MOOREA, le 23/02/2016 - Le contrat qui lie la commune à la Société polynésienne des eaux (SPEA) arrivera à échéance à compter du 1er juillet prochain, et la municipalité cherche déjà la prochaine délégation qui prendra le relais. Cette délégation assurera l'exploitation et la gestion de l'eau sur l'île soeur. Un appel à candidatures a été lancé en octobre dernier et deux sociétés ont été retenues : la SPEA et Aqualter Polynésie.
La nouvelle délégation signera un contrat d'affermage avec la commune à partir du 1er juillet prochain, pour une durée de 20 ans. Elle aura à sa charge les ouvrages, les réseaux d'exploitation et la gestion de l'eau sur l'île soeur, mais la commune restera propriétaire de ces réseaux. L’entreprise retenue aura pour mission de construire des stations de traitement d’eau et de rendre l’eau potable sur l’ensemble de l’île à l’horizon 2019.
Actuellement, la gestion de l'eau sur Moorea est entre les mains de la Société polynésienne des eaux (SPEA). Mais le contrat qui unit les deux parties arrivera à échéance au 30 juin, d'où la nécessité pour la commune de prendre les devants. Un appel à candidatures a d'ailleurs été lancé en octobre dernier et deux sociétés ont été retenues : la SPEA et Aqualter Polynésie.
La phase de négociations a démarré il y a deux semaines entre les représentants de ces deux entreprises et le maire de Moorea-Maiao, Evans Haumani. Les discussions, qui devraient durer au plus tard jusqu’au mois d’avril, portent en particulier sur les offres techniques et tarifaires. "Aujourd’hui, on est satisfaits de l’offre technique proposée par les deux entreprises, mais pas au niveau du tarif. On voudrait que le prix de l’eau soit le plus abordable possible pour notre population car il sera fixé pour les 20 prochaines années", explique le tavana.
Dans le courant de l'année, la commune réalisera aussi deux projets de rénovation de canalisations d’eau. Le premier concerne celle qui est située entre le PK 22 et le PK 25, c’est-à-dire entre L’hôtel Intercontinental et le village de Papetoai. Le tuyau actuel, situé en terrain privé, sera déplacé sur la route de ceinture. Cette opération, estimée à 100 millions de francs, sera financée par les fonds propres de la commune et démarrera en mars ou en avril pour une durée de trois mois.
En revanche, la canalisation principale entre les baies de Paopao et d’Opunohu sera renouvelée en août ou en septembre. Ces travaux devraient se terminer dans le courant du premier trimestre 2017 et seront financés à hauteur 386 millions de francs à travers le contrat de projets. La commune procède également à la recherche de sources d’eau souterraines entre Maatea et Haapiti, afin de mettre en place des forages. "L’approvisionnement en eau dans cette partie de l’île se fait grâce aux rivières. Mais en période de sécheresse, Il y n’y a plus d’eau dans les rivières, ce qui crée des difficultés pour les habitants", explique le maire.
Les études réalisées avec l’appui de la Société polynésienne de l’eau, de l’électricité et des déchets (SPEED) et du Laboratoire des travaux publics de Polynésie française (LTPP) ont permis d’identifier onze sites potentiellement favorables à l’exploitation des ressources souterraines. Des études complémentaires seront effectuées pour déterminer le site adéquat à la réalisation de ce forage. Le coût total pour ces recherches s’élève 12 millions de francs, dont 80 % sera pris en charge par le fonds intercommunal de péréquation (FIP).
La nouvelle délégation signera un contrat d'affermage avec la commune à partir du 1er juillet prochain, pour une durée de 20 ans. Elle aura à sa charge les ouvrages, les réseaux d'exploitation et la gestion de l'eau sur l'île soeur, mais la commune restera propriétaire de ces réseaux. L’entreprise retenue aura pour mission de construire des stations de traitement d’eau et de rendre l’eau potable sur l’ensemble de l’île à l’horizon 2019.
Actuellement, la gestion de l'eau sur Moorea est entre les mains de la Société polynésienne des eaux (SPEA). Mais le contrat qui unit les deux parties arrivera à échéance au 30 juin, d'où la nécessité pour la commune de prendre les devants. Un appel à candidatures a d'ailleurs été lancé en octobre dernier et deux sociétés ont été retenues : la SPEA et Aqualter Polynésie.
La phase de négociations a démarré il y a deux semaines entre les représentants de ces deux entreprises et le maire de Moorea-Maiao, Evans Haumani. Les discussions, qui devraient durer au plus tard jusqu’au mois d’avril, portent en particulier sur les offres techniques et tarifaires. "Aujourd’hui, on est satisfaits de l’offre technique proposée par les deux entreprises, mais pas au niveau du tarif. On voudrait que le prix de l’eau soit le plus abordable possible pour notre population car il sera fixé pour les 20 prochaines années", explique le tavana.
Dans le courant de l'année, la commune réalisera aussi deux projets de rénovation de canalisations d’eau. Le premier concerne celle qui est située entre le PK 22 et le PK 25, c’est-à-dire entre L’hôtel Intercontinental et le village de Papetoai. Le tuyau actuel, situé en terrain privé, sera déplacé sur la route de ceinture. Cette opération, estimée à 100 millions de francs, sera financée par les fonds propres de la commune et démarrera en mars ou en avril pour une durée de trois mois.
En revanche, la canalisation principale entre les baies de Paopao et d’Opunohu sera renouvelée en août ou en septembre. Ces travaux devraient se terminer dans le courant du premier trimestre 2017 et seront financés à hauteur 386 millions de francs à travers le contrat de projets. La commune procède également à la recherche de sources d’eau souterraines entre Maatea et Haapiti, afin de mettre en place des forages. "L’approvisionnement en eau dans cette partie de l’île se fait grâce aux rivières. Mais en période de sécheresse, Il y n’y a plus d’eau dans les rivières, ce qui crée des difficultés pour les habitants", explique le maire.
Les études réalisées avec l’appui de la Société polynésienne de l’eau, de l’électricité et des déchets (SPEED) et du Laboratoire des travaux publics de Polynésie française (LTPP) ont permis d’identifier onze sites potentiellement favorables à l’exploitation des ressources souterraines. Des études complémentaires seront effectuées pour déterminer le site adéquat à la réalisation de ce forage. Le coût total pour ces recherches s’élève 12 millions de francs, dont 80 % sera pris en charge par le fonds intercommunal de péréquation (FIP).