Mamoudzou, France | AFP | mercredi 02/09/2020 - Poubelles, pneus et palettes de bois renversés puis brûlés sur les principaux axes routiers pour bloquer la circulation : les élèves de Mayotte manifestent depuis trois jours pour protester contre l'absence d’une partie des bus les emmenant dans leurs collèges et lycées, a constaté mercredi une journaliste de l'AFP.
Les élèves dénoncent une grève des transporteurs scolaires, entamée depuis le 18 août, qui perturbe fortement l'ensemble du réseau, les empêchant de se rendre en cours, ou les obligeant à se lever très tôt pour tenter de profiter d'un des rares bus circulant.
Mercredi, les choses se sont envenimées : des jeunes, pour la plupart non scolarisés, ont investi les barrages et affronté les forces de l’ordre en leur jetant des projectiles, principalement des pierres, dans plusieurs communes.
L’accès à Mamoudzou, le chef-lieu du 101e département français a été bloqué dès 04H00 du matin. De nombreux automobilistes sont restés bloqués dans leurs véhicules jusqu’à la mi-journée.
Excédés, certains ont jeté des projectiles sur les jeunes. D'autres ont été agressés et victimes de racket et de vols. Certains ont vu leur véhicule brûlé.
La RN1 reliant Mamoudzou au grand port de Longoni n’a été pour sa part débloquée qu’à 15H00.
Selon le Journal de Mayotte, sur la seule zone police, entre 05H00 et 11H00, les échauffourées ont fait 13 blessés dans les rangs des forces de l’ordre, qui ont interpellé sept mineurs et tiré 400 grenades.
Depuis le 18 août, les salariés de Matis, la société en charge de la gestion du transport scolaire à Mayotte, sont en grève. Ils réclament l’inscription, dans le prochain appel d’offres du marché qui doit entrer en vigueur en 2021, la reprise totale des 85 personnes par le prochain délégataire.
Le conseil départemental, en charge du transport scolaire, a tenté de les rassurer sans succès. Mercredi après-midi, le préfet de Mayotte Jean-François Colombet a proposé sa médiation. A la suite d'une réunion entre les élus du conseil départemental et les grévistes, un protocole d'accord a finalement été signé mercredi soir, a annoncé le Préfet.
La problématique du transport scolaire à Mayotte revient à la une de l’actualité tous les ans. Les 100.000 élèves mahorais ont fait leur rentrée le 24 août, alors que le conseil départemental n’avait pas encore signé de convention avec les transporteurs pour le transport des élèves.
Ce marché, estimé à 30 millions d'euros annuels, est systématiquement contesté depuis de nombreuses années, notamment par des transporteurs qui en voudraient une part.
Le marché actuel a été prolongé par deux avenants depuis 2018, une convention de gestion a été signée le 30 août pour transporter les enfants jusqu’à la rentrée 2021, avant la mise en place d’un nouveau marché en bonne et due forme.
Les élèves dénoncent une grève des transporteurs scolaires, entamée depuis le 18 août, qui perturbe fortement l'ensemble du réseau, les empêchant de se rendre en cours, ou les obligeant à se lever très tôt pour tenter de profiter d'un des rares bus circulant.
Mercredi, les choses se sont envenimées : des jeunes, pour la plupart non scolarisés, ont investi les barrages et affronté les forces de l’ordre en leur jetant des projectiles, principalement des pierres, dans plusieurs communes.
L’accès à Mamoudzou, le chef-lieu du 101e département français a été bloqué dès 04H00 du matin. De nombreux automobilistes sont restés bloqués dans leurs véhicules jusqu’à la mi-journée.
Excédés, certains ont jeté des projectiles sur les jeunes. D'autres ont été agressés et victimes de racket et de vols. Certains ont vu leur véhicule brûlé.
La RN1 reliant Mamoudzou au grand port de Longoni n’a été pour sa part débloquée qu’à 15H00.
Selon le Journal de Mayotte, sur la seule zone police, entre 05H00 et 11H00, les échauffourées ont fait 13 blessés dans les rangs des forces de l’ordre, qui ont interpellé sept mineurs et tiré 400 grenades.
Depuis le 18 août, les salariés de Matis, la société en charge de la gestion du transport scolaire à Mayotte, sont en grève. Ils réclament l’inscription, dans le prochain appel d’offres du marché qui doit entrer en vigueur en 2021, la reprise totale des 85 personnes par le prochain délégataire.
Le conseil départemental, en charge du transport scolaire, a tenté de les rassurer sans succès. Mercredi après-midi, le préfet de Mayotte Jean-François Colombet a proposé sa médiation. A la suite d'une réunion entre les élus du conseil départemental et les grévistes, un protocole d'accord a finalement été signé mercredi soir, a annoncé le Préfet.
La problématique du transport scolaire à Mayotte revient à la une de l’actualité tous les ans. Les 100.000 élèves mahorais ont fait leur rentrée le 24 août, alors que le conseil départemental n’avait pas encore signé de convention avec les transporteurs pour le transport des élèves.
Ce marché, estimé à 30 millions d'euros annuels, est systématiquement contesté depuis de nombreuses années, notamment par des transporteurs qui en voudraient une part.
Le marché actuel a été prolongé par deux avenants depuis 2018, une convention de gestion a été signée le 30 août pour transporter les enfants jusqu’à la rentrée 2021, avant la mise en place d’un nouveau marché en bonne et due forme.