La soirée des lauréats, comme chaque année a permis aux groupes gagnants de se produire sur la scène de Toata. Le public est venu nombreux pour assister à cette apothéose de couleurs et de senteurs, la conclusion d’une année de travail.
Une pluie fine a fait craindre le pire pendant la première partie de soirée. Elle s’est ensuite arrêtée, mais au tout début de la prestation du groupe final, la pluie est finalement arrivée mais elle n’a pas gêné tant que cela le déroulement de la fin de soirée.
Heikura Nui gagne dans la catégorie « meilleur orchestre ».
Le pupu Tuhaa Pae, le groupe de danse des Australes ayant gagné dans la catégorie Hura ava tau, c’est à dire la catégorie novice, s’est produit en début de soirée. Magnifique. Arsène Hatitio le chef de groupe, a proposé le thème du « privilège de l’aîné ».
Une scène théâtrale mis en scène la naissance d’un enfant, avec un nourrisson bien réel.
Ensuite le groupe de Tamarii Mataiea, créé en 1972 nous proposa une prestations de chants de qualité (catégorie Tarava Tahiti) sous l’impulsion de Dominique Teriitahi. Le thème : La chute de Ahu’ura, évoquant animaux sacrés et lieux remplis de mythologie, anguilles, source du Vaima ou encore le pluvier, oiseau emblème de Mataiea.
Puis ce fut au tour de Vaihoataua formation gagnante dans la catégorie tarava Raromatai (Chants des îles sous le vent) de s’exprimer, menée par Heng-Song Changne-Lehartel, groupe relativement jeune puisque formé en 2008.
La « voix-off » de la soirée permis à l’auditoire de connaître la thématique traitée. L’histoire raconte les aventures de Putara, héros des temps reculés, évoquant des lieux tels que la vallée de Titioro, l’embouchure de Taunoa ou encore les îles de Maiao et de Moorea.
Puis Patricia Tokoragi du groupe Temaeva, suivie de Tuari Tracqui du groupe Hitireva ont enchanté l’auditoire avec les prestations très attendues de la meilleure danseuse et du meilleur danseur.
Te Ohi Vai Honu Roa, créé en 2006, pour sa première participation gagne la catégorie Ute Paripari, avec un chant sur le thème de « Taravao ma terre », mené par Jean-Marc Zinguerlet. Là aussi, l’histoire est ancrée dans la réalité passée avec les diodons, le vent qui souffle ou encore les enjeux de cette terre frontière entre Tahiti Iti et Tahiti Nui.
Le groupe Tuhaa Pae revint pour une prestation de chants, suivie de Haururu Papenoo pour les himene Ruau et la composition de Patrick Amaru autour de sa terre, Papenoo, autrefois appeléé Haapaianoo, ses marae, ses montagnes et sa rivière.
Le groupe O Tahiti E clôtura la soirée avec sa prestation sublime. Marguerite Lai accorde une interview à Tahiti Infos :
« Je ressens une immense joie d’avoir gagné et de voir tout ce public présent, il a un peu plu mais c’est pas grave. Pour cette dernière soirée on est nostalgique, on se dit « c’est déjà fini ! », vivement l’année prochaine, et que dure cette belle culture polynésienne ! »
« Comme dans tous les groupes il faut être exigeante, douce en même temps, les danseurs et danseuses arrivent pour danser mais il y a tout un travail derrière, vers le milieu du Heiva et vers la fin on est obligée d’être un peu plus sévère, pour qu’il y ait une synchronisation. »
« Mais lorsqu’on travaille main dans la main avec l’auteur, la famille qui est autour, les éléments de base du groupe de O Tahiti E, ils ont fait un travail fabuleux, on a travaillé main dans la main, ils m’ont respectée, je les ai respectés, voilà le résultat aujourd’hui. »
« Marie HélèneVillierme est venue mettre sa touche de professionnelle de l’image, Simone Grand avec tous ses conseils, tout ce qu’elle connaît sur les Tuamotu. Un groupe au moment où il se présente sur la scène doit être un. Vive le prochain Heiva. »
Article, photos, vidéo SB
Une pluie fine a fait craindre le pire pendant la première partie de soirée. Elle s’est ensuite arrêtée, mais au tout début de la prestation du groupe final, la pluie est finalement arrivée mais elle n’a pas gêné tant que cela le déroulement de la fin de soirée.
Heikura Nui gagne dans la catégorie « meilleur orchestre ».
Le pupu Tuhaa Pae, le groupe de danse des Australes ayant gagné dans la catégorie Hura ava tau, c’est à dire la catégorie novice, s’est produit en début de soirée. Magnifique. Arsène Hatitio le chef de groupe, a proposé le thème du « privilège de l’aîné ».
Une scène théâtrale mis en scène la naissance d’un enfant, avec un nourrisson bien réel.
Ensuite le groupe de Tamarii Mataiea, créé en 1972 nous proposa une prestations de chants de qualité (catégorie Tarava Tahiti) sous l’impulsion de Dominique Teriitahi. Le thème : La chute de Ahu’ura, évoquant animaux sacrés et lieux remplis de mythologie, anguilles, source du Vaima ou encore le pluvier, oiseau emblème de Mataiea.
Puis ce fut au tour de Vaihoataua formation gagnante dans la catégorie tarava Raromatai (Chants des îles sous le vent) de s’exprimer, menée par Heng-Song Changne-Lehartel, groupe relativement jeune puisque formé en 2008.
La « voix-off » de la soirée permis à l’auditoire de connaître la thématique traitée. L’histoire raconte les aventures de Putara, héros des temps reculés, évoquant des lieux tels que la vallée de Titioro, l’embouchure de Taunoa ou encore les îles de Maiao et de Moorea.
Puis Patricia Tokoragi du groupe Temaeva, suivie de Tuari Tracqui du groupe Hitireva ont enchanté l’auditoire avec les prestations très attendues de la meilleure danseuse et du meilleur danseur.
Te Ohi Vai Honu Roa, créé en 2006, pour sa première participation gagne la catégorie Ute Paripari, avec un chant sur le thème de « Taravao ma terre », mené par Jean-Marc Zinguerlet. Là aussi, l’histoire est ancrée dans la réalité passée avec les diodons, le vent qui souffle ou encore les enjeux de cette terre frontière entre Tahiti Iti et Tahiti Nui.
Le groupe Tuhaa Pae revint pour une prestation de chants, suivie de Haururu Papenoo pour les himene Ruau et la composition de Patrick Amaru autour de sa terre, Papenoo, autrefois appeléé Haapaianoo, ses marae, ses montagnes et sa rivière.
Le groupe O Tahiti E clôtura la soirée avec sa prestation sublime. Marguerite Lai accorde une interview à Tahiti Infos :
« Je ressens une immense joie d’avoir gagné et de voir tout ce public présent, il a un peu plu mais c’est pas grave. Pour cette dernière soirée on est nostalgique, on se dit « c’est déjà fini ! », vivement l’année prochaine, et que dure cette belle culture polynésienne ! »
« Comme dans tous les groupes il faut être exigeante, douce en même temps, les danseurs et danseuses arrivent pour danser mais il y a tout un travail derrière, vers le milieu du Heiva et vers la fin on est obligée d’être un peu plus sévère, pour qu’il y ait une synchronisation. »
« Mais lorsqu’on travaille main dans la main avec l’auteur, la famille qui est autour, les éléments de base du groupe de O Tahiti E, ils ont fait un travail fabuleux, on a travaillé main dans la main, ils m’ont respectée, je les ai respectés, voilà le résultat aujourd’hui. »
« Marie HélèneVillierme est venue mettre sa touche de professionnelle de l’image, Simone Grand avec tous ses conseils, tout ce qu’elle connaît sur les Tuamotu. Un groupe au moment où il se présente sur la scène doit être un. Vive le prochain Heiva. »
Article, photos, vidéo SB