Paris, France | AFP | mercredi 22/03/2017 - Benoît Hamon, candidat socialiste à la présidentielle, a confirmé mercredi qu'il souhaitait ressusciter "le ministère du temps libre", installé de 1981 à 1983, afin d'offrir "aux individus des opportunités de pouvoir se réaliser en dehors du travail".
M. Hamon avait brièvement formulé cette proposition durant la campagne de la primaire organisée par le PS, sans y revenir. Elle ne figure pas précisément dans son programme présidentiel.
Affichant sa volonté de "construire des politiques publiques qui offrent aux individus des opportunités de pouvoir se réaliser en dehors du travail", le député des Yvelines a cité "les politiques culturelles, qui sont absolument décisives, mais pas que".
"Il y a l'accès aux loisirs, le bénévolat... ce qui permet de se réaliser, s'émanciper, en dehors du travail", a-t-il ajouté.
"C'est la raison pour laquelle je veux réhabiliter dans mon gouvernement un ministère du temps libre. Le Front populaire avait pensé à cela, en 1981 on l'avait mis en place", a-t-il souligné, en référence au ministère dirigé par André Henry, une innovation du gouvernement de Pierre Mauroy.
Ce ministère, inspiré de l'action de Léo Lagrange sous le Front populaire en 1936, regroupait à l'époque le tourisme, la jeunesse et les sports, mais aussi une branche "loisir social, éducation populaire et activités de pleine nature".
"Ce ministère du temps libre brassera différentes directions", a précisé M. Hamon, glissant que l'on "verra le champ exact, un bon énarque vous règle ça".
Parmi les compétences du portefeuille figureront "l'éducation populaire, plus généralement la question de l'accès aux loisirs, les pratiques culturelles, les pratiques associatives, certaines politiques en direction des quartiers, des services", a-t-il énuméré.
"Je pense par exemple que le service public de la petite enfance participe d'une politique du temps libéré puisqu'il permet aux adultes de faire garder leurs enfants et de réserver du temps pour eux-mêmes", a ajouté M. Hamon qui ne sait pas "si on l'appellera ministère du temps libre ou du temps libéré".
"Cela renvoie à un temps d'épanouissement, de découverte, de confrontation à l'altérité, de lien, de relation et pas un temps de consommation supplémentaire", a-t-il souligné.
M. Hamon avait brièvement formulé cette proposition durant la campagne de la primaire organisée par le PS, sans y revenir. Elle ne figure pas précisément dans son programme présidentiel.
Affichant sa volonté de "construire des politiques publiques qui offrent aux individus des opportunités de pouvoir se réaliser en dehors du travail", le député des Yvelines a cité "les politiques culturelles, qui sont absolument décisives, mais pas que".
"Il y a l'accès aux loisirs, le bénévolat... ce qui permet de se réaliser, s'émanciper, en dehors du travail", a-t-il ajouté.
"C'est la raison pour laquelle je veux réhabiliter dans mon gouvernement un ministère du temps libre. Le Front populaire avait pensé à cela, en 1981 on l'avait mis en place", a-t-il souligné, en référence au ministère dirigé par André Henry, une innovation du gouvernement de Pierre Mauroy.
Ce ministère, inspiré de l'action de Léo Lagrange sous le Front populaire en 1936, regroupait à l'époque le tourisme, la jeunesse et les sports, mais aussi une branche "loisir social, éducation populaire et activités de pleine nature".
"Ce ministère du temps libre brassera différentes directions", a précisé M. Hamon, glissant que l'on "verra le champ exact, un bon énarque vous règle ça".
Parmi les compétences du portefeuille figureront "l'éducation populaire, plus généralement la question de l'accès aux loisirs, les pratiques culturelles, les pratiques associatives, certaines politiques en direction des quartiers, des services", a-t-il énuméré.
"Je pense par exemple que le service public de la petite enfance participe d'une politique du temps libéré puisqu'il permet aux adultes de faire garder leurs enfants et de réserver du temps pour eux-mêmes", a ajouté M. Hamon qui ne sait pas "si on l'appellera ministère du temps libre ou du temps libéré".
"Cela renvoie à un temps d'épanouissement, de découverte, de confrontation à l'altérité, de lien, de relation et pas un temps de consommation supplémentaire", a-t-il souligné.