Gilles Yau participe à la conférence des chambres de commerce et d'industrie à Paris..


A droite, Gilles YAU Président de la CCISM en Polynésie française en réunion de travail avec les Présidents de CCI et Madame Marie-Luce PENCHARD Ministre de l’Outre mer.
Durant la semaine du 21 mars 2011, Gilles Yau, Président de la CCISM (Chambre de commerce, d’Industrie, des Services et des Métiers) a participé à plusieurs RDV importants :
- La conférence des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) d’Outre-mer. Un rendez-vous biannuel qui permet à l’ensemble des présidents de se retrouver avant l’assemblée générale nationale afin d’évoquer les problématiques économiques d’Outre-mer et échanger sur différents sujets qui concernent toutes les CCI.
- Un séjour marqué également par des entretiens avec Marie-Luce PENCHARD, Ministre de l’Outre-mer et Frédéric LEFEBVRE, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. (Frédéric LEFEBVRE, Secrétaire d’Etat auprès de la Ministre de l’Economie, chargé du commerce, de l’artisanat, des PME, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation)
Au centre des discussions, les problématiques de l’Outre-mer telles que :
- le manque de connaissance de l'Outre-mer ajouté à la distance et l’éloignement qui empêchent, a fortiori, les dirigeants des chambres consulaires ultramarines d’être continuellement présents pour défendre leurs dossiers.
- celui de l’organisation du réseau des CCI Outre-mer, pour que les Chambres de Commerce puissent assumer leurs missions.
Au cours d'un dîner informel, le président de la CCISM a fait part de l'exaspération des milieux économiques de la situation d'impasse politique qui perdure depuis 2004. Les chefs d'entreprises et l'économie polynésienne ne peuvent plus se permettre de subir une régression alors que la plupart des économies Outre-mer progressent fortement (Nouvelle-Calédonie, Guyane, Réunion).
Lors des différents entretiens, Gilles Yau a profité et s’est attaché à rappeler les spécificités polynésiennes et a défendu un dossier qui lui tient à coeur : l’apprentissage.

Gilles YAU Président de la CCISM en Polynésie française a rencontré les Présidents des CCI Outre-mer à l’occasion de cette conférence.
Faciliter la venue des touristes chinois Certaines spécificités doivent être prise en compte par l’Etat comme par exemple sur la grande réforme des aéroports et des ports. Pour Gilles YAU : « les réglementations nationales ne sont pas toujours adaptées à l’Outre-mer ». Le président de la CCISM a tenu à évoquer des problématiques « plus pressantes » comme celles liées au tourisme :
« Pour nos collectivités, il s’agit d’une activité principale. Elle doit être soutenue, accompagnée au niveau national, notamment à propos des visas des touristes chinois. C’est une problématique qui revient régulièrement ».
Dans la prochaine décennie le nombre de touristes chinois augmentera et il importe, selon Gilles Yau, de faciliter leur venue en Polynésie française.

L’apprentissage en échec

Discours du Président de l’ACFCI André MARCON, qui envisage de venir en Polynésie française en août 2011 pour assister à l’inter consulaire du Pacifique Sud.
L’apprentissage, enjeu national, a aussi été au coeur des discussions. Le président de la République Française, Monsieur Nicolas Sarkozy a, d’ailleurs, fixé l’objectif de doubler le nombre des apprentis en formation.
Le président de la CCISM a émis le souhait de lancer rapidement ce projet. En métropole les CCI et les chambres de métiers ont la responsabilité de l’apprentissage. Tel n’est pas le cas en Polynésie française : « Seul le pays a la possibilité de le faire au travers d’un Centre de Formation d’Apprentis » (CFA). Or depuis 1991, nous sommes dans une situation d’échec. Malgré une taxe d’apprentissage de 5000 Fcfp par salarié, payée par les entreprises, seuls dix apprentis sont formés chaque année».
Dans le même temps la Nouvelle-Calédonie en forme quatre cent quarante et compte atteindre le chiffre de huit cents en 2011. « Nous sommes donc très en retard sur ce dossier »
« Je considère que l’apprentissage est la formation la mieux adaptée aux Polynésiens et un mode d'insertion des jeunes dans le monde du travail qui a fait ses preuves ». Afin d’oeuvrer dans les meilleurs délais, la CCISM a sollicité l’aide de la CCI de Nantes –Saint Nazaire qui parraine déjà l’ECT, l’Ecole de Commerce de Tahiti.
Gilles YAU Président de la CCISM en Polynésie française a rencontré les Présidents des CCI Outre-mer à l’occasion de cette conférence.
La CCI de Nantes –Saint Nazaire accompagnera donc la CCISM dans l’apprentissage avec le soutien de l’Assemblée française des Chambres de Commerce. Afin de mieux en débattre la CCISM a décidé d’organiser un inter consulaire à Papeete regroupant (CCI Nouvelle Calédonie, la Chambre Inter Professionnelle (CIP) de Wallis et Futuna, CCISM Polynésie française), fin août avec la venue exceptionnelle du président André MARCON nouveau président de l'ACFCI (Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie) qui permettra de relancer le dossier de l'euro dans le Pacifique Sud français.

Rédigé par communiqué de la CCISM le Mardi 5 Avril 2011 à 09:21 | Lu 643 fois