JODY AMIET / AFP
Cayenne, France | AFP | jeudi 21/10/2021 - En Guyane, les gendarmes ont débloqué jeudi matin dans le calme les dépôts de carburant de la Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles-Guyane (SARA), à Rémire-Montjoly et Kourou, dont l'accès était barré depuis lundi, a-t-on appris auprès de la Préfecture.
Les manifestants, réunis au sein du collectif de la Caravane de la Liberté, rejetaient la condamnation de quatre d'entre eux à des peines de prison ferme pour des faits remontant à juillet 2020 ainsi que les mesures sanitaires toujours en vigueur dans plusieurs zones du département.
La veille, Yannick Xavier, secrétaire général de l'Union des Travailleurs Guyanais (UTG), syndicat membre de la Caravane de la Liberté, avait déclaré que le blocus allait être levé "temporairement", dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Mais les forces de l'ordre ont fait retirer le piquet de grève, installé "sans préavis", précise la préfecture, afin que le blocage ne se renouvelle pas.
Désormais, les camions peuvent de nouveau ravitailler les 30 stations-services du territoire, sans rupture ni restriction, a assuré la préfecture. Elle a recommandé aux automobilistes de ne pas se précipiter vers les pompes et de laisser la priorité aux services d'urgence. Un appel peu écouté, puisque d'immenses files de véhicules se sont aussitôt formées devant les stations de l'agglomération de Cayenne.
Les manifestants qui bloquaient le grand port maritime ont aussi levé le camp. La direction du port avait soumis un référé conservatoire devant la justice. Mercredi, le tribunal administratif de Cayenne a ordonné aux militants de débloquer les accès "sans délai" sous peine d'une astreinte de 100 euros par heure de retard.
Les bus du réseau de transport en commun de l'agglomération de Cayenne qui avaient servi à encombrer les entrées au port, comme les dépôts de carburants, ont été retirés et ont retrouvé leur hangar, souligne la préfecture.
Les manifestants, réunis au sein du collectif de la Caravane de la Liberté, rejetaient la condamnation de quatre d'entre eux à des peines de prison ferme pour des faits remontant à juillet 2020 ainsi que les mesures sanitaires toujours en vigueur dans plusieurs zones du département.
La veille, Yannick Xavier, secrétaire général de l'Union des Travailleurs Guyanais (UTG), syndicat membre de la Caravane de la Liberté, avait déclaré que le blocus allait être levé "temporairement", dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Mais les forces de l'ordre ont fait retirer le piquet de grève, installé "sans préavis", précise la préfecture, afin que le blocage ne se renouvelle pas.
Désormais, les camions peuvent de nouveau ravitailler les 30 stations-services du territoire, sans rupture ni restriction, a assuré la préfecture. Elle a recommandé aux automobilistes de ne pas se précipiter vers les pompes et de laisser la priorité aux services d'urgence. Un appel peu écouté, puisque d'immenses files de véhicules se sont aussitôt formées devant les stations de l'agglomération de Cayenne.
Les manifestants qui bloquaient le grand port maritime ont aussi levé le camp. La direction du port avait soumis un référé conservatoire devant la justice. Mercredi, le tribunal administratif de Cayenne a ordonné aux militants de débloquer les accès "sans délai" sous peine d'une astreinte de 100 euros par heure de retard.
Les bus du réseau de transport en commun de l'agglomération de Cayenne qui avaient servi à encombrer les entrées au port, comme les dépôts de carburants, ont été retirés et ont retrouvé leur hangar, souligne la préfecture.