Le Tahoera’a Huiraatira adresse tous ses encouragements à la population durement éprouvée par les intempéries. Des centaines de familles ont tout perdu à la suite des pluies torrentielles qui se sont abattues sur Tahiti.
Si la violence de ces épisodes météorologiques n’est pas toujours prévisible, en revanche c’est le rôle des autorités de les prévoir, car c’est leur rôle de se doter des moyens pour y faire face, au nom du vieux principe qui veut que “gouverner c’est prévoir”.
C’est pour cette raison que le Tahoera’a Huiraatira s’est opposé au démantèlement du Compte d’Aide aux Victimes des Calamités, le CAVC. Ce fond permettait d’indemniser les populations touchées, sans passer par une longue procédure de vote des moyens qui en retarde la mise en oeuvre et l’efficacité. Le gouvernement a décidé de supprimer ce compte spécial par décision adoptée à l’assemblée le 1er décembre 2016 par la majorité Tapura, en ne tenant pas compte de l’avis de l’opposition, notamment du Tahoera’a Huiraatira.
Ce fonds spécial, créé le 1er juin 1992, était un outil efficace permettant au gouvernement d’agir sans attendre et d’actionner les premiers mécanismes de secours et de solidarité. Edouard Fritch a préféré supprimer ce compte et verser la somme d’1 milliard dans le budget général du pays. La situation tragique du CAVC était déjà apparue en janvier 2016 lorsque le pays s’est retrouvé dans l’incapacité de faire face aux secours lors des inondations qui ont affecté la côte est. Plutôt que d’abonder le compte pour pouvoir répondre à l’urgence, Edouard Fritch a préféré le supprimer, privant ainsi la collectivité d’un outil efficace et rapide.
Les polynésiens payent au prix fort l’arrogance et le mépris
En prévision de la saison cyclonique et pour anticiper des risques connus, le Tahoera’a Huiraatira par la voix de Jean Temauri avait anticipé ce qui vient de se produire. Lors des débats budgétaires en décembre 2015, Jean Temauri avait déposé plusieurs amendements modifiant le chapitre 914 portant sur les réseaux et équipements structurants dont trois concernaient les problèmes sur Tenaho et Nahoata :
• L’amendement n°9 proposait de créer une autorisation de programme pour mettre en oeuvre les études et travaux de sécurisation du lotissement Tenaho à Pirae
• L'amendement n°10 proposait de créer une autorisation de programme pour mettre en oeuvre le curage de la rivière Nahoata en amont du lotissement Tenaho à Pirae
• L’amendement n°12 proposait de créer une autorisation de programme destinée à l’extension du lotissement Tenaho en vue de la décohabitation, c’est-à-dire pour réduire la promiscuité des familles et améliorer la sécurité du lotissement.
Les amendements ont tous été rejetés par le Tapura, après que notre représentant Jean Temauri se soit fait railler par le président-maire de Pirae, par Jean Christophe Bouissou et René Temeharo.
En réponse à Jean Temauri, le président Edouard Fritch déclarait en séance le 10 décembre : ”Je demande au ministre de l’équipement de ne surtout pas se hasarder à toucher cette partie de la rivière. Complètement en amont ça a été fait, et en aval, en ce moment nous sommes entrain de travailler dessus”. Et Edouard Fritch d’ajouter : “Je remercie le représentant Jean Temauri de penser à ma commune de Pirae, ce qui me touche énormément. J’en suis ému. Mais je sais que vous êtes entrain de chasser sur mon terrain !” Quant à René Temeharo, il raillait encore plus : “Le problème Jean, c’est que tu ne connais pas le fondement de ce dossier sur Tenaho. Tout simplement ! Donc, je trouve regrettable que tu insistes sur quelque chose que tu ne connais pas vraiment, et ça je tiens à le dire !”
Le résultat de cette arrogance on vient de le voir ce week-end ! Les Polynésiens de Nahoata payent aujourd’hui au prix fort de ce mépris politique. Cette catastrophe aurait probablement pu être évitée.
Si la violence de ces épisodes météorologiques n’est pas toujours prévisible, en revanche c’est le rôle des autorités de les prévoir, car c’est leur rôle de se doter des moyens pour y faire face, au nom du vieux principe qui veut que “gouverner c’est prévoir”.
C’est pour cette raison que le Tahoera’a Huiraatira s’est opposé au démantèlement du Compte d’Aide aux Victimes des Calamités, le CAVC. Ce fond permettait d’indemniser les populations touchées, sans passer par une longue procédure de vote des moyens qui en retarde la mise en oeuvre et l’efficacité. Le gouvernement a décidé de supprimer ce compte spécial par décision adoptée à l’assemblée le 1er décembre 2016 par la majorité Tapura, en ne tenant pas compte de l’avis de l’opposition, notamment du Tahoera’a Huiraatira.
Ce fonds spécial, créé le 1er juin 1992, était un outil efficace permettant au gouvernement d’agir sans attendre et d’actionner les premiers mécanismes de secours et de solidarité. Edouard Fritch a préféré supprimer ce compte et verser la somme d’1 milliard dans le budget général du pays. La situation tragique du CAVC était déjà apparue en janvier 2016 lorsque le pays s’est retrouvé dans l’incapacité de faire face aux secours lors des inondations qui ont affecté la côte est. Plutôt que d’abonder le compte pour pouvoir répondre à l’urgence, Edouard Fritch a préféré le supprimer, privant ainsi la collectivité d’un outil efficace et rapide.
Les polynésiens payent au prix fort l’arrogance et le mépris
En prévision de la saison cyclonique et pour anticiper des risques connus, le Tahoera’a Huiraatira par la voix de Jean Temauri avait anticipé ce qui vient de se produire. Lors des débats budgétaires en décembre 2015, Jean Temauri avait déposé plusieurs amendements modifiant le chapitre 914 portant sur les réseaux et équipements structurants dont trois concernaient les problèmes sur Tenaho et Nahoata :
• L’amendement n°9 proposait de créer une autorisation de programme pour mettre en oeuvre les études et travaux de sécurisation du lotissement Tenaho à Pirae
• L'amendement n°10 proposait de créer une autorisation de programme pour mettre en oeuvre le curage de la rivière Nahoata en amont du lotissement Tenaho à Pirae
• L’amendement n°12 proposait de créer une autorisation de programme destinée à l’extension du lotissement Tenaho en vue de la décohabitation, c’est-à-dire pour réduire la promiscuité des familles et améliorer la sécurité du lotissement.
Les amendements ont tous été rejetés par le Tapura, après que notre représentant Jean Temauri se soit fait railler par le président-maire de Pirae, par Jean Christophe Bouissou et René Temeharo.
En réponse à Jean Temauri, le président Edouard Fritch déclarait en séance le 10 décembre : ”Je demande au ministre de l’équipement de ne surtout pas se hasarder à toucher cette partie de la rivière. Complètement en amont ça a été fait, et en aval, en ce moment nous sommes entrain de travailler dessus”. Et Edouard Fritch d’ajouter : “Je remercie le représentant Jean Temauri de penser à ma commune de Pirae, ce qui me touche énormément. J’en suis ému. Mais je sais que vous êtes entrain de chasser sur mon terrain !” Quant à René Temeharo, il raillait encore plus : “Le problème Jean, c’est que tu ne connais pas le fondement de ce dossier sur Tenaho. Tout simplement ! Donc, je trouve regrettable que tu insistes sur quelque chose que tu ne connais pas vraiment, et ça je tiens à le dire !”
Le résultat de cette arrogance on vient de le voir ce week-end ! Les Polynésiens de Nahoata payent aujourd’hui au prix fort de ce mépris politique. Cette catastrophe aurait probablement pu être évitée.