L'ancien chef du GIP, Léonard "Rere" Puputauki.
PAPEETE, le 12 octobre 2016 - L'ancien homme fort du Groupement d'intervention de la Polynésie (GIP) et ex-bras droit de Gaston Flosse condamné par le tribunal de grande instance de Paris, révèlent ce soir nos confrères de Radio 1.
L'ancienne figure emblématique du GIP et chef omnipotent des tricots rouges de Motu Uta a écopé de 3 ans de prison dont 18 mois ferme ainsi que d'une amende de 6 millions de francs dans le dossier pénal ouvert après les révélations de la chambre territoriale des comptes, en 2006, sur le fonctionnement du Groupement d'intervention de la Polynésie. C'est le tribunal de grande instance de Paris qui a jugé le dossier et a rendu sa décision le 6 octobre dernier, révèlent ce mercredi nos confrères qui ajoutent que trois proches de Rere Puputauki, Franck, Glen et Dominique Hunter, ont aussi écopé de peines de prison et d'amende. Les quatre hommes qui sont par ailleurs solidairement condamnés à rembourser 90 millions de francs à la collectivité de la Polynésie française.
Léonard Puputauki, qui a encore la possibilité de faire appel, a été reconnu coupable en première instance de "favoritisme", "prise illégale d'intérêt", "abus de biens sociaux", "détournement de fonds publics" et "faux et usage de faux". Ce sont les conditions de passation de marchés "entre le GIP et plusieurs sociétés locales" écrivent nos confrères, qui ont principalement retenu l'attention des magistrats parisiens qui avaient instruit l'affaire. De faux "certificats de services faits" étaient par exemple établis par le GIP tandis que ces sociétés, elles, étaient pour de vrai rémunérées sur fonds publics. L'argent était ensuite réinvesti par Puputauki et ses proches dans des activités commerciales au Chili.
L'ancienne figure emblématique du GIP et chef omnipotent des tricots rouges de Motu Uta a écopé de 3 ans de prison dont 18 mois ferme ainsi que d'une amende de 6 millions de francs dans le dossier pénal ouvert après les révélations de la chambre territoriale des comptes, en 2006, sur le fonctionnement du Groupement d'intervention de la Polynésie. C'est le tribunal de grande instance de Paris qui a jugé le dossier et a rendu sa décision le 6 octobre dernier, révèlent ce mercredi nos confrères qui ajoutent que trois proches de Rere Puputauki, Franck, Glen et Dominique Hunter, ont aussi écopé de peines de prison et d'amende. Les quatre hommes qui sont par ailleurs solidairement condamnés à rembourser 90 millions de francs à la collectivité de la Polynésie française.
Léonard Puputauki, qui a encore la possibilité de faire appel, a été reconnu coupable en première instance de "favoritisme", "prise illégale d'intérêt", "abus de biens sociaux", "détournement de fonds publics" et "faux et usage de faux". Ce sont les conditions de passation de marchés "entre le GIP et plusieurs sociétés locales" écrivent nos confrères, qui ont principalement retenu l'attention des magistrats parisiens qui avaient instruit l'affaire. De faux "certificats de services faits" étaient par exemple établis par le GIP tandis que ces sociétés, elles, étaient pour de vrai rémunérées sur fonds publics. L'argent était ensuite réinvesti par Puputauki et ses proches dans des activités commerciales au Chili.