Versailles, France | AFP | mardi 15/10/2019 - Un tribunal français tranchera le litige sur l'héritage de Johnny Hallyday: sa veuve Laeticia a renoncé mardi à contester la compétence de la justice hexagonale pour trancher le conflit qui l'oppose depuis des mois aux enfants aînés de son mari.
Cette décision marque un revirement spectaculaire de celle qui réclamait depuis plusieurs mois que la justice américaine soit la seule à se prononcer sur sa querelle avec David Hallyday et Laura Smet, qui contestent le testament rédigé en 2014 par leur père aux Etats-Unis.
Fin mai, un jugement du tribunal de grande instance de Nanterre lui avait infligé un sérieux revers en concluant que Johnny était résident français au moment de sa mort en décembre 2017, malgré ses nombreux séjours aux Etats-Unis.
Les juges de Nanterre avaient ainsi estimé que la rockstar avait conservé "jusqu'au bout un mode de vie tout à la fois itinérant et bohème, mais surtout très français, qui l'amenait à vivre de façon (...) habituelle, en France".
Sa veuve avait fait appel et une audience devait se tenir le 6 novembre. Mais elle y a donc renoncé, a appris l'AFP auprès de la cour d'appel de Versailles.
"Je choisis la paix. C’est avec cette volonté que j’ai donné, dès aujourd’hui, instructions à mes conseils pour toutes les démarches procédurales à suivre", a écrit en soirée Laeticia Hallyday sur son compte Instagram.
Confirmant un "geste d'apaisement", son entourage a assuré à l'AFP que Laeticia était "prête à négocier mais pas à n'importe quel prix". "Le but est de trouver un accord favorable pour tout le monde", a-t-on indiqué de même source.
"Nous ne pouvons que nous réjouir de cette (...) manifestation de volonté d'apaisement", a de son côté indiqué à l'AFP l'un des conseils de David Hallyday, Pierre-Jean Douvier.
Depuis de longs mois, les aînés Hallyday sont engagés dans une bataille judiciaire contre Laeticia Hallyday pour obtenir leur part d'héritage dont ils estiment avoir été privés par le testament américain. Le chanteur y lègue l'ensemble de sa fortune à sa dernière épouse et à leurs deux filles.
Contactés par l'AFP, les avocats de Laeticia et de Laura Smet n'ont pas souhaité commenter ce désistement de dernière minute.
La cour d'appel de Versailles n'était par ailleurs pas en mesure mardi soir d'indiquer si l'audience du 6 novembre serait annulée ou non.
- "Retour au dialogue" -
Mettant en avant là aussi une "volonté d'apaisement et de retour au dialogue", la veuve du chanteur avait déjà annoncé lundi qu'elle s'engageait à ce que David et Laura "bénéficient d'informations" sur la "construction" du caveau qui devrait abriter le cercueil de Johnny, une opération sur laquelle les aînés de la rockstar souhaitent être consultés.
"Nombreux sont ceux qui m’ont tenue responsable des dernières volontés de mon mari. Il est temps aujourd’hui d’éclaircir et d’apaiser, dans un dialogue constructif et serein, les incompréhensions et les querelles qui ont maintenant trop duré", souligne Laeticia dans son message sur les réseaux sociaux.
En parallèle cependant, Outre-Atlantique, une autre bataille continue de se jouer: un juge de Los Angeles doit encore se prononcer sur le transfert d'avoirs de l'ex-"idole des jeunes" (voitures de luxe, redevances sur certaines chansons, etc.) dans un "trust", une structure juridique complexe dont Laeticia est l'unique bénéficiaire.
En juin, le magistrat américain avait décidé de reporter sa décision, demandant un supplément d'information aux parties avant de pouvoir statuer sur ce dossier "très complexe".
Au total, le patrimoine de Johnny Hallyday, décédé à 74 ans des suites d'un cancer, représenterait plusieurs dizaines de millions d'euros. Il est composé de propriétés, voitures de luxe, des droits issus de 1.160 chansons et des royalties de ses albums, notamment l'album posthume "Mon pays c'est l'amour", qui s'est écoulé à plus de 1,4 million d'exemplaires (5e meilleure vente mondiale d'albums en 2018).
Cette décision marque un revirement spectaculaire de celle qui réclamait depuis plusieurs mois que la justice américaine soit la seule à se prononcer sur sa querelle avec David Hallyday et Laura Smet, qui contestent le testament rédigé en 2014 par leur père aux Etats-Unis.
Fin mai, un jugement du tribunal de grande instance de Nanterre lui avait infligé un sérieux revers en concluant que Johnny était résident français au moment de sa mort en décembre 2017, malgré ses nombreux séjours aux Etats-Unis.
Les juges de Nanterre avaient ainsi estimé que la rockstar avait conservé "jusqu'au bout un mode de vie tout à la fois itinérant et bohème, mais surtout très français, qui l'amenait à vivre de façon (...) habituelle, en France".
Sa veuve avait fait appel et une audience devait se tenir le 6 novembre. Mais elle y a donc renoncé, a appris l'AFP auprès de la cour d'appel de Versailles.
"Je choisis la paix. C’est avec cette volonté que j’ai donné, dès aujourd’hui, instructions à mes conseils pour toutes les démarches procédurales à suivre", a écrit en soirée Laeticia Hallyday sur son compte Instagram.
Confirmant un "geste d'apaisement", son entourage a assuré à l'AFP que Laeticia était "prête à négocier mais pas à n'importe quel prix". "Le but est de trouver un accord favorable pour tout le monde", a-t-on indiqué de même source.
"Nous ne pouvons que nous réjouir de cette (...) manifestation de volonté d'apaisement", a de son côté indiqué à l'AFP l'un des conseils de David Hallyday, Pierre-Jean Douvier.
Depuis de longs mois, les aînés Hallyday sont engagés dans une bataille judiciaire contre Laeticia Hallyday pour obtenir leur part d'héritage dont ils estiment avoir été privés par le testament américain. Le chanteur y lègue l'ensemble de sa fortune à sa dernière épouse et à leurs deux filles.
Contactés par l'AFP, les avocats de Laeticia et de Laura Smet n'ont pas souhaité commenter ce désistement de dernière minute.
La cour d'appel de Versailles n'était par ailleurs pas en mesure mardi soir d'indiquer si l'audience du 6 novembre serait annulée ou non.
- "Retour au dialogue" -
Mettant en avant là aussi une "volonté d'apaisement et de retour au dialogue", la veuve du chanteur avait déjà annoncé lundi qu'elle s'engageait à ce que David et Laura "bénéficient d'informations" sur la "construction" du caveau qui devrait abriter le cercueil de Johnny, une opération sur laquelle les aînés de la rockstar souhaitent être consultés.
"Nombreux sont ceux qui m’ont tenue responsable des dernières volontés de mon mari. Il est temps aujourd’hui d’éclaircir et d’apaiser, dans un dialogue constructif et serein, les incompréhensions et les querelles qui ont maintenant trop duré", souligne Laeticia dans son message sur les réseaux sociaux.
En parallèle cependant, Outre-Atlantique, une autre bataille continue de se jouer: un juge de Los Angeles doit encore se prononcer sur le transfert d'avoirs de l'ex-"idole des jeunes" (voitures de luxe, redevances sur certaines chansons, etc.) dans un "trust", une structure juridique complexe dont Laeticia est l'unique bénéficiaire.
En juin, le magistrat américain avait décidé de reporter sa décision, demandant un supplément d'information aux parties avant de pouvoir statuer sur ce dossier "très complexe".
Au total, le patrimoine de Johnny Hallyday, décédé à 74 ans des suites d'un cancer, représenterait plusieurs dizaines de millions d'euros. Il est composé de propriétés, voitures de luxe, des droits issus de 1.160 chansons et des royalties de ses albums, notamment l'album posthume "Mon pays c'est l'amour", qui s'est écoulé à plus de 1,4 million d'exemplaires (5e meilleure vente mondiale d'albums en 2018).