A gauche Frédéric Mor, DG sur le départ, et à droite son successeur Éric Dumas.
FAAA, le 30 juillet 2015 - Le directeur général d'Aéroport de Tahiti change ce weekend. Eric Dumas prend la tête de notre aéroport international. Un nouveau DG après que le nouveau président du CA, Jean-Christophe Bouissou a été nommé en mai.
Le 1er aout à minuit, le DG de l'aéroport de Faa'a, Frédéric Mor, passera la main. La direction générale d'Aéroport de Tahiti (ADT) sera reprise par Éric Dumas, son actuel directeur d'exploitation. Cette fois pas de limogeage : l'ancien DG retourne chez lui à Paris. Il est nommé au siège d'Egis, l'exploitant de notre aéroport international, afin de "développer de nouvelles concessions aéroportuaires à l'international".
Un changement en douceur qui donne l'occasion de tirer le bilan de ses 5 ans à la tête d'ADT. Un bilan qu'il présente comme très positif, en cinq points :
- Alors qu'avant la reprise de l'aéroport par Egis, il souffrait "d'une instabilité chronique", sa gestion aurait permis un retour de la stabilité pour les entreprises dépendantes de cette infrastructure. D'autant que "l'arrivée du Pays au conseil d'administration d'ADT en mai, avec le président Fritch et les ministre Albert Solia et Jean-Christophe Bouissou, qui est aussi nommé président du CA, assoie davantage la stabilité de la gouvernance de cette entreprise."
- ADT a repris toutes les tâches qui incombent généralement à un gestionnaire et qui étaient auparavant éparpillées entre plusieurs entreprises. L'ancien DG cite l'entretien des pistes et du balisage, l'affectation des ressources… Il souligne que cette reprise en main a été faite en reprenant tout le personnel concerné, qui a été professionnalisé grâce à "5000 à 7000 heures de formations chaque année, en Polynésie ou en métropole."
- Les relations de l'entreprise avec ses 200 salariés ont radicalement changé. Depuis un accord d'entreprise signé en mai 2014, ADT a mis fin à l'avancement automatique, qui a été changé pour un système d'augmentation et de management en fonction de la performance, et un intéressement représentant 5% du résultat de l'entreprise avant impôt.
- Financièrement, en cinq ans l'aéroport a retrouvé son équilibre financier et fait des bénéfices. Des profits "mis au service de la collectivité au travers d'importants investissements que nous pouvons faire parce que nous avons retrouvé la confiance des établissements bancaires".
- "Nous avons aujourd'hui une vision pour notre entreprise. Nous savons où nous allons, quels travaux réaliser et comment les financer."
6 MILLIARDS D'INVESTISSEMENTS ENTRE 2011 ET 2017
Éric Dumas s'inscrit dans la continuité de ce bilan et de cette vision. Âgé de 50 ans et titulaire d'un master en management des organisations, il a travaillé dans les deux aéroports de Lyon entre 1989 et 2012, et a même dirigé le petit aéroport d'aviation d'affaires de Lyon-Bron pendant 6 ans. Il a rejoint ADT en 2013 au poste de directeur d'exploitation "ce qui représente 80% de l'activité d'ADT".
Il promet d'assurer "une continuité dans la gouvernance de l'entreprise" et de "ne pas fléchir d'un iota la courbe impulsée par mes prédécesseurs". En pratique, cela signifie qu'il souhaite poursuivre la professionnalisation des effectifs et les investissements rendus possibles par "notre bonne tenue financière ce qui permet d'obtenir des taux très satisfaisants de la part des banques". Il se félicite même d'arriver au moment où la gestion de l'aéroport sera la plus simple, expliquant que "les conditions sont idéales pour une prise de fonction".
Du coup, après une première tranche d'investissements de 3 milliards Fcfp dans "des travaux moins visibles du grand public, comme la rénovation de la piste", l'entreprise va s'attaquer à la partie la plus visible, arrivée internationale, duty free, zone commerciale du grand hall, pour 3 milliards de francs supplémentaires.
Le 1er aout à minuit, le DG de l'aéroport de Faa'a, Frédéric Mor, passera la main. La direction générale d'Aéroport de Tahiti (ADT) sera reprise par Éric Dumas, son actuel directeur d'exploitation. Cette fois pas de limogeage : l'ancien DG retourne chez lui à Paris. Il est nommé au siège d'Egis, l'exploitant de notre aéroport international, afin de "développer de nouvelles concessions aéroportuaires à l'international".
Un changement en douceur qui donne l'occasion de tirer le bilan de ses 5 ans à la tête d'ADT. Un bilan qu'il présente comme très positif, en cinq points :
- Alors qu'avant la reprise de l'aéroport par Egis, il souffrait "d'une instabilité chronique", sa gestion aurait permis un retour de la stabilité pour les entreprises dépendantes de cette infrastructure. D'autant que "l'arrivée du Pays au conseil d'administration d'ADT en mai, avec le président Fritch et les ministre Albert Solia et Jean-Christophe Bouissou, qui est aussi nommé président du CA, assoie davantage la stabilité de la gouvernance de cette entreprise."
- ADT a repris toutes les tâches qui incombent généralement à un gestionnaire et qui étaient auparavant éparpillées entre plusieurs entreprises. L'ancien DG cite l'entretien des pistes et du balisage, l'affectation des ressources… Il souligne que cette reprise en main a été faite en reprenant tout le personnel concerné, qui a été professionnalisé grâce à "5000 à 7000 heures de formations chaque année, en Polynésie ou en métropole."
- Les relations de l'entreprise avec ses 200 salariés ont radicalement changé. Depuis un accord d'entreprise signé en mai 2014, ADT a mis fin à l'avancement automatique, qui a été changé pour un système d'augmentation et de management en fonction de la performance, et un intéressement représentant 5% du résultat de l'entreprise avant impôt.
- Financièrement, en cinq ans l'aéroport a retrouvé son équilibre financier et fait des bénéfices. Des profits "mis au service de la collectivité au travers d'importants investissements que nous pouvons faire parce que nous avons retrouvé la confiance des établissements bancaires".
- "Nous avons aujourd'hui une vision pour notre entreprise. Nous savons où nous allons, quels travaux réaliser et comment les financer."
6 MILLIARDS D'INVESTISSEMENTS ENTRE 2011 ET 2017
Éric Dumas s'inscrit dans la continuité de ce bilan et de cette vision. Âgé de 50 ans et titulaire d'un master en management des organisations, il a travaillé dans les deux aéroports de Lyon entre 1989 et 2012, et a même dirigé le petit aéroport d'aviation d'affaires de Lyon-Bron pendant 6 ans. Il a rejoint ADT en 2013 au poste de directeur d'exploitation "ce qui représente 80% de l'activité d'ADT".
Il promet d'assurer "une continuité dans la gouvernance de l'entreprise" et de "ne pas fléchir d'un iota la courbe impulsée par mes prédécesseurs". En pratique, cela signifie qu'il souhaite poursuivre la professionnalisation des effectifs et les investissements rendus possibles par "notre bonne tenue financière ce qui permet d'obtenir des taux très satisfaisants de la part des banques". Il se félicite même d'arriver au moment où la gestion de l'aéroport sera la plus simple, expliquant que "les conditions sont idéales pour une prise de fonction".
Du coup, après une première tranche d'investissements de 3 milliards Fcfp dans "des travaux moins visibles du grand public, comme la rénovation de la piste", l'entreprise va s'attaquer à la partie la plus visible, arrivée internationale, duty free, zone commerciale du grand hall, pour 3 milliards de francs supplémentaires.
Remise aux normes internationales, la piste de l'aéroport de Tahiti Faa'a sera même susceptible d'accueillir l'A380.
6 ans de travaux, 6 milliards de francs
- en 2010 : état des lieux des choses à refaire, business plan, rétablissement des finances
- 2011 - 2014 : rénovation de la piste (lignes de balisage axial, parking avion, taxi runway…)
- 2015 : rénovation de la zone arrivée ; concours d'architecte (lancé cette semaine) pour moderniser la zone publique et commerciale ; en septembre/octobre lancement des travaux pour les zones VIP, l'étage des départs internationaux et la zone fret
- 2016-2017 : réaménagement des accès routiers et des parkings publics (1,5 milliard) ; réalisation du nouveau hall public
- en 2010 : état des lieux des choses à refaire, business plan, rétablissement des finances
- 2011 - 2014 : rénovation de la piste (lignes de balisage axial, parking avion, taxi runway…)
- 2015 : rénovation de la zone arrivée ; concours d'architecte (lancé cette semaine) pour moderniser la zone publique et commerciale ; en septembre/octobre lancement des travaux pour les zones VIP, l'étage des départs internationaux et la zone fret
- 2016-2017 : réaménagement des accès routiers et des parkings publics (1,5 milliard) ; réalisation du nouveau hall public
Les trois aéroports des îles en gestion
ADT a renouvelé pour cinq ans son contrat de gestion avec l'État pour trois aéroports des îles, et y dirige aussi des travaux financés par l'État :
- Bora Bora : en 2016 l'aéroport sera branché sur le réseau d'eau de la commune grâce à deux tuyaux tirés dans le lagon. Il y a aussi des travaux en cours pour la rénovation des toilettes et du plafond, et des plans pour la construction d'un nouveau ponton et une rénovation du revêtement de la piste.
- Raiatea : Un chantier d'entretien est presque terminé
- Rangiroa : resurfaçage du parking avion terminé en 2016
ADT a renouvelé pour cinq ans son contrat de gestion avec l'État pour trois aéroports des îles, et y dirige aussi des travaux financés par l'État :
- Bora Bora : en 2016 l'aéroport sera branché sur le réseau d'eau de la commune grâce à deux tuyaux tirés dans le lagon. Il y a aussi des travaux en cours pour la rénovation des toilettes et du plafond, et des plans pour la construction d'un nouveau ponton et une rénovation du revêtement de la piste.
- Raiatea : Un chantier d'entretien est presque terminé
- Rangiroa : resurfaçage du parking avion terminé en 2016