Des militants de Greenpeace appelent l’Unesco à sauver la grande barrière de corail © AFP PHOTO / Greg WOOD
Paris, France | AFP | vendredi 29/05/2015 - L'Unesco a demandé à l'Australie de lui préciser d'ici fin 2016 les progrès réalisés dans la protection de la Grande barrière de corail mais ne place pas le site sur sa liste du patrimoine naturel en péril, selon un projet de décision publié vendredi.
L'Australie devra remettre au Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, "d'ici au 1er décembre 2016", un rapport faisant le point sur les progrès réalisés afin de "confirmer que la mise en œuvre du plan (de protection) a été efficace", indique ce texte.
Le projet de décision salue les mesures prises par l'Australie mais souligne qu'elle doit "mettre en œuvre, rigoureusement, tous ses engagements".
Quelques heures avant la publication de ce projet de décision, l'Australie s'était dite certaine d'en avoir fait assez pour protéger la Grande barrière et éviter que l'Unesco ne la place sur sa liste du patrimoine naturel en péril.
Le ministre australien de l'Environnement, Greg Hunt, a salué samedi le projet de décision de l'Unesco, y voyant là "un soutien massif" à l'action du gouvernement.
"Nous voulons nous assurer que nous continuons à nous mobiliser, et introduire à cet égard une certaine dose de surveillance internationale sur le long terme est, je pense, particulièrement précieux", a-t-il ajouté.
Le pays a présenté en mars dernier un plan de protection sur 35 ans de la Grande barrière, le plus grand récif corallien au monde et attraction touristique très prisée. Il interdit, de manière totale et définitive, tout déversement de déchets de dragage et fixe des objectifs en matière d'amélioration de la qualité de l'eau et de protection de la vie marine.
M. Hunt a indiqué qu'il irait nager au tuba dans la journée sur la Grande barrière "juste pour avoir un moment à (lui) afin de reconnaître que quoi que nous fassions, la nature le fait mieux".
L'Unesco s'était inquiétée en 2013 des menaces croissantes pesant sur ce site d'une très grande richesse marine, inscrit depuis 1981 au patrimoine de l'humanité, et doit prendre une décision définitive en juin.
"L'Unesco a pris la bonne décision: il est normal que le statut de la Grande barrière de corail soit déterminé par l'état réel de ses précieux coraux et de sa vie marine", a estimé Dermot O'Gorman, directeur général du WWF Australie, cité dans un communiqué de l'ONG. "L'annonce de l'Unesco va maintenir la pression sur le gouvernement australien pour que ses engagements se traduisent par des actes concrets."
Selon le WWF, la Grande barrière a "perdu plus de la moitié de sa couverture corallienne" ces trente dernières années et a vu décliner ses populations de dauphins, de dugongs (mammifères marins) et de requins.
L'Australie devra remettre au Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, "d'ici au 1er décembre 2016", un rapport faisant le point sur les progrès réalisés afin de "confirmer que la mise en œuvre du plan (de protection) a été efficace", indique ce texte.
Le projet de décision salue les mesures prises par l'Australie mais souligne qu'elle doit "mettre en œuvre, rigoureusement, tous ses engagements".
Quelques heures avant la publication de ce projet de décision, l'Australie s'était dite certaine d'en avoir fait assez pour protéger la Grande barrière et éviter que l'Unesco ne la place sur sa liste du patrimoine naturel en péril.
Le ministre australien de l'Environnement, Greg Hunt, a salué samedi le projet de décision de l'Unesco, y voyant là "un soutien massif" à l'action du gouvernement.
"Nous voulons nous assurer que nous continuons à nous mobiliser, et introduire à cet égard une certaine dose de surveillance internationale sur le long terme est, je pense, particulièrement précieux", a-t-il ajouté.
Le pays a présenté en mars dernier un plan de protection sur 35 ans de la Grande barrière, le plus grand récif corallien au monde et attraction touristique très prisée. Il interdit, de manière totale et définitive, tout déversement de déchets de dragage et fixe des objectifs en matière d'amélioration de la qualité de l'eau et de protection de la vie marine.
M. Hunt a indiqué qu'il irait nager au tuba dans la journée sur la Grande barrière "juste pour avoir un moment à (lui) afin de reconnaître que quoi que nous fassions, la nature le fait mieux".
L'Unesco s'était inquiétée en 2013 des menaces croissantes pesant sur ce site d'une très grande richesse marine, inscrit depuis 1981 au patrimoine de l'humanité, et doit prendre une décision définitive en juin.
"L'Unesco a pris la bonne décision: il est normal que le statut de la Grande barrière de corail soit déterminé par l'état réel de ses précieux coraux et de sa vie marine", a estimé Dermot O'Gorman, directeur général du WWF Australie, cité dans un communiqué de l'ONG. "L'annonce de l'Unesco va maintenir la pression sur le gouvernement australien pour que ses engagements se traduisent par des actes concrets."
Selon le WWF, la Grande barrière a "perdu plus de la moitié de sa couverture corallienne" ces trente dernières années et a vu décliner ses populations de dauphins, de dugongs (mammifères marins) et de requins.