Athènes, Grèce | AFP | lundi 23/07/2018 - Trois incendies attisés par des vents violents faisaient rage lundi soir à l'ouest et au nord-est d'Athènes, dans des zones parsemées de lotissements, une situation qualifiée de "très difficile" par le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
"J'ai été informé d'une situation très difficile en Attique", la région d'Athènes, "avec trois fronts d'incendie, toutes les forces sont mobilisées pour (y) faire face", a réagi M. Tsipras dans un message télévisé de Mostar, en Bosnie, où il venait d'entamer une visite.
"La situation est critique pour la région de la capitale", a également jugé sur la chaîne de télévision Alter le secrétaire général à la Protection civile, Yannis Kapakis, précisant que des renforts étaient acheminés du nord de la Grèce.
En début de soirée, quelque 300 pompiers étaient déployés sur les divers fronts qui évoluent tous "dans des zones habitées", assistés jusqu'à la tombée de la nuit de huit avions et de neuf hélicoptères, a expliqué la cellule des pompiers.
Le premier feu, qui s'est déclaré en fin de matinée dans une forêt de pins du mont Gerania, au-dessus de la station balnéaire de Kineta, à 55km à l'ouest d'Athènes, continuait dans la soirée à progresser sur un front de plusieurs kilomètres, descendant vers la mer, en bordure de l'autoroute vers le canal de Corinthe et le Péloponnèse.
"Il y a eu des dégâts, des maisons et voitures ont brûlé", a déclaré le maire de cette localité, Grigoris Stamoulis, à la chaîne de télévision Skaï. Trois lotissements, surtout de résidences secondaires, ont été évacués et la municipalité a ouvert des locaux pour accueillir leurs habitants.
Les pompiers se battaient aussi pour protéger les zones habitées autour de la station balnéaire de Néa Voutza, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de la capitale. Les télévisions montraient des habitants fuyant la zone en voiture, tandis que les colonies de vacances nombreuses dans la zone ont reçu un ordre d'évacuation.
- "Éviter les victimes" -
Un dernier foyer s'est déclenché en début de soirée plus au nord sur la côte orientale de l'Attique, autour de la localité balnéaire de Kalamos.
Toutes ces zones étaient en début de soirée recouvertes d'épais nuages de fumée, tandis que le trafic routier et l'alimentation en électricité y étaient perturbés.
"Je suis préoccupé par le déclenchement en parallèle de ces foyers", a affirmé M. Tsipras, dont le ministre adjoint à l'Intérieur, Nikos Toskas, avait plus tôt laissé entendre que les feux pourraient être d'origine criminelle.
"Nous attendons de meilleurs conditions météo mardi", a relevé ce dernier devant les caméras de télévision.
Ces incendies ont été attisés par des vents violents, avec des rafales de plus de 60 km/h, tandis qu'une vague de chaleur a fait grimper les températures jusqu'à autour de 40 degrés Celsius. Les services météo prévoyaient une accalmie au niveau des vents à partir de la nuit.
"Nous faisons face à une situation extrême, très difficile" avait relevé sur les ondes d'Ert, la télévision publique, un responsable des pompiers de la région d'Athènes, Achille Tzouvaras.
"Il y aura des dégâts, mais nous devons éviter les victimes", avait-il ajouté, se plaignant de ce que les habitants de la zone touchée n'obéissent pas tous aux ordres d'évacuation donnés par les autorités.
La canicule a aussi privé les touristes de l'accès à l'Acropole, le fleuron touristique d'Athènes, dimanche après-midi et lundi pendant plusieurs heures.
Les incendies de forêt et de maquis sont récurrents en Grèce l'été, notamment dans les zones vertes entourant la capitale.
"J'ai été informé d'une situation très difficile en Attique", la région d'Athènes, "avec trois fronts d'incendie, toutes les forces sont mobilisées pour (y) faire face", a réagi M. Tsipras dans un message télévisé de Mostar, en Bosnie, où il venait d'entamer une visite.
"La situation est critique pour la région de la capitale", a également jugé sur la chaîne de télévision Alter le secrétaire général à la Protection civile, Yannis Kapakis, précisant que des renforts étaient acheminés du nord de la Grèce.
En début de soirée, quelque 300 pompiers étaient déployés sur les divers fronts qui évoluent tous "dans des zones habitées", assistés jusqu'à la tombée de la nuit de huit avions et de neuf hélicoptères, a expliqué la cellule des pompiers.
Le premier feu, qui s'est déclaré en fin de matinée dans une forêt de pins du mont Gerania, au-dessus de la station balnéaire de Kineta, à 55km à l'ouest d'Athènes, continuait dans la soirée à progresser sur un front de plusieurs kilomètres, descendant vers la mer, en bordure de l'autoroute vers le canal de Corinthe et le Péloponnèse.
"Il y a eu des dégâts, des maisons et voitures ont brûlé", a déclaré le maire de cette localité, Grigoris Stamoulis, à la chaîne de télévision Skaï. Trois lotissements, surtout de résidences secondaires, ont été évacués et la municipalité a ouvert des locaux pour accueillir leurs habitants.
Les pompiers se battaient aussi pour protéger les zones habitées autour de la station balnéaire de Néa Voutza, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de la capitale. Les télévisions montraient des habitants fuyant la zone en voiture, tandis que les colonies de vacances nombreuses dans la zone ont reçu un ordre d'évacuation.
- "Éviter les victimes" -
Un dernier foyer s'est déclenché en début de soirée plus au nord sur la côte orientale de l'Attique, autour de la localité balnéaire de Kalamos.
Toutes ces zones étaient en début de soirée recouvertes d'épais nuages de fumée, tandis que le trafic routier et l'alimentation en électricité y étaient perturbés.
"Je suis préoccupé par le déclenchement en parallèle de ces foyers", a affirmé M. Tsipras, dont le ministre adjoint à l'Intérieur, Nikos Toskas, avait plus tôt laissé entendre que les feux pourraient être d'origine criminelle.
"Nous attendons de meilleurs conditions météo mardi", a relevé ce dernier devant les caméras de télévision.
Ces incendies ont été attisés par des vents violents, avec des rafales de plus de 60 km/h, tandis qu'une vague de chaleur a fait grimper les températures jusqu'à autour de 40 degrés Celsius. Les services météo prévoyaient une accalmie au niveau des vents à partir de la nuit.
"Nous faisons face à une situation extrême, très difficile" avait relevé sur les ondes d'Ert, la télévision publique, un responsable des pompiers de la région d'Athènes, Achille Tzouvaras.
"Il y aura des dégâts, mais nous devons éviter les victimes", avait-il ajouté, se plaignant de ce que les habitants de la zone touchée n'obéissent pas tous aux ordres d'évacuation donnés par les autorités.
La canicule a aussi privé les touristes de l'accès à l'Acropole, le fleuron touristique d'Athènes, dimanche après-midi et lundi pendant plusieurs heures.
Les incendies de forêt et de maquis sont récurrents en Grèce l'été, notamment dans les zones vertes entourant la capitale.