée, en matière de lutte contre les effets des changements climatiques, mais aussi en vue de coordonner les actions de ces deux pays en matière d’aide au développement dans la zone du Pacifique insulaire.
En guise d’entrée en matière de son voyage dans la région, Mme Clinton avait annoncé la réactivation (avec la dotation d’un budget initial de 21 millions de dollars US) d’un bureau régional de son agence d’aide au développement international, UsAid, qui sera basé à Suva (Fidji).
Tout au long de son voyage, Mme Clinton est accompagnée du secrétaire adjoint pour la zone Asie-Pacifique, Kurt Campbell.
Ce dernier, lors d’une intervention récente fin septembre 2010 devant la commission des affaires étrangères du Congrès, avait souligné la volonté des États-Unis d’entamer un processus de réengagement visible dans la zone Asie-Pacifique, avec un accent fort sur la composante « Pacifique ».
Évoquant alors les « acteurs régionaux » que sont l’Australie et la Nouvelle-Zélande, il avait affiché la volonté de coopération régionale avec eux, en tant que partenaires privilégiés « pur faire avancer la stabilité, la prospérité et la liberté des peuples et nations des îles du Pacifique ».
« Les États-Unis reconnaissent le rôle très réel de leadership que jouent l’Australie et la Nouvelle-Zélande dans la région du Pacifique Sud (…) Une coopération et une coordination étroites avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande continuera de marquer notre stratégie pur le Pacifique (…) Nous accueillons aussi favorablement le rôle de plus en plus prééminent de nouveaux acteurs, en particulier le Japon, qui est en pointe sur les dossiers d’énergies renouvelables et de changements climatiques. Nous sommes aussi heureux de pouvoir consulter régulièrement l’Union Européenne, qui est de plus en plus engagée dans cette région, sur les évolutions et les politiques dans le Pacifique », avait-il alors précisé.
Évoquant d’autres nouveaux acteurs influents comme la Chine, de plus en plus présente dans le Pacifique insulaire (et notamment à Fidji depuis le coup d’État de décembre 2006), ou encore la Russie, M. Campbell parlait d’ « intérêts partagés » et rejetait toute notion de « compétition ».
« Nous cherchons plutôt à identifier des domaines potentiels de coopération pour la stabilité régionale, la sécurité et la prospérité du Pacifique », insistait-il alors.
La dernière étape du voyage officiel de Mme Clinton en Asie-Pacifique sera consacrée, ce week-end, à l’Australie, où elle sera rejointe pour l’occasion par le Secrétaire à la Défense Robert Gates, dans le cadre de pourparlers bilatéraux de défense qui devraient se concentrer sur le Moyen Orient et la sécurité régionale dans la zone Pacifique.
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