LONDRES, 9 mai 2014 (AFP) - Tous les écureuils naissent libres et égaux et ont un même droit au bonheur, a insisté vendredi l'organisation de défense des animaux PETA, outrée par un projet d'éradication des mammifères gris pour préserver les roux sur les terres écossaises du prince Charles.
"Tous les écureuils ressentent la douleur, apprécient de fonder une famille et veulent vivre sans considération de couleur", écrit PETA dans un vibrant plaidoyer.
Dans son communiqué, l'organisation fait valoir que les hommes et non les écureuils --accusés d'écorcer les arbres-- sont responsables de la déforestation.
Et elle dénonce la discrimination exercée à l'encontre des écureuils gris originaires d'Amérique du Nord et considérés comme des "scélérats", face à leurs congénères roux natifs du Royaume-Uni.
C'est un banquier qui aurait importé en Grande-Bretagne un couple de Sciurus carolinensis, à la fin du XIXe siècle.
Aujourd'hui leur population avoisinerait les cinq millions d'individus.
Les roux ne seraient plus que 120 à 140.000, du fait de la concurrence des cousins d'Amérique qui les chassent de leurs nids et véhiculent un virus mortel contre lequel ils sont immunisés.
Le projet de régulation des gris à Dumfies House a reçu la bénédiction de l'héritier au trône britannique, du gouvernement et de la Société Royale Forestière.
Il s'agit de prendre au piège les petits rongeurs particulièrement implantés en Ecosse dans des cages, avant de les occire "de manière humaine", a expliqué au quotidien The Guardian Charles Kinnoull, patron du Trust pour la Survie des Ecureuils Roux (TSER).
Le TSER fait partie des innombrables associations placées sous le haut patronage du prince Charles.
"Quand une espèce est en voie de disparition du fait de la surabondance d'une autre" il convient d'agir, a ajouté Charles Kinnoull.
La multiplication des écureuils gris aux dépens des roux suscite régulièrement des débats houleux en Grande-Bretagne, et au-delà en Europe où des écologistes et forestiers étudient la menace qu'ils représentent et les remèdes pour la neutraliser.
"Tous les écureuils ressentent la douleur, apprécient de fonder une famille et veulent vivre sans considération de couleur", écrit PETA dans un vibrant plaidoyer.
Dans son communiqué, l'organisation fait valoir que les hommes et non les écureuils --accusés d'écorcer les arbres-- sont responsables de la déforestation.
Et elle dénonce la discrimination exercée à l'encontre des écureuils gris originaires d'Amérique du Nord et considérés comme des "scélérats", face à leurs congénères roux natifs du Royaume-Uni.
C'est un banquier qui aurait importé en Grande-Bretagne un couple de Sciurus carolinensis, à la fin du XIXe siècle.
Aujourd'hui leur population avoisinerait les cinq millions d'individus.
Les roux ne seraient plus que 120 à 140.000, du fait de la concurrence des cousins d'Amérique qui les chassent de leurs nids et véhiculent un virus mortel contre lequel ils sont immunisés.
Le projet de régulation des gris à Dumfies House a reçu la bénédiction de l'héritier au trône britannique, du gouvernement et de la Société Royale Forestière.
Il s'agit de prendre au piège les petits rongeurs particulièrement implantés en Ecosse dans des cages, avant de les occire "de manière humaine", a expliqué au quotidien The Guardian Charles Kinnoull, patron du Trust pour la Survie des Ecureuils Roux (TSER).
Le TSER fait partie des innombrables associations placées sous le haut patronage du prince Charles.
"Quand une espèce est en voie de disparition du fait de la surabondance d'une autre" il convient d'agir, a ajouté Charles Kinnoull.
La multiplication des écureuils gris aux dépens des roux suscite régulièrement des débats houleux en Grande-Bretagne, et au-delà en Europe où des écologistes et forestiers étudient la menace qu'ils représentent et les remèdes pour la neutraliser.