Francis Mayès, coach de la sélection de Tahiti
Parole à Francis Mayès :
Le bilan de votre dernier déplacement en Australie ?
« C’était une première, nous n’avions jamais joué en Australie avec les jeunes. C’était un très beau tournoi, un tournoi sur le parcours du Royal Pines qui accueille chaque année l’open d’Australie. Il y avait 180 joueurs au total et douze nations différentes, réparties en catégories d’âge. Ari De Maeyer a fait une fois de plus de très bonnes performances. Lors du dernier déplacement, il avait gagné en Nouvelle Zélande. Il avait gagné également en Nouvelle Calédonie l’an dernier. Je pensais qu’il allait gagner encore mais il a fait le meilleur score à égalité contre le meilleur joueur de sa catégorie puis il a perdu au premier trou en play-off. »
Quelques mots sur Ari De Maeyer ?
« Il va bientôt avoir 14 ans. Il a de très grandes qualités. Pour jouer à très haut niveau, je pense que ce qui pêche le plus c’est son physique. Il est grand mais pas très rapide. On va mettre l’accent sur le physique pour développer ses qualités de rapidité et de souplesse, pour qu’il puisse gagner en longueur. Le swing, techniquement, ce n’est déjà pas mal du tout, le petit jeu c’est également très bien, le comportement sur le parcours est très bon. »
Comment a été financé ce dernier déplacement ?
« On a pu faire ce déplacement grâce à la fédération polynésienne de golf, grâce aux clubs de Fei Pi et de Central et grâce aux parents. Les trois parties se sont partagées le budget. Il y avait également Dimitri David, un joueur que j’entraine depuis quelques années. Il avait fait une performance exceptionnelle en battant le n°1 français et il a été finaliste du dernier championnat de Polynésie open. Son frère jumeau Thomas était également avec nous. Il a eu une première journée noire puis a fait cinquième le dernier jour pour terminer 12e au général mais il aurait pu finir dans les cinq premiers. »
Le bilan de votre dernier déplacement en Australie ?
« C’était une première, nous n’avions jamais joué en Australie avec les jeunes. C’était un très beau tournoi, un tournoi sur le parcours du Royal Pines qui accueille chaque année l’open d’Australie. Il y avait 180 joueurs au total et douze nations différentes, réparties en catégories d’âge. Ari De Maeyer a fait une fois de plus de très bonnes performances. Lors du dernier déplacement, il avait gagné en Nouvelle Zélande. Il avait gagné également en Nouvelle Calédonie l’an dernier. Je pensais qu’il allait gagner encore mais il a fait le meilleur score à égalité contre le meilleur joueur de sa catégorie puis il a perdu au premier trou en play-off. »
Quelques mots sur Ari De Maeyer ?
« Il va bientôt avoir 14 ans. Il a de très grandes qualités. Pour jouer à très haut niveau, je pense que ce qui pêche le plus c’est son physique. Il est grand mais pas très rapide. On va mettre l’accent sur le physique pour développer ses qualités de rapidité et de souplesse, pour qu’il puisse gagner en longueur. Le swing, techniquement, ce n’est déjà pas mal du tout, le petit jeu c’est également très bien, le comportement sur le parcours est très bon. »
Comment a été financé ce dernier déplacement ?
« On a pu faire ce déplacement grâce à la fédération polynésienne de golf, grâce aux clubs de Fei Pi et de Central et grâce aux parents. Les trois parties se sont partagées le budget. Il y avait également Dimitri David, un joueur que j’entraine depuis quelques années. Il avait fait une performance exceptionnelle en battant le n°1 français et il a été finaliste du dernier championnat de Polynésie open. Son frère jumeau Thomas était également avec nous. Il a eu une première journée noire puis a fait cinquième le dernier jour pour terminer 12e au général mais il aurait pu finir dans les cinq premiers. »
Plusieurs jeunes ont pu participer à un tournoi en Australie
Les Jeux du Pacifique approchent ?
« Je suis très content de notre équipe fille, il y a une super ambiance avec beaucoup de cohésion. Il se trouve que le niveau des filles sur le papier est très bon mais le problème que l’on a à Tahiti, c’est qu’elles ont du mal à s’entrainer car elles ont toutes des préoccupations professionnelles ou scolaires et le golf est à 45 minutes de la ville. Elles viennent donc s’entrainer le week-end avec moi le samedi et parfois le dimanche. On a Vaea Nauta, Maggy Dury qui elle habite près du golf, Flavia Reid-Amaru qui est en pôle espoir en France et on a pu rappeler Moea Simon, que j’ai entrainée également quand elle était toute jeune. »
« J’espère qu’on fera le meilleur résultat possible. On ne peut faire que mieux que l’édition précédente dont je ne rappellerais pas les mauvais résultats. Je rêve de la plus haute marche du podium mais je sais qu’il y a de très bonnes joueuses en Calédonie et dans d’autres pays donc je sais que cela va être très compliqué, compte tenu du fait que l’on ne peut pas s’entrainer autant qu’on le souhaiterait. »
Du côté des hommes ?
« Idem, très bonne équipe avec Apo Wohler qui travaille sur le golf, qui peut donc s’entrainer et qui a un bon niveau, Jérémie Biau qui vient le week-end, Nicolas Changarnier que j’ai eu en stage plusieurs fois dont une fois à Apia pour reconnaître le parcours, un garçon sympathique et disponible puisqu’il a du temps avant d’intégrer une université américaine. Pour finir, nous avons Ari De Maeyer qui est un jeune espoir mais qui se hisse déjà parmi les meilleurs de Polynésie. On est content qu’il puisse participer à ce genre d’expérience. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Malheureusement, notre open International aura lieu cette année après les Jeux du Pacifique, en septembre. J’aimerais que nos joueurs puissent participer à un maximum de compétitions avant les Jeux. La fédération fait son maximum pour que l’on puisse se préparer dans les meilleures conditions possibles. A nous d’essayer d’avoir les meilleurs résultats. Un grand merci aux parents, aux clubs et à la fédération pour le dernier déplacement. Grâce au nouveau bureau, nos jeunes ont pu faire de nouveaux déplacements en Nouvelle Zélande, en Nouvelle Calédonie ou en Australie. Je trouve que c’est très intéressant pour eux. » Propos recueillis par SB
« Je suis très content de notre équipe fille, il y a une super ambiance avec beaucoup de cohésion. Il se trouve que le niveau des filles sur le papier est très bon mais le problème que l’on a à Tahiti, c’est qu’elles ont du mal à s’entrainer car elles ont toutes des préoccupations professionnelles ou scolaires et le golf est à 45 minutes de la ville. Elles viennent donc s’entrainer le week-end avec moi le samedi et parfois le dimanche. On a Vaea Nauta, Maggy Dury qui elle habite près du golf, Flavia Reid-Amaru qui est en pôle espoir en France et on a pu rappeler Moea Simon, que j’ai entrainée également quand elle était toute jeune. »
« J’espère qu’on fera le meilleur résultat possible. On ne peut faire que mieux que l’édition précédente dont je ne rappellerais pas les mauvais résultats. Je rêve de la plus haute marche du podium mais je sais qu’il y a de très bonnes joueuses en Calédonie et dans d’autres pays donc je sais que cela va être très compliqué, compte tenu du fait que l’on ne peut pas s’entrainer autant qu’on le souhaiterait. »
Du côté des hommes ?
« Idem, très bonne équipe avec Apo Wohler qui travaille sur le golf, qui peut donc s’entrainer et qui a un bon niveau, Jérémie Biau qui vient le week-end, Nicolas Changarnier que j’ai eu en stage plusieurs fois dont une fois à Apia pour reconnaître le parcours, un garçon sympathique et disponible puisqu’il a du temps avant d’intégrer une université américaine. Pour finir, nous avons Ari De Maeyer qui est un jeune espoir mais qui se hisse déjà parmi les meilleurs de Polynésie. On est content qu’il puisse participer à ce genre d’expérience. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Malheureusement, notre open International aura lieu cette année après les Jeux du Pacifique, en septembre. J’aimerais que nos joueurs puissent participer à un maximum de compétitions avant les Jeux. La fédération fait son maximum pour que l’on puisse se préparer dans les meilleures conditions possibles. A nous d’essayer d’avoir les meilleurs résultats. Un grand merci aux parents, aux clubs et à la fédération pour le dernier déplacement. Grâce au nouveau bureau, nos jeunes ont pu faire de nouveaux déplacements en Nouvelle Zélande, en Nouvelle Calédonie ou en Australie. Je trouve que c’est très intéressant pour eux. » Propos recueillis par SB
A droite, Ari De Maeyer, jeune talent du golf tahitien
Ari De Maeyer a été sélectionné pour les jeux du Pacifique 2019