Pointe-à-Pitre, France | AFP | lundi 04/05/2015 - La création d'un "fonds d'urgence" pour aider les communes guadeloupéennes à lutter contre les algues sargasses, qui envahissent régulièrement les côtes, a été décidée lundi lors d'une réunion à la préfecture de Basse-Terre.
Le préfet de la Guadeloupe, Jacques Billant, a réuni, lundi matin, à la préfecture de Basse-Terre, tous les acteurs concernés par la lutte contre ces algues qui envahissent régulièrement les côtes guadeloupéennes depuis août 2014.
"Tout le monde est dans la danse maintenant", s'est félicité Camille Pélage, président du syndicat intercommunal pour la mise en valeur des sites et plages touristiques de la Guadeloupe, interrogé par l’AFP. Avec différents maires, il en appelait à l’intervention de l’Etat depuis plusieurs mois, pour lutter contre ces algues envahissantes et nauséabondes, qui incommodent habitants et touristes.
Au cours de cette réunion "de mobilisation générale", selon les termes du préfet, il a été décidé de "recenser et mettre à disposition des communes, l’ensemble des moyens disponibles au sein de l’agglomération", a-t-il expliqué. Un fonds d’urgence alimenté par l’Etat, la région, le département doit être créé, notamment pour aider au ramassage, au transport et au stockage des algues.
Victorin Lurel, président du conseil régional, a précisé que ce fonds d’urgence s’élèverait à "au moins 1 million d’euros", demandant toutefois "que l’Etat fasse encore plus pour le financement du fonctionnement", renvoyant à la visite de François Hollande, en Guadeloupe, le 10 mai.
Josette Borel Lincertin, présidente du conseil départemental, a annoncé de son côté des mesures rapides, à Marie-Galante, pour "restituer le port de pêche aux marins-pêcheurs", avec notamment la pose expérimentale "d’un filet spécial pour contenir les sargasses" avant qu’elles viennent s’échouer.
A l’issue de la réunion, Camille Pélage a salué ce "changement de ton" et la "recherche de solutions", grâce à la "mutualisation des moyens matériels et humains". Il a souligné que des reconnaissances seront faites par voie aérienne, "chaque semaine, pour mieux anticiper les vagues de Sargasses".
Jeudi, des enseignants d’une école de Saint-François, dans l’est de la Grande Terre, avaient fait valoir leur droit de retrait, pour protester contre l’odeur nauséabonde dégagée par les algues en décomposition, entraînant la fermeture de l’école. Pour la première fois, les algues avaient envahi, la semaine dernière, la Rivière Salée, bras de mer entre la Grande Terre et la Basse Terre, recouvrant une partie de la mangrove.
Après le ramassage se posent les questions du stockage et du traitement de ces algues. Des propositions sont à l’étude pour les recycler en charbon actif, en plastic bio, ou en engrais par exemple.
Le préfet de la Guadeloupe, Jacques Billant, a réuni, lundi matin, à la préfecture de Basse-Terre, tous les acteurs concernés par la lutte contre ces algues qui envahissent régulièrement les côtes guadeloupéennes depuis août 2014.
"Tout le monde est dans la danse maintenant", s'est félicité Camille Pélage, président du syndicat intercommunal pour la mise en valeur des sites et plages touristiques de la Guadeloupe, interrogé par l’AFP. Avec différents maires, il en appelait à l’intervention de l’Etat depuis plusieurs mois, pour lutter contre ces algues envahissantes et nauséabondes, qui incommodent habitants et touristes.
Au cours de cette réunion "de mobilisation générale", selon les termes du préfet, il a été décidé de "recenser et mettre à disposition des communes, l’ensemble des moyens disponibles au sein de l’agglomération", a-t-il expliqué. Un fonds d’urgence alimenté par l’Etat, la région, le département doit être créé, notamment pour aider au ramassage, au transport et au stockage des algues.
Victorin Lurel, président du conseil régional, a précisé que ce fonds d’urgence s’élèverait à "au moins 1 million d’euros", demandant toutefois "que l’Etat fasse encore plus pour le financement du fonctionnement", renvoyant à la visite de François Hollande, en Guadeloupe, le 10 mai.
Josette Borel Lincertin, présidente du conseil départemental, a annoncé de son côté des mesures rapides, à Marie-Galante, pour "restituer le port de pêche aux marins-pêcheurs", avec notamment la pose expérimentale "d’un filet spécial pour contenir les sargasses" avant qu’elles viennent s’échouer.
A l’issue de la réunion, Camille Pélage a salué ce "changement de ton" et la "recherche de solutions", grâce à la "mutualisation des moyens matériels et humains". Il a souligné que des reconnaissances seront faites par voie aérienne, "chaque semaine, pour mieux anticiper les vagues de Sargasses".
Jeudi, des enseignants d’une école de Saint-François, dans l’est de la Grande Terre, avaient fait valoir leur droit de retrait, pour protester contre l’odeur nauséabonde dégagée par les algues en décomposition, entraînant la fermeture de l’école. Pour la première fois, les algues avaient envahi, la semaine dernière, la Rivière Salée, bras de mer entre la Grande Terre et la Basse Terre, recouvrant une partie de la mangrove.
Après le ramassage se posent les questions du stockage et du traitement de ces algues. Des propositions sont à l’étude pour les recycler en charbon actif, en plastic bio, ou en engrais par exemple.