Nicolas Petit / AFP
Nouméa, France | AFP | lundi 28/11/2022 -Gérald Darmanin a assuré lundi vouloir renouer le dialogue avec les indépendantistes et "trouver un chemin, dans la République", tout en discutant du transfert de nouvelles compétences à la Nouvelle-Calédonie, lundi à Nouméa.
Au premier jour de sa visite d'une semaine dans cet archipel du Pacifique sud, le ministre de l'Intérieur a souhaité poser clairement le cadre de sa mission. Il a expliqué vouloir "renouer le dialogue et trouver un chemin pour l'avenir (...) dans la République française", lors d'un entretien avec plusieurs médias, dont l'AFP.
Les indépendantistes ont en effet accepté de s'entretenir mardi avec Gérald Darmanin, après avoir refusé de venir discuter à Paris fin octobre, mais uniquement pour des discussions sur la base de l'accession à l'indépendance. Ils estiment que le référendum de décembre 2021, qu'ils ont boycotté, a entaché le processus de décolonisation en cours depuis l'accord de Nouméa, signé en 1998.
Mais pour l'État, même si le dernier scrutin est contesté, les Calédoniens ont dit par trois fois "non", à l'indépendance, lors des référendums d'autodétermination de 2018, 2020 et 2021.
"Un choix a été fait de rester dans la République française", a rappelé Gérald Darmanin, "il faut le respecter. A l'État de tendre la main à tous ceux qui n'ont pas choisi ce chemin-là pour travailler ensemble et que chacun se sente profondément respecté sur sa terre".
Le ministre de l'Intérieur a ainsi indiqué que de "nouvelles institutions avec des compétences nouvelles, ou partagées, pouvaient être envisagées". La Nouvelle-Calédonie dispose déjà d'une très forte autonomie au sein de la République française. Le territoire a bénéficié depuis 1998 du transfert ou du partage de toutes les compétences à l'exception des compétences régaliennes touchant à la souveraineté: justice, ordre public, défense, monnaie, affaires étrangères.
Le transfert de ces compétences est la ligne rouge qui sépare l'autonomie au sein de la République de l'accession au statut d'Etat indépendant.
Enfin Gérald Darmanin a rappelé l'importance stratégique de la Nouvelle-Calédonie, "grand atout" dans le développement de l'axe Indo-Pacifique, souhaité par le président de la République pour faire face à l'influence grandissante de la Chine.
Au premier jour de sa visite d'une semaine dans cet archipel du Pacifique sud, le ministre de l'Intérieur a souhaité poser clairement le cadre de sa mission. Il a expliqué vouloir "renouer le dialogue et trouver un chemin pour l'avenir (...) dans la République française", lors d'un entretien avec plusieurs médias, dont l'AFP.
Les indépendantistes ont en effet accepté de s'entretenir mardi avec Gérald Darmanin, après avoir refusé de venir discuter à Paris fin octobre, mais uniquement pour des discussions sur la base de l'accession à l'indépendance. Ils estiment que le référendum de décembre 2021, qu'ils ont boycotté, a entaché le processus de décolonisation en cours depuis l'accord de Nouméa, signé en 1998.
Mais pour l'État, même si le dernier scrutin est contesté, les Calédoniens ont dit par trois fois "non", à l'indépendance, lors des référendums d'autodétermination de 2018, 2020 et 2021.
"Un choix a été fait de rester dans la République française", a rappelé Gérald Darmanin, "il faut le respecter. A l'État de tendre la main à tous ceux qui n'ont pas choisi ce chemin-là pour travailler ensemble et que chacun se sente profondément respecté sur sa terre".
Le ministre de l'Intérieur a ainsi indiqué que de "nouvelles institutions avec des compétences nouvelles, ou partagées, pouvaient être envisagées". La Nouvelle-Calédonie dispose déjà d'une très forte autonomie au sein de la République française. Le territoire a bénéficié depuis 1998 du transfert ou du partage de toutes les compétences à l'exception des compétences régaliennes touchant à la souveraineté: justice, ordre public, défense, monnaie, affaires étrangères.
Le transfert de ces compétences est la ligne rouge qui sépare l'autonomie au sein de la République de l'accession au statut d'Etat indépendant.
Enfin Gérald Darmanin a rappelé l'importance stratégique de la Nouvelle-Calédonie, "grand atout" dans le développement de l'axe Indo-Pacifique, souhaité par le président de la République pour faire face à l'influence grandissante de la Chine.