HONOLULU, 11 mars 2011 (AFP) - Hawaii et la côte ouest des Etats-Unis ont été touchés vendredi par les premières vagues du tsunami provoqué par le puissant séisme survenu au large du Japon, provoquant des milliers d'évacuations mais peu de dégâts pour l'instant.
Des vagues de plus de deux mètres ont commencé à s'écraser sur les côtes de Californie et de l'Oregon, quelque 12 heures après le séisme de magnitude 8,9, le plus fort jamais enregistré au Japon.
Un homme, qui tentait de prendre des photos à l'embouchure de la rivière Klamath dans le nord de la Californie, a été emporté par une vague, ont indiqué les gardes-côtes qui ont lancé une recherche.
Selon le Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique, les premières vagues ont été vues vers 03H24 (13H24 GMT) à Waianae, puis à Waikiki, la plage d'Honolulu, capitale de l'archipel de Hawaii.
Ce tsunami sur les côtes de l'ouest américain ne devait pas "être un événement très destructeur", a estimé un responsable du Centre d'alerte, Gerard Fryer, alors qu'une alerte a été lancée sur tous les Etats de la côte pacifique des Etats-Unis, de l'Alaska à la Californie .
Des centaines de personnes ont été évacuées dans plusieurs zones côtières de Californie. Environ 7.000 personnes l'ont été dans la seule zone portuaire de Crescent City, à environ 500 km au nord de San Francisco, a indiqué une responsable des services d'urgence, Cindy Henderson.
"Il y a au moins 35 bateaux qui ont été écrasés, certains bateaux se sont empilés les uns sur les autres", a-t-elle ajouté, expliquant qu'une vague avait atteint 2,5 mètres de haut. "Heureusement nous sommes presque à marée basse", a-t-elle ajouté, précisant que des vagues anormales provoquées par le tsunami pourraient continuer pendant une douzaine d'heures.
A Hawaii, les sirènes d'alarme ont retenti environ cinq heures avant que les premières vagues n'arrivent.
Le territoire américain de Guam, au milieu du Pacifique, a également émis une alerte au tsunami et évacué ses zones côtières. A Guam, deux sous-marins nucléaires d'attaque, le City of Corpus Christi et le Houston, ont rompu leurs amarres mais leurs équipages, aidés de remorqueurs, ont réussi à en garder le contrôle, a affirmé la flotte américaine du Pacifique dans un communiqué.
Le président Barack Obama, qui est né à Hawaii, a annoncé vendredi lors d'une conférence de presse, qu'un deuxième porte-avions américain était en route pour aider le Japon, assurant que les ravages provoqués par le tsunami "brisent le coeur".
Le président a expliqué avoir présenté ses condoléances au Premier ministre du Japon Naoto Kan avec lequel il s'est entretenu par téléphone, et lui avoir promis "toute l'aide nécessaire".
Dès l'annonce du séisme, le Pentagone a recensé les moyens dans la région susceptibles d'être mis en oeuvre pour une vaste opération humanitaire.
L'agence américaine d'aide au développement USAID a envoyé au Japon, deux équipes de 72 personnes chacune, avec des chiens et des équipements. "Nous travaillons avec le gouvernement japonais pour participer aux efforts de sauvetage le plus rapidement possible", a indiqué le directeur de l'USAID Rajiv Shah.
"Les forces américaines dans le Pacifique sont en train d'évaluer la situation et nous sommes prêts à répondre et à fournir une aide d'urgence", a confié à l'AFP un porte-parole du Pentagone, le colonel David Lapan.
Avec 38.000 hommes stationnés sur l'archipel japonais et à Okinawa sans compter 11.000 marins à bord de navires dans le Pacifique occidental et 85 bases militaires, les moyens sont énormes. "Tous" sont susceptibles d'être engagés, selon le colonel Lapan.
Washington se prépare également à déplacer son armada maritime: près d'une dizaine de navires doivent rejoindre le Japon ou se tiennent prêt à le faire.
bur-cel/vmt/rap
Des vagues de plus de deux mètres ont commencé à s'écraser sur les côtes de Californie et de l'Oregon, quelque 12 heures après le séisme de magnitude 8,9, le plus fort jamais enregistré au Japon.
Un homme, qui tentait de prendre des photos à l'embouchure de la rivière Klamath dans le nord de la Californie, a été emporté par une vague, ont indiqué les gardes-côtes qui ont lancé une recherche.
Selon le Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique, les premières vagues ont été vues vers 03H24 (13H24 GMT) à Waianae, puis à Waikiki, la plage d'Honolulu, capitale de l'archipel de Hawaii.
Ce tsunami sur les côtes de l'ouest américain ne devait pas "être un événement très destructeur", a estimé un responsable du Centre d'alerte, Gerard Fryer, alors qu'une alerte a été lancée sur tous les Etats de la côte pacifique des Etats-Unis, de l'Alaska à la Californie .
Des centaines de personnes ont été évacuées dans plusieurs zones côtières de Californie. Environ 7.000 personnes l'ont été dans la seule zone portuaire de Crescent City, à environ 500 km au nord de San Francisco, a indiqué une responsable des services d'urgence, Cindy Henderson.
"Il y a au moins 35 bateaux qui ont été écrasés, certains bateaux se sont empilés les uns sur les autres", a-t-elle ajouté, expliquant qu'une vague avait atteint 2,5 mètres de haut. "Heureusement nous sommes presque à marée basse", a-t-elle ajouté, précisant que des vagues anormales provoquées par le tsunami pourraient continuer pendant une douzaine d'heures.
A Hawaii, les sirènes d'alarme ont retenti environ cinq heures avant que les premières vagues n'arrivent.
Le territoire américain de Guam, au milieu du Pacifique, a également émis une alerte au tsunami et évacué ses zones côtières. A Guam, deux sous-marins nucléaires d'attaque, le City of Corpus Christi et le Houston, ont rompu leurs amarres mais leurs équipages, aidés de remorqueurs, ont réussi à en garder le contrôle, a affirmé la flotte américaine du Pacifique dans un communiqué.
Le président Barack Obama, qui est né à Hawaii, a annoncé vendredi lors d'une conférence de presse, qu'un deuxième porte-avions américain était en route pour aider le Japon, assurant que les ravages provoqués par le tsunami "brisent le coeur".
Le président a expliqué avoir présenté ses condoléances au Premier ministre du Japon Naoto Kan avec lequel il s'est entretenu par téléphone, et lui avoir promis "toute l'aide nécessaire".
Dès l'annonce du séisme, le Pentagone a recensé les moyens dans la région susceptibles d'être mis en oeuvre pour une vaste opération humanitaire.
L'agence américaine d'aide au développement USAID a envoyé au Japon, deux équipes de 72 personnes chacune, avec des chiens et des équipements. "Nous travaillons avec le gouvernement japonais pour participer aux efforts de sauvetage le plus rapidement possible", a indiqué le directeur de l'USAID Rajiv Shah.
"Les forces américaines dans le Pacifique sont en train d'évaluer la situation et nous sommes prêts à répondre et à fournir une aide d'urgence", a confié à l'AFP un porte-parole du Pentagone, le colonel David Lapan.
Avec 38.000 hommes stationnés sur l'archipel japonais et à Okinawa sans compter 11.000 marins à bord de navires dans le Pacifique occidental et 85 bases militaires, les moyens sont énormes. "Tous" sont susceptibles d'être engagés, selon le colonel Lapan.
Washington se prépare également à déplacer son armada maritime: près d'une dizaine de navires doivent rejoindre le Japon ou se tiennent prêt à le faire.
bur-cel/vmt/rap