Le 10 novembre 2014. Alors que l’euphorie générale de l’arrivée est retombée après une édition 2014 d’Hawaiki Nui particulièrement fantastique, plusieurs petits bémols sont apparus. L’objet de cet article n’est pas de faire du sensationnalisme mais plutôt d’exposer plusieurs points qui donneraient à réfléchir pour la suite, dans l’intérêt de tous, dans l’intérêt de la course.
Avec la Billabong Pro Tahiti, la grande course Hawaiki Nui Va’a est l’événement sportif de l’année, un événement culturel majeur devenant un atout touristique de plus en plus important dont les enjeux économiques sont évidents. Le comité organisateur est formé de bénévoles et ne peut pas répondre à tout.
Avec la Billabong Pro Tahiti, la grande course Hawaiki Nui Va’a est l’événement sportif de l’année, un événement culturel majeur devenant un atout touristique de plus en plus important dont les enjeux économiques sont évidents. Le comité organisateur est formé de bénévoles et ne peut pas répondre à tout.
Les forces de l'ordre interviennent comme chaque année pour des bagarres à Matira
Les bagarres :
Chaque année une foule indescriptible se masse à Matira pour l’arrivée de la course. Cette foule est composée de visiteurs de Tahiti, de touristes, d’habitants de Bora Bora… C’est la fête et l’alcool coule à flots. Il y a cependant une catégorie, formée de certains jeunes, qui parfois dérape.
On constate alors dans la servitude de la pointe Matira des bagarres à répétition et cette année n’a pas échappé à son lot. Filles comme garçons fortement alcoolisés règlent leurs comptes sous les yeux éberlués des touristes, des visiteurs. Fort heureusement, les forces de l’ordre étaient déjà en place, et cette année encore, elles ont pu contenir ces débordements.
Chaque année une foule indescriptible se masse à Matira pour l’arrivée de la course. Cette foule est composée de visiteurs de Tahiti, de touristes, d’habitants de Bora Bora… C’est la fête et l’alcool coule à flots. Il y a cependant une catégorie, formée de certains jeunes, qui parfois dérape.
On constate alors dans la servitude de la pointe Matira des bagarres à répétition et cette année n’a pas échappé à son lot. Filles comme garçons fortement alcoolisés règlent leurs comptes sous les yeux éberlués des touristes, des visiteurs. Fort heureusement, les forces de l’ordre étaient déjà en place, et cette année encore, elles ont pu contenir ces débordements.
La pirogue Toa Enana a été disqualifiée pour pirogue non conforme
Triche :
On se souvient de la pirogue marquisienne Toa Enana qui avait chaviré lors de la première étape. A Matira, Tahiti Infos a été approché par un officiel qui nous donne à demi-mot un ‘scoop’. Tahiti Infos décide de temporiser pour attendre que la chose soit officielle, ce qui est le cas aujourd’hui : Toa Enana a bien été disqualifiée, elle est actuellement à la 84ème et dernière place du classement officiel.
Elle aurait utilisé un système de pompe d’évacuation de l’eau, ce qui est formellement interdit par le règlement. Sa pirogue a donc été déclarée ‘non conforme’. Ces règles, selon l’officiel de la fédé, ‘ont été répétées lors des différentes réunions et les contrevenants auraient triché en toute connaissance de ce règlement’.
On se souvient de la pirogue marquisienne Toa Enana qui avait chaviré lors de la première étape. A Matira, Tahiti Infos a été approché par un officiel qui nous donne à demi-mot un ‘scoop’. Tahiti Infos décide de temporiser pour attendre que la chose soit officielle, ce qui est le cas aujourd’hui : Toa Enana a bien été disqualifiée, elle est actuellement à la 84ème et dernière place du classement officiel.
Elle aurait utilisé un système de pompe d’évacuation de l’eau, ce qui est formellement interdit par le règlement. Sa pirogue a donc été déclarée ‘non conforme’. Ces règles, selon l’officiel de la fédé, ‘ont été répétées lors des différentes réunions et les contrevenants auraient triché en toute connaissance de ce règlement’.
Les forces de l'ordre rappellent le règlement à ce capitaine de poti marara
Imprudence :
Certains capitaines auraient eu du mal à respecter les règles émises par les autorités maritimes avant la course concernant le nombre de personnes pouvant être accueillies sur un ‘poti marara’. Le nombre de personnes autorisées est au maximum de 9. On peut compter sur cette image prise à l’arrivée de la première étape à Raiatea, au moins 23 personnes, même si le bateau n’a pas fait la traversée ainsi chargé.
Le lendemain matin, dans le lagon de Tahaa, comme chaque année, la confusion a régné. Un ‘poti marara’, justement, se retourne : heureusement il n’y aura pas de blessé.
Certains capitaines auraient eu du mal à respecter les règles émises par les autorités maritimes avant la course concernant le nombre de personnes pouvant être accueillies sur un ‘poti marara’. Le nombre de personnes autorisées est au maximum de 9. On peut compter sur cette image prise à l’arrivée de la première étape à Raiatea, au moins 23 personnes, même si le bateau n’a pas fait la traversée ainsi chargé.
Le lendemain matin, dans le lagon de Tahaa, comme chaque année, la confusion a régné. Un ‘poti marara’, justement, se retourne : heureusement il n’y aura pas de blessé.
Un poti marara a chaviré dans le lagon de Tahaa
A Tahaa les bénévoles ramassent les détritus dès l'arrivée de la caravane Hawaiki Nui
Pollution :
Chaque année les organisateurs demandent à tous les participants de respecter les sites, de ramasser leurs déchets. Ces préconisations ne sont respectées que partiellement. On a pu, cette année encore, découvrir après le départ de la ‘caravane Hawaiki Nui’ des détritus laissés sur place, sur terre comme sur mer.
Prenez un masque et tuba au lendemain de l’arrivée majestueuse à Matira et y vous trouverez de tout : lunettes en plastic, argent, objets en tous genre et surtout bouteilles de bière, cannettes en métal que les riverains ramassent eux mêmes en ‘snorkling’…Hawaiki Nui c’est aussi malheureusement cela… Matira est pourtant notre fleuron touristique, la plus belle plage de la ‘plus belle île du monde’, elle devrait donc être un bijou à préserver. SB
Chaque année les organisateurs demandent à tous les participants de respecter les sites, de ramasser leurs déchets. Ces préconisations ne sont respectées que partiellement. On a pu, cette année encore, découvrir après le départ de la ‘caravane Hawaiki Nui’ des détritus laissés sur place, sur terre comme sur mer.
Prenez un masque et tuba au lendemain de l’arrivée majestueuse à Matira et y vous trouverez de tout : lunettes en plastic, argent, objets en tous genre et surtout bouteilles de bière, cannettes en métal que les riverains ramassent eux mêmes en ‘snorkling’…Hawaiki Nui c’est aussi malheureusement cela… Matira est pourtant notre fleuron touristique, la plus belle plage de la ‘plus belle île du monde’, elle devrait donc être un bijou à préserver. SB