Guadeloupe: cinq incarcérations après un coup de filet dans le milieu


Pointe-à-Pitre, France | AFP | vendredi 01/12/2016 - Cinq personnes ont été incarcérées après leur mise en examen pour "attaques à main armée" entre autres dans le cadre d'une vaste enquête sur une série de braquages, a annoncé jeudi le procureur de la République de Pointe-à-Pitre Xavier Bonhomme.

"Sur 17 interpellations, c’est une dizaine de personnes qui font l’objet de poursuites judiciaires", a indiqué le procureur au cours d'une conférence de presse, précisant que cinq des personnes interpellées ont été mises en examen pour "attaques à main armée" et incarcérées.

Une série d'interpellations avaient été effectuées par la police de la Guadeloupe, entre vendredi et dimanche, dans la zone pointoise, qui enquêtait dans le cadre d'une information judiciaire sur des braquages, mais aussi des affaires d'enlèvement ou de séquestration commis sur l'île depuis le mois de juillet dernier, selon la même source.

"Deux autres personnes devraient faire l’objet de poursuites par convocation d’officier de police judiciaire", a ajouté le magistrat, et "deux mises en examen interviendront dans les semaines à venir". Pour autant, le gang n'est pas totalement démantelé : l'enquête se poursuit et "d'autres informations judiciaires ont été ouvertes"».

Parmi les personnes arrêtées, dont l'identité n'a pas été révélée,"certaines pourraient encourir jusqu’à une peine de réclusion criminelle à perpétuité", elle pourraient être les auteurs d’une série de braquages ayant eu lieu dans plusieurs communes de Guadeloupe, depuis le mois de juillet.

Les forces de police ont également réalisé d’importantes saisies : des armes "dont certaines de gros calibres", plusieurs milliers d’euros, plus d’un kilogramme d’or, une trentaine de montres, ainsi que "l’attirail du parfait malfaiteur - (brassard, menottes, talkie-walkie,…) – ce qui montre bien leur fonctionnement en équipe", a assuré le ministère public.

Le procureur Bonhomme a également souligné "la jeunesse de certaines des personnes interpellées, entre 18 et 20 ans, mais également des mineurs".

Rédigé par () le Vendredi 2 Décembre 2016 à 06:32 | Lu 367 fois