PAPEETE, 19 mai 2017 - Un protocole d'accord a été signé vendredi après-midi vers 17 h 45 entre la direction de l'aviation civile et les pompiers grévistes des aérodromes territoriaux, tandis que les négociations étaient toujours en cours du côté d'ADT.
L'accord signé vendredi entre l'administration et les pompiers du Pays met fin à un conflit social qui avait débuté mardi 16 mai à zéro heure. Cette grève a provoqué pendant quatre jours l'interruption des liaisons aériennes entre Tahiti et les 43 aérodromes territoriaux de Polynésie française. Près de 3000 voyageurs ont été touchés, selon les estimations de la compagnie aérienne inter-îles Air Tahiti.
L'accord signé vendredi entre l'administration et les pompiers du Pays met fin à un conflit social qui avait débuté mardi 16 mai à zéro heure. Cette grève a provoqué pendant quatre jours l'interruption des liaisons aériennes entre Tahiti et les 43 aérodromes territoriaux de Polynésie française. Près de 3000 voyageurs ont été touchés, selon les estimations de la compagnie aérienne inter-îles Air Tahiti.
Le protocole a été signé vendredi peu avant 18 heures, en Patrick Galenon, secrétaire général de la CSTP-FO, et Luc Faatau, le ministre en charge des transports intérieurs.
Du côté de l'autre mouvement de grève qui a plombé l'activité de transport aérien depuis le début de la semaine, celui de la plateforme aéroportuaire de Tahiti-Faa'a, un accord est toujours en discussion, entre la direction de la société Aéroports de Tahiti (ADT) et les 28 grévistes. Sont concernés les aéroports de Tahiti-Faa'a, Raiatea, Bora Bora et Rangiroa. Des négociations étaient toujours en cours entre syndicat et direction vendredi en fin après-midi, mais un accord était envisageable pour samedi.
Viendra ensuite, la semaine prochaine, l'heure des comptes : ceux du manque à gagner des entreprises touchées directement ou indirectement par ces deux mouvements sociaux ; et le déficit en terme d'image que pourrait avoir à assumer la destination touristique Tahiti et ses îles. La gène des voyageurs sera à imputer au compte des "pertes et profits"...
Viendra ensuite, la semaine prochaine, l'heure des comptes : ceux du manque à gagner des entreprises touchées directement ou indirectement par ces deux mouvements sociaux ; et le déficit en terme d'image que pourrait avoir à assumer la destination touristique Tahiti et ses îles. La gène des voyageurs sera à imputer au compte des "pertes et profits"...