Une cérémonie à l'américaine très réussie
PAPEETE, le 27 août 2015 - La troisième promotion diplômée de l'École de Commerce de Tahiti et la première promotion de la licence de la CCISM ont reçu ce jeudi leurs attestations de réussites lors d'une cérémonie organisée à la Présidence, avec la participation active d'Édouard Fritch.
23 étudiants des programme Bac+3 de la CCISM ont reçu leurs diplômes ce jeudi, ou du moins leur attestation de réussite en attendant que l'administration finalise le vrai document. Huit de ces étudiants venaient de l'École de Commerce de Tahiti et 15 autres de la licence Éco-Gestion qu'a ouvert la CCISM il y a un an.
La cérémonie était très inspirée des traditions américaines, avec discours des directeurs, du Président et des majors de promo. Les partenaires et parrains de "l'Université des métiers" de la CCISM ont aussi remis divers cadeaux aux diplômés, dont une chevalière pour chaque élèves de l'ECT ainsi que des billets d'avion ATN pour les majors des deux promotions. Habillés en robe académique, les étudiants diplômés ont même procédé à un très photogénique lancé de chapeau…
ÉMOTIONS ET PATRIOTISME
L'effet final était très réussi puisque les étudiants ont fait part de leur grande émotion, partagée par leurs proches qui avaient fait le déplacement et les équipes pédagogiques, qu'ils ont tous tenu à remercier chaleureusement.
La localisation de la cérémonie à la Présidence a aussi permis un grand élan patriotique. Édouard Fritch a ainsi reconnu dans son discours que les hommes politiques, "dont je fais partie", avaient passablement mis à mal l'économie du Pays ce qui handicapait les chances de ces jeunes de trouver un emploi, tout en promettant tout faire pour relancer les investissements. Il a aussi appelé les étudiants à "croire en leur Pays, où tout est à faire". Les étudiants ont répondu favorablement à cette exhortation, la force de leur jeunesse étant d'avoir plein de projets en tête et aucun doute sur leurs chances de les réussir... Une énergie belle à voir chez ces jeunes Polynésiens qui formeront les futurs cadres de nos entreprises et de nos administrations.
23 étudiants des programme Bac+3 de la CCISM ont reçu leurs diplômes ce jeudi, ou du moins leur attestation de réussite en attendant que l'administration finalise le vrai document. Huit de ces étudiants venaient de l'École de Commerce de Tahiti et 15 autres de la licence Éco-Gestion qu'a ouvert la CCISM il y a un an.
La cérémonie était très inspirée des traditions américaines, avec discours des directeurs, du Président et des majors de promo. Les partenaires et parrains de "l'Université des métiers" de la CCISM ont aussi remis divers cadeaux aux diplômés, dont une chevalière pour chaque élèves de l'ECT ainsi que des billets d'avion ATN pour les majors des deux promotions. Habillés en robe académique, les étudiants diplômés ont même procédé à un très photogénique lancé de chapeau…
ÉMOTIONS ET PATRIOTISME
L'effet final était très réussi puisque les étudiants ont fait part de leur grande émotion, partagée par leurs proches qui avaient fait le déplacement et les équipes pédagogiques, qu'ils ont tous tenu à remercier chaleureusement.
La localisation de la cérémonie à la Présidence a aussi permis un grand élan patriotique. Édouard Fritch a ainsi reconnu dans son discours que les hommes politiques, "dont je fais partie", avaient passablement mis à mal l'économie du Pays ce qui handicapait les chances de ces jeunes de trouver un emploi, tout en promettant tout faire pour relancer les investissements. Il a aussi appelé les étudiants à "croire en leur Pays, où tout est à faire". Les étudiants ont répondu favorablement à cette exhortation, la force de leur jeunesse étant d'avoir plein de projets en tête et aucun doute sur leurs chances de les réussir... Une énergie belle à voir chez ces jeunes Polynésiens qui formeront les futurs cadres de nos entreprises et de nos administrations.
Moana, père de la jeune Vaimalama
"Ma fille vient de recevoir son diplôme de licence, je suis très fier d'elle. Ce n'est pas moi qui l'ai poussé à faire ces études, c'était son choix, et nous les parents on ne peut que valider. Je n'ai pas eu cette chance-là, donc je suis content pour elle. Et puis la cérémonie est pas mal, ça fait penser aux États-Unis, et c'est bien pour eux aussi. Maintenant ma fille s'est inscrite à l'université pour un master en management, elle veut aller jusqu'au bout. Mais moi je n'ai pas vraiment d'ambition pour elle, je veux juste qu'elle trouve du travail, parce que aujourd'hui c'est de plus en plus difficile, avec tous ces jeunes diplômés qui arrivent sur le marché, ça va être de plus en plus difficile.
J'ai une autre fille qui n'est qu'en CM2, et j'espère qu'elle suivra le même chemin que sa grande sœur !"
"Ma fille vient de recevoir son diplôme de licence, je suis très fier d'elle. Ce n'est pas moi qui l'ai poussé à faire ces études, c'était son choix, et nous les parents on ne peut que valider. Je n'ai pas eu cette chance-là, donc je suis content pour elle. Et puis la cérémonie est pas mal, ça fait penser aux États-Unis, et c'est bien pour eux aussi. Maintenant ma fille s'est inscrite à l'université pour un master en management, elle veut aller jusqu'au bout. Mais moi je n'ai pas vraiment d'ambition pour elle, je veux juste qu'elle trouve du travail, parce que aujourd'hui c'est de plus en plus difficile, avec tous ces jeunes diplômés qui arrivent sur le marché, ça va être de plus en plus difficile.
J'ai une autre fille qui n'est qu'en CM2, et j'espère qu'elle suivra le même chemin que sa grande sœur !"
Sa fille reçoit son diplôme
Kenny Liaut, major de la promotion 2015 de l'ECT
"Je ne m'attendait pas du tout à être major, il y a beaucoup d'autres élèves qui sont très bons. D'autant que pour tout vous dire, au lycée j'ai eu mon bac au repêchage. Le fait d'avoir échoué m'a donné la volonté de tout donner ensuite, et ça a donné ce résultat. Ce qui m'a révélé aussi c'est l'encadrement, les nombreuses périodes de stage… C'est un tout qui nous a permis à tous de réussir.
Maintenant je vais chercher du travail sur l'île de Tahiti, plus précisément dans le marketing. J'ai un profil LinkedIn à jour sur lequel les employeurs peuvent me contacter."
"Je ne m'attendait pas du tout à être major, il y a beaucoup d'autres élèves qui sont très bons. D'autant que pour tout vous dire, au lycée j'ai eu mon bac au repêchage. Le fait d'avoir échoué m'a donné la volonté de tout donner ensuite, et ça a donné ce résultat. Ce qui m'a révélé aussi c'est l'encadrement, les nombreuses périodes de stage… C'est un tout qui nous a permis à tous de réussir.
Maintenant je vais chercher du travail sur l'île de Tahiti, plus précisément dans le marketing. J'ai un profil LinkedIn à jour sur lequel les employeurs peuvent me contacter."
Tehau Sanford, major de promo de la licence Droit, Ecogestion, Commerce et Développement International
"Il faut savoir que je n'avais jamais été premier de la classe auparavant, je ne m'y attendais pas du tout. Quand on a eu les notes de nos examens au fur et à mesure j'ai vu que j'avais bien réussi, malgré la diversité des matières, du marketing à la comptabilité… il fallait vraiment être bon partout. Je suis très fier d'être major aujourd'hui ! Ce qui m'a plu dans cette licence et qui explique peut-être mon résultat, c'est qu'elle était dans la continuité de mon BTS en commerce international, et que je voulais avoir une licence avant d'aborder le marché du travail.
Ce qui m'a beaucoup marqué aussi c'est la manière d'enseigner des profs, ils avaient chacun leur propre pédagogie, mais c'était pour nous faire grandir et être plus autonomes. Il y a aussi une très bonne ambiance dans l'école et dans la classe, on se sent à l'aise. Maintenant je pense partir un an en Australie pour voir ce qu'il se passe là-bas, puis commencer ma carrière en métropole avant de revenir au Fenua avec ces talents supplémentaires."
"Il faut savoir que je n'avais jamais été premier de la classe auparavant, je ne m'y attendais pas du tout. Quand on a eu les notes de nos examens au fur et à mesure j'ai vu que j'avais bien réussi, malgré la diversité des matières, du marketing à la comptabilité… il fallait vraiment être bon partout. Je suis très fier d'être major aujourd'hui ! Ce qui m'a plu dans cette licence et qui explique peut-être mon résultat, c'est qu'elle était dans la continuité de mon BTS en commerce international, et que je voulais avoir une licence avant d'aborder le marché du travail.
Ce qui m'a beaucoup marqué aussi c'est la manière d'enseigner des profs, ils avaient chacun leur propre pédagogie, mais c'était pour nous faire grandir et être plus autonomes. Il y a aussi une très bonne ambiance dans l'école et dans la classe, on se sent à l'aise. Maintenant je pense partir un an en Australie pour voir ce qu'il se passe là-bas, puis commencer ma carrière en métropole avant de revenir au Fenua avec ces talents supplémentaires."
Edouard Fritch, hôte de la cérémonie de graduation
"C'est avec grand plaisir bien sûr que l'on reçoit ces jeunes à la présidence, qui aujourd'hui après trois années de formation à l'école de commerce vont être titrés. Et mieux, j'ai cru comprendre que la moitié a déjà trouvé des emplois et est en train de passer au stade du boulot. Et il y en a certains qui veulent aller beaucoup plus loin et attaquer des masters, et c'est bien.
C'est une fierté pour le Pays, et c'est un souci aussi pour être franc. Naturellement, l'obligation que nous avons, nous, c'est de leur donner du travail, et les conditions aujourd'hui ne sont pas idéales pour accueillir tous ces jeunes qui se sont défoncés pour être diplômés aujourd'hui. Mais je suis heureux, en plus ils sont tout beau !"
"C'est avec grand plaisir bien sûr que l'on reçoit ces jeunes à la présidence, qui aujourd'hui après trois années de formation à l'école de commerce vont être titrés. Et mieux, j'ai cru comprendre que la moitié a déjà trouvé des emplois et est en train de passer au stade du boulot. Et il y en a certains qui veulent aller beaucoup plus loin et attaquer des masters, et c'est bien.
C'est une fierté pour le Pays, et c'est un souci aussi pour être franc. Naturellement, l'obligation que nous avons, nous, c'est de leur donner du travail, et les conditions aujourd'hui ne sont pas idéales pour accueillir tous ces jeunes qui se sont défoncés pour être diplômés aujourd'hui. Mais je suis heureux, en plus ils sont tout beau !"
Marko Gabou, responsable des études de l'ECT
Cette cérémonie a toujours lieu à la présidence ?
"C'est la troisième fois que nous faisons cette cérémonie puisque c'est la troisième promotion de l'Ecole de Commerce de Tahiti, et à chaque fois nous l'avons fait à la Présidence. C'est une tradition, puisque c'est l'école du Pays, et pour les élèves c'est une consécration."
Le major de promotion explique qu'il était mauvais élève au lycée. Comment l'ECT a fait pour révéler son potentiel ?
"Le secret essentiellement est qu'on les coache et qu'on les suit de très près, et ça marche très bien."
C'est la troisième promotion, que sont devenus les élèves des deux premières années ?
"En général, ce qu'on a en matière d'insertion à l'ECT c'est, à un an, on a entre 60 et 70% des étudiants qui sont en CDD ou en CDI. Les autres continuent leurs études. Je ne connais pas de chômeurs chez les anciens."
Cette cérémonie a toujours lieu à la présidence ?
"C'est la troisième fois que nous faisons cette cérémonie puisque c'est la troisième promotion de l'Ecole de Commerce de Tahiti, et à chaque fois nous l'avons fait à la Présidence. C'est une tradition, puisque c'est l'école du Pays, et pour les élèves c'est une consécration."
Le major de promotion explique qu'il était mauvais élève au lycée. Comment l'ECT a fait pour révéler son potentiel ?
"Le secret essentiellement est qu'on les coache et qu'on les suit de très près, et ça marche très bien."
C'est la troisième promotion, que sont devenus les élèves des deux premières années ?
"En général, ce qu'on a en matière d'insertion à l'ECT c'est, à un an, on a entre 60 et 70% des étudiants qui sont en CDD ou en CDI. Les autres continuent leurs études. Je ne connais pas de chômeurs chez les anciens."