PAPEETE, 18 avril 2017 - Guillaume Celestini est compagnon charpentier. C’est par les Gambier qu’il a commencé son installation en Polynésie française. Il a travaillé pendant un an sur la rénovation de la cathédrale Saint-Michel de Rikitea avant de créer son entreprise : ADN construction bois.
De ses années de compagnonnage, Guillaume Celestini a gardé l’amour du métier et cet esprit du travail bien fait, dans la bonne humeur. Toujours le sourire aux lèvres et vite parti dans un éclat de rire, l’entrepreneur aime son métier et ne s’entoure que de professionnels passionnés. "Je veux que les gens soient contents de venir bosser. Si tes employés passent leur temps à regarder leur montre et ne sont pas contents, ça ne marche pas".
Ils sont une quinzaine en ce moment à travailler chez ADN construction bois. Le nombre de travailleurs varie en fonction des chantiers. Mais tous ont cette passion du métier de charpentier. Quand il arrive en Polynésie française, Guillaume Celestini part tout de suite aux Gambier. Il est embauché sur le chantier de rénovation de la cathédrale Saint-Michel de Rikitea. "Les Gambier c’est extra…", se souvient-il avec un soupir nostalgique. Des paysages magnifiques et un chantier délicat : tout pour lui plaire. Sur le chantier de Rikitea, il est chargé de remplacer les pièces de la charpente en bois. "Nous avions le livre de bord du frère bâtisseur de cette cathédrale pour travailler. C’était une véritable plongée dans l’histoire", raconte-t-il avec émotion.
C’est ce qu’aime Guillaume dans son métier : reproduire les mêmes gestes que les anciens charpentiers. "Quand on travaille sur des rénovations, ça m’émeut ! Il y a 500 ans, les hommes faisaient déjà ces gestes. Le bois est une des premières matières avec laquelle les hommes ont construit leurs maisons et les édifices". Une fois ces travaux terminés, il est embauché dans une autre société et part travailler sur le Brando qui est en train de se construire à Tetiaroa.
Et puis il finit par lâcher le salariat pour monter sa propre entreprise. "Nous avons monté la société à deux : un salarié et moi. J’ai commencé dans mon jardin pour limiter les frais au maximum et puis j’ai demandé à bénéficier d’un atelier relais. Quand tu lances ton entreprise, tu ne sais jamais comment ça va marcher et si tu pourras payer un loyer. Il y a tout le matériel à acheter pour commencer. L’atelier relais a été un vrai coup de pouce !".
Les bureaux sont situés juste au-dessus de l’atelier où des bois sont stockés. Un employé fait des allers-retours entre son bureau et la scierie. ADN construction bois est dans sa troisième année et est en pleine ascension. Mais ça n’empêche pas Guillaume de toujours se poser des questions sur la stratégie de son entreprise, ses choix, ses décisions… "J’ai toujours des doutes mais l’envie d’être mon propre patron est plus forte que la peur de l’échec. C’est une telle liberté ! Je peux m’exprimer comme je veux et donner l’impulsion que je souhaite à mon entreprise. Si j’ai envie d’essayer des choses, je le fais ! Et après, c’est le client qui décide si je suis bon ou pas". Une recette qui marche car les chantiers s’enchaînent pour sa société : des petits chez des particuliers mais aussi des plus gros comme l’embellissement du site Taputapuatea à Raiatea, le Brando, le restaurant du Belvédère à Pirae, la pension Havaiki à Fakarava… "Je ne cherche pas une grosse croissance mais simplement à pérenniser la société. Et surtout que les employés qui l’entourent continuent à travailler avec bonheur !".
Lucie Rabréaud
De ses années de compagnonnage, Guillaume Celestini a gardé l’amour du métier et cet esprit du travail bien fait, dans la bonne humeur. Toujours le sourire aux lèvres et vite parti dans un éclat de rire, l’entrepreneur aime son métier et ne s’entoure que de professionnels passionnés. "Je veux que les gens soient contents de venir bosser. Si tes employés passent leur temps à regarder leur montre et ne sont pas contents, ça ne marche pas".
Ils sont une quinzaine en ce moment à travailler chez ADN construction bois. Le nombre de travailleurs varie en fonction des chantiers. Mais tous ont cette passion du métier de charpentier. Quand il arrive en Polynésie française, Guillaume Celestini part tout de suite aux Gambier. Il est embauché sur le chantier de rénovation de la cathédrale Saint-Michel de Rikitea. "Les Gambier c’est extra…", se souvient-il avec un soupir nostalgique. Des paysages magnifiques et un chantier délicat : tout pour lui plaire. Sur le chantier de Rikitea, il est chargé de remplacer les pièces de la charpente en bois. "Nous avions le livre de bord du frère bâtisseur de cette cathédrale pour travailler. C’était une véritable plongée dans l’histoire", raconte-t-il avec émotion.
C’est ce qu’aime Guillaume dans son métier : reproduire les mêmes gestes que les anciens charpentiers. "Quand on travaille sur des rénovations, ça m’émeut ! Il y a 500 ans, les hommes faisaient déjà ces gestes. Le bois est une des premières matières avec laquelle les hommes ont construit leurs maisons et les édifices". Une fois ces travaux terminés, il est embauché dans une autre société et part travailler sur le Brando qui est en train de se construire à Tetiaroa.
Et puis il finit par lâcher le salariat pour monter sa propre entreprise. "Nous avons monté la société à deux : un salarié et moi. J’ai commencé dans mon jardin pour limiter les frais au maximum et puis j’ai demandé à bénéficier d’un atelier relais. Quand tu lances ton entreprise, tu ne sais jamais comment ça va marcher et si tu pourras payer un loyer. Il y a tout le matériel à acheter pour commencer. L’atelier relais a été un vrai coup de pouce !".
Les bureaux sont situés juste au-dessus de l’atelier où des bois sont stockés. Un employé fait des allers-retours entre son bureau et la scierie. ADN construction bois est dans sa troisième année et est en pleine ascension. Mais ça n’empêche pas Guillaume de toujours se poser des questions sur la stratégie de son entreprise, ses choix, ses décisions… "J’ai toujours des doutes mais l’envie d’être mon propre patron est plus forte que la peur de l’échec. C’est une telle liberté ! Je peux m’exprimer comme je veux et donner l’impulsion que je souhaite à mon entreprise. Si j’ai envie d’essayer des choses, je le fais ! Et après, c’est le client qui décide si je suis bon ou pas". Une recette qui marche car les chantiers s’enchaînent pour sa société : des petits chez des particuliers mais aussi des plus gros comme l’embellissement du site Taputapuatea à Raiatea, le Brando, le restaurant du Belvédère à Pirae, la pension Havaiki à Fakarava… "Je ne cherche pas une grosse croissance mais simplement à pérenniser la société. Et surtout que les employés qui l’entourent continuent à travailler avec bonheur !".
Lucie Rabréaud
Les Ateliers Relais : des ateliers à petits prix
Les Ateliers Relais proposés par la Chambre de commerce, d'industrie, des services et des métiers (CCISM) sont des ateliers loués à des prix réduits afin de favoriser le lancement des jeunes entreprises. Ces locaux professionnels sont mis à disposition des entrepreneurs pendant une durée maximale de 30 mois et contre une redevance mensuelle progressive : -50% pour les 12 premiers mois, puis -25% du 12e au 24e mois et enfin plein tarif les six derniers mois. Cette redevance est calculée selon des conditions proches de celles du marché locatif en fin de période afin de faciliter la transition de l’atelier relais à une location d’atelier normal. Elle est aussi basée sur la surface louée par l’entrepreneur : de 25 à 83 m2. Ce dispositif est réservé aux petites et moyennes entreprises de production, de transformation ou de services en phase de création ou de développement. Les Ateliers relais sont implantés sur trois sites : la zone industrielle de Moorea Vaiare, celle de Tipaerui à Papeete et sur la route de Tautira à Taravao.
Pour déposer une demande il faut s’adresser au Pôle Entreprises de la CCISM. Ce dernier soumettra le dossier de candidature présentant l’intégralité du projet de l’entreprise à une commission d’attribution qui réunit en plus de la CCISM, le Pays, les communes où sont implantés les trois sites et la Banque Socredo. La Chambre propose également un appui technique gratuit avec des chargés de développement aux entrepreneurs. Si la réponse est favorable, une convention d’occupation est passée entre l’entreprise et la CCISM.
Pour déposer une demande il faut s’adresser au Pôle Entreprises de la CCISM. Ce dernier soumettra le dossier de candidature présentant l’intégralité du projet de l’entreprise à une commission d’attribution qui réunit en plus de la CCISM, le Pays, les communes où sont implantés les trois sites et la Banque Socredo. La Chambre propose également un appui technique gratuit avec des chargés de développement aux entrepreneurs. Si la réponse est favorable, une convention d’occupation est passée entre l’entreprise et la CCISM.