NOUMEA (France), 26 mars 2013 (AFP) - Les journalistes des Nouvelles-Calédoniennes, que les groupes Hersant et Tapie s'apprêtent à vendre à des hommes d'affaires locaux, ont écrit mardi au Premier ministre pour l'interpeller sur l'absence de statut du journaliste en Nouvelle-Calédonie.
Dans ce courrier également adressé à Aurélie Filipetti, ministre de la Culture et de la Communication, la Société des Journalistes (SDJ) veut "attirer l'attention sur le vide juridique dont souffre notre profession en Nouvelle-Calédonie".
"La convention collective des journalistes et ses textes protecteurs ne s'appliquent pas ici, nous dépendons de la convention collective du Commerce!", écrivent les journalistes.
Le droit du travail est du ressort des autorités calédoniennes, qui n'ont jusqu'alors jamais souhaité étendre la convention des journalistes au territoire.
Inquiets de la vente du titre à des chefs d'entreprises "proches du pouvoir local", les journalistes, en grève depuis le 19 mars, déplorent que le Groupe Hersant Média (GHM) refusent de leur appliquer la clause de cession "au motif qu'elle n'est pas inscrite dans le code du travail calédonien".
Ils soulignent à cet égard que Les Nouvelles-Calédoniennes sont adhérentes du Syndicat national de la presse quotidienne et qu'à ce titre "elles ont bénéficié d'aides à la modernisation de la part du ministère de la Culture".
"Comment accepter que GHM joue ainsi à son profit avec la géographie", s'insurgent la SDJ, précisant que la vente du journal et des sociétés qui s'y rattachent va lui rapporter "entre 15 et 20 millions d'euros".
Dans un communiqué, la direction des Nouvelles-Calédoniennes regrette le mouvement des journalistes. Elle assure que "des engagements forts ont été pris concernant l'indépendance éditoriale" et que "les conditions financières proposées en cas de rupture du contrat de travail sont proches de celles appliquées en métropole".
Dans ce courrier également adressé à Aurélie Filipetti, ministre de la Culture et de la Communication, la Société des Journalistes (SDJ) veut "attirer l'attention sur le vide juridique dont souffre notre profession en Nouvelle-Calédonie".
"La convention collective des journalistes et ses textes protecteurs ne s'appliquent pas ici, nous dépendons de la convention collective du Commerce!", écrivent les journalistes.
Le droit du travail est du ressort des autorités calédoniennes, qui n'ont jusqu'alors jamais souhaité étendre la convention des journalistes au territoire.
Inquiets de la vente du titre à des chefs d'entreprises "proches du pouvoir local", les journalistes, en grève depuis le 19 mars, déplorent que le Groupe Hersant Média (GHM) refusent de leur appliquer la clause de cession "au motif qu'elle n'est pas inscrite dans le code du travail calédonien".
Ils soulignent à cet égard que Les Nouvelles-Calédoniennes sont adhérentes du Syndicat national de la presse quotidienne et qu'à ce titre "elles ont bénéficié d'aides à la modernisation de la part du ministère de la Culture".
"Comment accepter que GHM joue ainsi à son profit avec la géographie", s'insurgent la SDJ, précisant que la vente du journal et des sociétés qui s'y rattachent va lui rapporter "entre 15 et 20 millions d'euros".
Dans un communiqué, la direction des Nouvelles-Calédoniennes regrette le mouvement des journalistes. Elle assure que "des engagements forts ont été pris concernant l'indépendance éditoriale" et que "les conditions financières proposées en cas de rupture du contrat de travail sont proches de celles appliquées en métropole".