Gaston Tong Sang (image d'archives)
Alors que Paris cherche une solution pour que se dégage enfin une majorité stable à l'assemblée de Polynésie, M. Tong Sang propose que la tête de liste qui l'emporterait aux élections territoriales, aidée par une "prime majoritaire globale", "devienne automatiquement président" de la collectivité.
"Ce serait un vote direct pour le président, avec deux élections en une", affirme le maire de Bora Bora, qui avait gagné les élections de 2008 mais n'avait pas été élu président à cause d'une alliance spectaculaire à l'assemblée entre Oscar Temaru et Gaston Flosse.
M. Tong Sang évoque une autre solution, passant par une élection au suffrage direct du président par les Polynésiens et une élection simultanée des représentants à l'assemblée. Il fait toutefois remarquer qu'elle pourrait ne pas être retenue pour des raisons d'anticonstitutionnalité.
En tant que président de l'alliance autonomiste To Tatou Aia, il écarte une réduction du nombre de circonscriptions actuelles (six) et du nombre d'élus (57).
Le président polynésien demandera à la ministre de l'Outre-mer Marie Luce Penchard, qu'il doit rencontrer le 6 septembre, d'assouplir les règles financières actuelles pour assurer la consommation des crédits de la collectivité et compte sur son soutien pour que ses relations s'améliorent avec l'Agence française de développement (AFD).
"J'attends beaucoup de mon entretien avec le nouveau directeur de l'AFD, Dov Zerah", dit-il.
Dénonçant en mai une "vision restrictive" de l'AFD, "premier bailleur de fonds" de la Polynésie, il avait affirmé "qu'elle considère plus la Polynésie comme un pays indépendant que comme une partie intégrante de l'ensemble français".
M. Tong Sang rencontrera le 10 septembre l'inspectrice générale des finances Anne Bolliet qui avait mené au printemps une mission d'assistance en Polynésie.
Dans une note d'étape, la mission Bolliet a appelé notamment la Polynésie à "commencer sans tarder à réduire les dépenses", à céder "des actifs non essentiels" (terrains, immeubles, avion présidentiel...) et à suspendre temporairement la défiscalisation locale.
Mme Bolliet remettra à M. Tong Sang son rapport définitif à Paris.
"Ce serait un vote direct pour le président, avec deux élections en une", affirme le maire de Bora Bora, qui avait gagné les élections de 2008 mais n'avait pas été élu président à cause d'une alliance spectaculaire à l'assemblée entre Oscar Temaru et Gaston Flosse.
M. Tong Sang évoque une autre solution, passant par une élection au suffrage direct du président par les Polynésiens et une élection simultanée des représentants à l'assemblée. Il fait toutefois remarquer qu'elle pourrait ne pas être retenue pour des raisons d'anticonstitutionnalité.
En tant que président de l'alliance autonomiste To Tatou Aia, il écarte une réduction du nombre de circonscriptions actuelles (six) et du nombre d'élus (57).
Le président polynésien demandera à la ministre de l'Outre-mer Marie Luce Penchard, qu'il doit rencontrer le 6 septembre, d'assouplir les règles financières actuelles pour assurer la consommation des crédits de la collectivité et compte sur son soutien pour que ses relations s'améliorent avec l'Agence française de développement (AFD).
"J'attends beaucoup de mon entretien avec le nouveau directeur de l'AFD, Dov Zerah", dit-il.
Dénonçant en mai une "vision restrictive" de l'AFD, "premier bailleur de fonds" de la Polynésie, il avait affirmé "qu'elle considère plus la Polynésie comme un pays indépendant que comme une partie intégrante de l'ensemble français".
M. Tong Sang rencontrera le 10 septembre l'inspectrice générale des finances Anne Bolliet qui avait mené au printemps une mission d'assistance en Polynésie.
Dans une note d'étape, la mission Bolliet a appelé notamment la Polynésie à "commencer sans tarder à réduire les dépenses", à céder "des actifs non essentiels" (terrains, immeubles, avion présidentiel...) et à suspendre temporairement la défiscalisation locale.
Mme Bolliet remettra à M. Tong Sang son rapport définitif à Paris.