NEW YORK, 2 août 2011 (AFP) - Le service Google+, lancé fin juin par le géant américain des moteurs de recherche, a eu le démarrage le plus fulgurant jamais rencontré par un réseau social, a indiqué mardi un analyste du cabinet ComScore, Andrew Lipsman.
Selon M. Lipsman, qui présentait une étude lors d'une téléconférence organisée par un analyste de Wedbush Securities, "au 24 juillet Google+ était tout près de 25 millions d'utilisateurs, dont 6,5 millions aux Etats-Unis".
A titre de comparaison, il a fallu plus de 22 mois à MySpace pour toucher un public équivalent, 33 mois à Twitter et 37 mois à Facebook, actuellement le roi incontesté du secteur avec plus de 750 millions d'utilisateurs: "Google+ est le plus rapide, de loin, mais il est important de se rendre compte que (...) parfois une croissance lente peut conduire à un fort effet de réseau", et "à ce stade Facebook est le plus stable".
Il a aussi appelé à une mise en perspective, car malgré sa rapidité d'adoption, Google+, lancé en version expérimentale et sur invitation, est encore très loin de ses rivaux, en particulièrement aux Etats-Unis, où LinkedIn, Twitter et MySpace sont environ 5 fois plus gros, avec 30 à 35 millions d'utilisateurs, et loin derrière Facebook (160 millions).
En outre, Google+ est encore loin d'avoir atteint la "masse critique" de 15 à 20% de pénétration à partir de laquelle un tel site peut compter sur une croissance durable et rapide. Une telle "masse critique" représenterait "30 à 40 millions d'utilisateurs, donc ça pourrait prendre un certains temps", a prévenu M. Lipsman.
Enfin Google+ est, logiquement, particulièrement prisé des technophiles déjà amateurs des produits Google, en particulier de la messagerie Gmail et du navigateur Chrome. Aux Etats-Unis ses plus gros foyers de développement sont des hauts lieux de la culture high-tech, comme San Francisco (Californie, ouest) et la capitale du Texas (sud), Austin. Le deuxième pays où le service est le plus utilisé est l'Inde, où la pénétration de Gmail est particulièrement forte.
Selon M. Lipsman, qui présentait une étude lors d'une téléconférence organisée par un analyste de Wedbush Securities, "au 24 juillet Google+ était tout près de 25 millions d'utilisateurs, dont 6,5 millions aux Etats-Unis".
A titre de comparaison, il a fallu plus de 22 mois à MySpace pour toucher un public équivalent, 33 mois à Twitter et 37 mois à Facebook, actuellement le roi incontesté du secteur avec plus de 750 millions d'utilisateurs: "Google+ est le plus rapide, de loin, mais il est important de se rendre compte que (...) parfois une croissance lente peut conduire à un fort effet de réseau", et "à ce stade Facebook est le plus stable".
Il a aussi appelé à une mise en perspective, car malgré sa rapidité d'adoption, Google+, lancé en version expérimentale et sur invitation, est encore très loin de ses rivaux, en particulièrement aux Etats-Unis, où LinkedIn, Twitter et MySpace sont environ 5 fois plus gros, avec 30 à 35 millions d'utilisateurs, et loin derrière Facebook (160 millions).
En outre, Google+ est encore loin d'avoir atteint la "masse critique" de 15 à 20% de pénétration à partir de laquelle un tel site peut compter sur une croissance durable et rapide. Une telle "masse critique" représenterait "30 à 40 millions d'utilisateurs, donc ça pourrait prendre un certains temps", a prévenu M. Lipsman.
Enfin Google+ est, logiquement, particulièrement prisé des technophiles déjà amateurs des produits Google, en particulier de la messagerie Gmail et du navigateur Chrome. Aux Etats-Unis ses plus gros foyers de développement sont des hauts lieux de la culture high-tech, comme San Francisco (Californie, ouest) et la capitale du Texas (sud), Austin. Le deuxième pays où le service est le plus utilisé est l'Inde, où la pénétration de Gmail est particulièrement forte.