Tahiti, le 23 janvier 2023 – Alors que les élections syndicales approchent dans les entités du groupe OPT, plusieurs préavis de grève initiés par la CSIP et portant principalement sur des demandes de revalorisations salariales après l'inflation de 2022 sont en préparation.
La Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP) a préparé plusieurs préavis de grève pour les différentes entités rattachées à l'Office des Postes et Télécommunications (OPT). Majoritaire dans les sociétés de l'établissement public du Pays, la confédération de Cyril Le Gayic demande à la holding OPT et à ses filiales Onati et Fare Rata, ainsi qu'à Marara Paiement, Pacific Cash Service, Vini distribution ou encore Tahiti Nui Télécom, de faire un effort plus conséquent de revalorisation des salaires après l'inflation 8,5% en 2022. La CSIP a présenté un calcul simple aux dirigeants du groupe OPT : les salaires ont été revalorisés en moyenne de +3 120 Fcfp sur l'année 2022, alors que le Smig a augmenté dans le même temps de +16 239 Fcfp. Les syndicats demandent non seulement un geste pour une meilleure revalorisation des grilles de salaires, sans exclure d'intégrer à ces négociations le bénéfice de la "prime pouvoir d'achat" mise en place par le Pays.
D'autres revendications de la confédération portent sur les négociations en cours sur l'accord d'entreprise au sein du groupe OPT, qui doit contenir un tronc commun et des "spécificités par entités". Plus précisément, une revendication déjà présentée en 2019 demande d'augmenter le plafond de la prime d'ancienneté à 30% au sein des entités du groupe OPT, contre 25% dans le code du travail. Enfin, quelques revendications accessoires propres à chaque société du groupe sont également en jeu.
Élections syndicales
Au sein du groupe OPT, on confirme que des discussions sont en cours entre les syndicats et la direction sur l'accord d'entreprise et sur les revalorisations salariales. Mais on insiste également sur le "contexte" des élections professionnelles chez Fare Rata, à Onati et au sein de la holding OPT en mars et avril prochain pour expliquer la menace de ces préavis de grève. Des préavis qui n'avaient pas encore été déposés officiellement lundi, mais dont les échéances ont déjà été fixées au jeudi 2 février prochain en cas d'échec des discussions cette semaine. Contactée, la direction du groupe OPT n'a pas souhaité s'exprimer affirmant prioriser le dialogue social avec les syndicats sur toutes ces revendications.
La Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP) a préparé plusieurs préavis de grève pour les différentes entités rattachées à l'Office des Postes et Télécommunications (OPT). Majoritaire dans les sociétés de l'établissement public du Pays, la confédération de Cyril Le Gayic demande à la holding OPT et à ses filiales Onati et Fare Rata, ainsi qu'à Marara Paiement, Pacific Cash Service, Vini distribution ou encore Tahiti Nui Télécom, de faire un effort plus conséquent de revalorisation des salaires après l'inflation 8,5% en 2022. La CSIP a présenté un calcul simple aux dirigeants du groupe OPT : les salaires ont été revalorisés en moyenne de +3 120 Fcfp sur l'année 2022, alors que le Smig a augmenté dans le même temps de +16 239 Fcfp. Les syndicats demandent non seulement un geste pour une meilleure revalorisation des grilles de salaires, sans exclure d'intégrer à ces négociations le bénéfice de la "prime pouvoir d'achat" mise en place par le Pays.
D'autres revendications de la confédération portent sur les négociations en cours sur l'accord d'entreprise au sein du groupe OPT, qui doit contenir un tronc commun et des "spécificités par entités". Plus précisément, une revendication déjà présentée en 2019 demande d'augmenter le plafond de la prime d'ancienneté à 30% au sein des entités du groupe OPT, contre 25% dans le code du travail. Enfin, quelques revendications accessoires propres à chaque société du groupe sont également en jeu.
Élections syndicales
Au sein du groupe OPT, on confirme que des discussions sont en cours entre les syndicats et la direction sur l'accord d'entreprise et sur les revalorisations salariales. Mais on insiste également sur le "contexte" des élections professionnelles chez Fare Rata, à Onati et au sein de la holding OPT en mars et avril prochain pour expliquer la menace de ces préavis de grève. Des préavis qui n'avaient pas encore été déposés officiellement lundi, mais dont les échéances ont déjà été fixées au jeudi 2 février prochain en cas d'échec des discussions cette semaine. Contactée, la direction du groupe OPT n'a pas souhaité s'exprimer affirmant prioriser le dialogue social avec les syndicats sur toutes ces revendications.