Tahiti le 14 avril 2025 – Les négociations ont repris ce lundi après-midi entre la direction de l’association Apair-Apurad et l’intersyndicale. Une nouvelle rencontre est prévue ce mardi pour négocier une issue à ce conflit social qui dure depuis un mois.
Le 18 avril prochain cela fera un mois jour pour jour que les salariés d’Apair-Apurad sont sur le piquet de grève. Et cela fait près de deux semaines maintenant, depuis le 2 avril dernier, que le conflit social qui paralyse cette association spécialisée dans la prise en charge des malades atteints d’insuffisance rénale chronique ou d’insuffisance respiratoire n’a connu aucune avancée, faute de négociation.
Après deux heures de discussions, hier, les syndicalistes sont sortis en annonçant qu’il n’y avait pas eu de signature de protocole d’accord et qu’une autre rencontre est prévue ce mardi. Le travail continue “on a rectifié des choses et j’espère que cela va convenir”, affirmait lundi Lucie Tiffenat, la secrétaire générale de la centrale Otahi.
Les négociations achoppent toujours sur la question de la revalorisation salariale. En fin de semaine dernière la direction avait proposé une augmentation sur le salaire de base allant de 1 à 3% par tranche de salaire. La proposition n’a pas été retenue par les syndicats qui ont proposé eux, une augmentation sur “la notion d’indice” : “Forcément ça change les choses parce qu’il y a des personnes qui vont intégrer et qui ne sont pas prévus dans l’augmentation des 3%”, explique Lucie Tiffenat.
“Le harceleur est toujours là, cela ne va pas régler le problème”
La secrétaire générale de Otahi, précise aussi qu’au niveau des doléances les risques psycho-sociaux, “comme le harcèlement et les conditions de travail” représentent un “gros morceau” : “Il y a beaucoup de souffrance”, selon elle, parmi les salariés et cela “n’est pas fait pour apaiser les tensions qui existent”. Pour elle, c’est une des raisons pour lesquelles le conflit s’enlise. Aussi, la syndicaliste appelle-t-elle à l’apaisement, même si elle sait que tant que “le harceleur, la personne qui crée cette situation de mal-être et de souffrance est toujours là” le problème demeurera. Cette situation devra être discutée, dans les mois à venir, lors de prochaines réunions. “Pour l’instant il faut des enquêtes”, estime la syndicaliste.
“Des salariés qui ont tellement été esquintés”
Interrogée, la déléguée syndicale de la CSTP-FO, Averii Lachaux, assure que, bien plus que la revalorisation salariale, aujourd’hui c’est “la sécurité des salariés” qui prime. Elle affirme que ces derniers jours, les salariés grévistes ont “envisagé une reprise du travail […]. Mais ce sont des salariés qui ont tellement été esquintés qu’envisager une reprise avec la même gouvernance et dans les mêmes conditions cela va être très compliqué”. Elle ajoute que les salariés veulent travailler dans des “conditions décentes, convenables, sans avoir à subir de pressions” ou être poussés “à la démission, au licenciement”. Car, souligne-t-elle, faire la grève “c’est une chose mais reprendre le travail, cela expose aussi à des représailles”, même si cela sera précisé dans le protocole de fin de conflit.
Avearii Lachaux rappelle que “ce n’est pas de gaieté de cœur” que les salariés de l’association Apair-Apurad sont sur le piquet de grève, car “les conditions sont très difficiles”, et la syndicaliste précise qu’ils ont une pensée pour “leurs collègues non-grévistes, les patients, et leurs familles”.
Quant à la probable signature d’un protocole d’accord ce mardi la déléguée syndicale de la CSTP-FO répond tout simplement que la décision se fera collégialement “avec toutes ces personnes qui sont sur le piquet de grève depuis le début et qui n’en démordent pas”. Cette grève “ne dépend pas d’une personne, d’un syndicat ou de quatre syndicats”, précise-t-elle. “Aujourd’hui ce conflit social dépend de toutes ces personnes qui ont beaucoup souffert.”
Le 18 avril prochain cela fera un mois jour pour jour que les salariés d’Apair-Apurad sont sur le piquet de grève. Et cela fait près de deux semaines maintenant, depuis le 2 avril dernier, que le conflit social qui paralyse cette association spécialisée dans la prise en charge des malades atteints d’insuffisance rénale chronique ou d’insuffisance respiratoire n’a connu aucune avancée, faute de négociation.
Après deux heures de discussions, hier, les syndicalistes sont sortis en annonçant qu’il n’y avait pas eu de signature de protocole d’accord et qu’une autre rencontre est prévue ce mardi. Le travail continue “on a rectifié des choses et j’espère que cela va convenir”, affirmait lundi Lucie Tiffenat, la secrétaire générale de la centrale Otahi.
Les négociations achoppent toujours sur la question de la revalorisation salariale. En fin de semaine dernière la direction avait proposé une augmentation sur le salaire de base allant de 1 à 3% par tranche de salaire. La proposition n’a pas été retenue par les syndicats qui ont proposé eux, une augmentation sur “la notion d’indice” : “Forcément ça change les choses parce qu’il y a des personnes qui vont intégrer et qui ne sont pas prévus dans l’augmentation des 3%”, explique Lucie Tiffenat.
“Le harceleur est toujours là, cela ne va pas régler le problème”
La secrétaire générale de Otahi, précise aussi qu’au niveau des doléances les risques psycho-sociaux, “comme le harcèlement et les conditions de travail” représentent un “gros morceau” : “Il y a beaucoup de souffrance”, selon elle, parmi les salariés et cela “n’est pas fait pour apaiser les tensions qui existent”. Pour elle, c’est une des raisons pour lesquelles le conflit s’enlise. Aussi, la syndicaliste appelle-t-elle à l’apaisement, même si elle sait que tant que “le harceleur, la personne qui crée cette situation de mal-être et de souffrance est toujours là” le problème demeurera. Cette situation devra être discutée, dans les mois à venir, lors de prochaines réunions. “Pour l’instant il faut des enquêtes”, estime la syndicaliste.
“Des salariés qui ont tellement été esquintés”
Interrogée, la déléguée syndicale de la CSTP-FO, Averii Lachaux, assure que, bien plus que la revalorisation salariale, aujourd’hui c’est “la sécurité des salariés” qui prime. Elle affirme que ces derniers jours, les salariés grévistes ont “envisagé une reprise du travail […]. Mais ce sont des salariés qui ont tellement été esquintés qu’envisager une reprise avec la même gouvernance et dans les mêmes conditions cela va être très compliqué”. Elle ajoute que les salariés veulent travailler dans des “conditions décentes, convenables, sans avoir à subir de pressions” ou être poussés “à la démission, au licenciement”. Car, souligne-t-elle, faire la grève “c’est une chose mais reprendre le travail, cela expose aussi à des représailles”, même si cela sera précisé dans le protocole de fin de conflit.
Avearii Lachaux rappelle que “ce n’est pas de gaieté de cœur” que les salariés de l’association Apair-Apurad sont sur le piquet de grève, car “les conditions sont très difficiles”, et la syndicaliste précise qu’ils ont une pensée pour “leurs collègues non-grévistes, les patients, et leurs familles”.
Quant à la probable signature d’un protocole d’accord ce mardi la déléguée syndicale de la CSTP-FO répond tout simplement que la décision se fera collégialement “avec toutes ces personnes qui sont sur le piquet de grève depuis le début et qui n’en démordent pas”. Cette grève “ne dépend pas d’une personne, d’un syndicat ou de quatre syndicats”, précise-t-elle. “Aujourd’hui ce conflit social dépend de toutes ces personnes qui ont beaucoup souffert.”