Suite aux propos tenus par le délégué à la sûreté nucléaire, lors de sa dernière visite en Polynésie française, révélant « le risque d’effondrement d’une partie de l’atoll de Mururoa qui engendrerait (…) des vagues de 10 à 20 mètres et provoquerait une contamination de la population de l’atoll de Tureia » – et surtout, afin de rassurer cette dernière – le Président de la Polynésie française, Gaston TONG SANG, a adressé, le 23 février dernier, un courrier au Président de la République française, Nicolas SARKOZY (lire ci-joint), demandant « la mise en place d’Etats généraux du nucléaire, qui auraient la charge d’élaborer un plan de prévention et communication auprès des populations ».
« A défaut de prévenir notre Pays d’une catastrophe naturelle, la mise en place d’un réseau de surveillance et d’alerte performant et, si besoin est, d’un système de protection passif sous la forme d’une digue anti-tsunami par exemple, devraient permettre une sécurisation sans faille des risques humains », a écrit le Président du Pays, conscient de la nécessité de mettre en œuvre rapidement « les mesures adaptées aux enjeux ».
Ce courrier s’inscrit dans la même logique que celle qui a conduit l’Assemblée de la Polynésie française à adopter à l’unanimité, le mardi 1er mars 2011, une résolution relative aux conséquences environnementales des essais nucléaires.
« A défaut de prévenir notre Pays d’une catastrophe naturelle, la mise en place d’un réseau de surveillance et d’alerte performant et, si besoin est, d’un système de protection passif sous la forme d’une digue anti-tsunami par exemple, devraient permettre une sécurisation sans faille des risques humains », a écrit le Président du Pays, conscient de la nécessité de mettre en œuvre rapidement « les mesures adaptées aux enjeux ».
Ce courrier s’inscrit dans la même logique que celle qui a conduit l’Assemblée de la Polynésie française à adopter à l’unanimité, le mardi 1er mars 2011, une résolution relative aux conséquences environnementales des essais nucléaires.