PAPEETE, 13 mai 2019 - Plusieurs syndicats de l’enseignement privé appellent à une grève, ce jeudi, en solidarité avec le mouvement initié en métropole par l’intersyndicale du privé.
La Fédération des syndicats de l’enseignement privé (FSEP) se joint au mouvement national à l’initiative de l’intersyndicale métropolitaine du privé pour appeler à une grève d’une journée dans l’enseignement catholique, adventiste et protestant du fenua, ce jeudi 16 mai. Un préavis de grève a été déposé vendredi 10 mai à la présidence et au vice-rectorat de Polynésie française. Cet appel concerne tous les enseignants du privé du 1er et du 2nd degré.
Un point de rassemblement est fixé jeudi matin à 8 h 30 avenue Pouvanaa’a Oopa, face au Haut-commissariat. Les représentants des enseignants grévistes pourraient être reçus par la ministre du Travail, dans la matinée. Ils seront en entretien avec le secrétaire général du vice-rectorat de Polynésie française à 13 h 30 jeudi. Les enseignants du privé sont en effet rémunérés par l’Etat et dispose du statut d’agent de droit public.
"On suit le mouvement national, c’est vrai", admet Edgar Taeatua, le président de la FSEP qui rassemble localement les syndicats de l’enseignement catholique, protestant et adventiste. "On peut nous reprocher de ne pas avoir suivi le mouvement de jeudi dernier, dans l’enseignement public, mais nous avons de revendication qui nous sont propres."
Les revendications sont les suivantes : la revalorisation immédiate des salaires ; le refus d’une deuxième heure supplémentaire imposée ; une amélioration des conditions de travail : baisse du nombre des élèves par classe, création des postes nécessaires, reconnaissance de la charge des enseignantes et enseignants ; l’équité de traitement entre les enseignantes et enseignants du 1er degré et du 2nd degré ; la résorption de la précarité de l’emploi : nouveau plan de titularisation des emplois précaires ; l’arrêt des réformes en cours qui entrainent des pertes d’emplois et ne prennent pas en compte l’avis des personnels ; la remise en cause localement de notre statut d’agent public de l’Etat ; la clarification rapide des mesures sociales appliquées depuis 2017 sans concertation préalable des partenaires.
Le mouvement de grève ne sera pas suivi par les enseignants du lycée Samuel Raapoto impliqués dans la surveillance ou la correction des épreuves du BTS. "On espère que ceux qui ne sont pas de correction viendront nous soutenir dans notre mouvement", souhaite Edgar Taeatua. Les professeurs de l’enseignement adventiste ne feront pas grève pour raison confessionnelle, mais "ils sont derrière nous", assure le président du FSEP.
Près d’un millier d’enseignants sont employés en Polynésie dans les écoles, les collèges et les lycées de l’enseignement privé.
La Fédération des syndicats de l’enseignement privé (FSEP) se joint au mouvement national à l’initiative de l’intersyndicale métropolitaine du privé pour appeler à une grève d’une journée dans l’enseignement catholique, adventiste et protestant du fenua, ce jeudi 16 mai. Un préavis de grève a été déposé vendredi 10 mai à la présidence et au vice-rectorat de Polynésie française. Cet appel concerne tous les enseignants du privé du 1er et du 2nd degré.
Un point de rassemblement est fixé jeudi matin à 8 h 30 avenue Pouvanaa’a Oopa, face au Haut-commissariat. Les représentants des enseignants grévistes pourraient être reçus par la ministre du Travail, dans la matinée. Ils seront en entretien avec le secrétaire général du vice-rectorat de Polynésie française à 13 h 30 jeudi. Les enseignants du privé sont en effet rémunérés par l’Etat et dispose du statut d’agent de droit public.
"On suit le mouvement national, c’est vrai", admet Edgar Taeatua, le président de la FSEP qui rassemble localement les syndicats de l’enseignement catholique, protestant et adventiste. "On peut nous reprocher de ne pas avoir suivi le mouvement de jeudi dernier, dans l’enseignement public, mais nous avons de revendication qui nous sont propres."
Les revendications sont les suivantes : la revalorisation immédiate des salaires ; le refus d’une deuxième heure supplémentaire imposée ; une amélioration des conditions de travail : baisse du nombre des élèves par classe, création des postes nécessaires, reconnaissance de la charge des enseignantes et enseignants ; l’équité de traitement entre les enseignantes et enseignants du 1er degré et du 2nd degré ; la résorption de la précarité de l’emploi : nouveau plan de titularisation des emplois précaires ; l’arrêt des réformes en cours qui entrainent des pertes d’emplois et ne prennent pas en compte l’avis des personnels ; la remise en cause localement de notre statut d’agent public de l’Etat ; la clarification rapide des mesures sociales appliquées depuis 2017 sans concertation préalable des partenaires.
Le mouvement de grève ne sera pas suivi par les enseignants du lycée Samuel Raapoto impliqués dans la surveillance ou la correction des épreuves du BTS. "On espère que ceux qui ne sont pas de correction viendront nous soutenir dans notre mouvement", souhaite Edgar Taeatua. Les professeurs de l’enseignement adventiste ne feront pas grève pour raison confessionnelle, mais "ils sont derrière nous", assure le président du FSEP.
Près d’un millier d’enseignants sont employés en Polynésie dans les écoles, les collèges et les lycées de l’enseignement privé.