Paris, France | AFP | mercredi 20/06/2017 - Le ministre de la Justice François Bayrou a annoncé mercredi matin à l'AFP son départ du gouvernement, indiquant qu'il s'en expliquerait dans une conférence de presse à 17H00.
Son bras droit, Marielle de Sarnez, ministre des Affaires européennes, ne fera pas non plus partie du nouveau gouvernement d'Edouard Philippe, qui sera dévoilé mercredi avant 18H00, a déclaré à l'AFP une source MoDem. Elue dimanche députée de Paris, elle prendra la tête du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, fort de 42 élus.
"J'ai pris la décision de ne pas faire partie du prochain gouvernement. Je donnerai une conférence de presse cet après-midi à 17H00", a déclaré le président du MoDem en assurant que cette décision était la sienne et qu'elle n'avait été dictée par personne, sous-entendu Emmanuel Macron.
Le parti qu'il préside, le MoDem, fait l'objet d'une enquête sur l'emploi de ses assistants parlementaires européens.
"Un choix personnel", "il souhaite se défendre", a réagi sur Europe 1 le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, qui a estimé que ce départ du gouvernement "simplifi[ait] la situation" pour Emmanuel Macron.
Au total, après la démission de la ministre des Armées Sylvie Goulard mardi, ce sont les trois ministres issus du MoDem qui quittent le gouvernement. La question de la participation du parti centriste dans le nouveau gouvernement Philippe n'était pas encore tranchée mercredi matin. Quid aussi de l'avenir de l'alliance scellée entre le MoDem et la République en marche (REM), le mouvement d'Emmanuel Macron ?
La REM dispose à elle seule d'une majorité absolue à l'Assemblée avec 308 sièges.
Mardi, après être tombé des nues en apprenant le départ de Sylvie Goulard du gouvernement, M. Bayrou avait assuré en petit comité qu'il n'avait pas du tout l'intention de renoncer à son portefeuille ministériel.
Plusieurs de ses proches avaient toutefois évoqué son découragement croissant et indiqué qu'il ne supportait plus la pression politico-médiatique de l'affaire des assistants parlementaires européens du MoDem alors que, selon lui, il n'a "jamais existé" d'emplois fictifs au sein de son parti.
Le maire de Pau avait présenté la semaine dernière en Conseil des ministres le projet de loi de moralisation de la vie publique, fruit de l'alliance qu'il avait nouée en février en rejoignant Emmanuel Macron. Il devait porter ce texte au Parlement cet été.
Son bras droit, Marielle de Sarnez, ministre des Affaires européennes, ne fera pas non plus partie du nouveau gouvernement d'Edouard Philippe, qui sera dévoilé mercredi avant 18H00, a déclaré à l'AFP une source MoDem. Elue dimanche députée de Paris, elle prendra la tête du groupe MoDem à l'Assemblée nationale, fort de 42 élus.
"J'ai pris la décision de ne pas faire partie du prochain gouvernement. Je donnerai une conférence de presse cet après-midi à 17H00", a déclaré le président du MoDem en assurant que cette décision était la sienne et qu'elle n'avait été dictée par personne, sous-entendu Emmanuel Macron.
Le parti qu'il préside, le MoDem, fait l'objet d'une enquête sur l'emploi de ses assistants parlementaires européens.
"Un choix personnel", "il souhaite se défendre", a réagi sur Europe 1 le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, qui a estimé que ce départ du gouvernement "simplifi[ait] la situation" pour Emmanuel Macron.
Au total, après la démission de la ministre des Armées Sylvie Goulard mardi, ce sont les trois ministres issus du MoDem qui quittent le gouvernement. La question de la participation du parti centriste dans le nouveau gouvernement Philippe n'était pas encore tranchée mercredi matin. Quid aussi de l'avenir de l'alliance scellée entre le MoDem et la République en marche (REM), le mouvement d'Emmanuel Macron ?
La REM dispose à elle seule d'une majorité absolue à l'Assemblée avec 308 sièges.
Mardi, après être tombé des nues en apprenant le départ de Sylvie Goulard du gouvernement, M. Bayrou avait assuré en petit comité qu'il n'avait pas du tout l'intention de renoncer à son portefeuille ministériel.
Plusieurs de ses proches avaient toutefois évoqué son découragement croissant et indiqué qu'il ne supportait plus la pression politico-médiatique de l'affaire des assistants parlementaires européens du MoDem alors que, selon lui, il n'a "jamais existé" d'emplois fictifs au sein de son parti.
Le maire de Pau avait présenté la semaine dernière en Conseil des ministres le projet de loi de moralisation de la vie publique, fruit de l'alliance qu'il avait nouée en février en rejoignant Emmanuel Macron. Il devait porter ce texte au Parlement cet été.