Heikua Kaiha est un jeun tatoueur d’origine marquisienne. Après une scolarité à Taravao, il se lance dans le tatouage, une activité qui le mènera jusqu’en France, à Paris. Aujourd’hui, il a fondé sa famille et monté plusieurs boutiques.
Le jeune Heikua n’avait que 17 ans lorsqu’il commence à s’intéresser au tatouage. De tatoué, il passe à tatoueur. Mais pour y arriver, il a appris le métier auprès de ses pairs, tels que les frères Huuti (Efraima et Siméon) qui sont reconnus à travers toute la région Pacifique, voire même en Métropole. Comme eux, Heikua s’est perfectionné en répétant inlassablement les mêmes gestes, ou plutôt ceux qui constituent la base de son art. « Je n’ai jamais arrêté. Tous les jours, et même lorsque j’étais à Tahiti puis aux Marquises, je voulais en apprendre toujours plus. Je lisais aussi beaucoup de livres qui parlaient de tatouage. »
Pour l’artiste, il ne s’agissait pas uniquement de tatouage marquisien car il existe également d’ autres styles : māori, fijien ou encore samoan. « Les motifs divergent mais la manière de tatouer est la même. A partir de là, c’est à chacun des artistes de voir comment il va tracer et remplir les motifs tribaux. »
Le jeune Heikua n’avait que 17 ans lorsqu’il commence à s’intéresser au tatouage. De tatoué, il passe à tatoueur. Mais pour y arriver, il a appris le métier auprès de ses pairs, tels que les frères Huuti (Efraima et Siméon) qui sont reconnus à travers toute la région Pacifique, voire même en Métropole. Comme eux, Heikua s’est perfectionné en répétant inlassablement les mêmes gestes, ou plutôt ceux qui constituent la base de son art. « Je n’ai jamais arrêté. Tous les jours, et même lorsque j’étais à Tahiti puis aux Marquises, je voulais en apprendre toujours plus. Je lisais aussi beaucoup de livres qui parlaient de tatouage. »
Pour l’artiste, il ne s’agissait pas uniquement de tatouage marquisien car il existe également d’ autres styles : māori, fijien ou encore samoan. « Les motifs divergent mais la manière de tatouer est la même. A partir de là, c’est à chacun des artistes de voir comment il va tracer et remplir les motifs tribaux. »
Artiste depuis son plus jeune âge
Heikua fait partie de ces artistes qui ont grandi dans un milieu où les arts ont toujours eu leur place. Originaire de la petite vallée de Hakamaii, sur l’île de Ua pou, il est issu d’une grande fratrie de six enfants. Comme il est de coutume dans ces îles éloignées, on s’amuse. A chaque jour suffit sa peine. Malgré cet air de légèreté, les habitants sont de grands travailleurs. Le coprah, l’agriculture et la pêche sont les principales activités car sources de revenus. Autre élément important pour ces jeunes marquisiens, la danse haka.
Ici, tous les enfants savent battre le tambour et maitrisent les gestes de la danse de la guerre. Heikua est d’ailleurs toujours un excellent danseur. Plus tard, il a mené son propre groupe alors qu’il était encore étudiant à Taravao, au début des années 2000. C’est d’ailleurs cette sensibilité gestuelle qui l’a doucement mené vers le tatouage car de l’un à l’autre, il n’y a eu qu’un pas, celui de l’audace. Après quelques essais sur ses amis, et plus tard sur des clients « j’ai toujours su où j’allais. » nous a-t’il expliqué avec le sourire.
Dix ans plus tard, voici Heikua dans la capitale parisienne avec une première boutique, puis une seconde et enfin une troisième. « Je ne compte pas en rester là.». Plus qu’un symbole, le tatouage est pour ce jeune homme une véritable consécration. Aux îles marquises, c’est un héritage mais en France, à plus de 18 000 km de chez lui, Heikua préfère qualifier cet art de « patrimoine » car avant lui, ses ancêtres arboraient fièrement les motifs de son clan des Ahutai (l’ancien nom de sa vallée natale).
Le jeune marquisien a de l’ambition et il l’exprime : « mon vœu le plus cher aujourd’hui est de former les miens. Je voudrais leur montrer que, si j’ai réussi à m’établir ici, ils le peuvent également. » il encourage toutefois la jeunesse à vouloir oser. « Tout à fait. Il ne faut pas attendre que le monde vienne à toi, non, c’est à toi d’aller vers lui, en laissant de côté la timidité. L’or est là, dans nos mains ! » a-t’il conclu.
D’ici les deux années à venir, Heikua Kaiha envisage l’organisation d’un grand rassemblement de polynésiens en Bretagne, à Brest plus précisément. Il serait question d’un grand festival où les îles marquises occuperont les devants de la scène. On ne peut que lui souhaiter une bonne continuation. A oho te ii koe e te tama ènana nō Ahutai. A pae.
Heikua fait partie de ces artistes qui ont grandi dans un milieu où les arts ont toujours eu leur place. Originaire de la petite vallée de Hakamaii, sur l’île de Ua pou, il est issu d’une grande fratrie de six enfants. Comme il est de coutume dans ces îles éloignées, on s’amuse. A chaque jour suffit sa peine. Malgré cet air de légèreté, les habitants sont de grands travailleurs. Le coprah, l’agriculture et la pêche sont les principales activités car sources de revenus. Autre élément important pour ces jeunes marquisiens, la danse haka.
Ici, tous les enfants savent battre le tambour et maitrisent les gestes de la danse de la guerre. Heikua est d’ailleurs toujours un excellent danseur. Plus tard, il a mené son propre groupe alors qu’il était encore étudiant à Taravao, au début des années 2000. C’est d’ailleurs cette sensibilité gestuelle qui l’a doucement mené vers le tatouage car de l’un à l’autre, il n’y a eu qu’un pas, celui de l’audace. Après quelques essais sur ses amis, et plus tard sur des clients « j’ai toujours su où j’allais. » nous a-t’il expliqué avec le sourire.
Dix ans plus tard, voici Heikua dans la capitale parisienne avec une première boutique, puis une seconde et enfin une troisième. « Je ne compte pas en rester là.». Plus qu’un symbole, le tatouage est pour ce jeune homme une véritable consécration. Aux îles marquises, c’est un héritage mais en France, à plus de 18 000 km de chez lui, Heikua préfère qualifier cet art de « patrimoine » car avant lui, ses ancêtres arboraient fièrement les motifs de son clan des Ahutai (l’ancien nom de sa vallée natale).
Le jeune marquisien a de l’ambition et il l’exprime : « mon vœu le plus cher aujourd’hui est de former les miens. Je voudrais leur montrer que, si j’ai réussi à m’établir ici, ils le peuvent également. » il encourage toutefois la jeunesse à vouloir oser. « Tout à fait. Il ne faut pas attendre que le monde vienne à toi, non, c’est à toi d’aller vers lui, en laissant de côté la timidité. L’or est là, dans nos mains ! » a-t’il conclu.
D’ici les deux années à venir, Heikua Kaiha envisage l’organisation d’un grand rassemblement de polynésiens en Bretagne, à Brest plus précisément. Il serait question d’un grand festival où les îles marquises occuperont les devants de la scène. On ne peut que lui souhaiter une bonne continuation. A oho te ii koe e te tama ènana nō Ahutai. A pae.