PAPEETE, le 14 janvier 2015 - MàJ : Selon un proche de Gaston Flosse, les citations attribuées au président du Tahoera'a Huiraatira sont tirées d'un document de travail "piraté" sur un ordinateur portable 24h avant le conseil du Tahoera'a et pourraient ne pas représenter la vérité des paroles effectivement prononcées...
Les jeux sont faits et rien ne va plus entre les présidents du parti orange et celui du Pays. Devant les élus et militants du Tahoeraa, Gaston Flosse attaque vertement son ancien dauphin et désormais rival politique Edouard Fritch. Il l'accuse en particulier d'être à l'origine de l'affaire de la vaisselle de la Présidence.
Lors du conseil politique du Tahoera'a Huiraatira lundi soir, le président du parti orange Gaston Flosse a attaqué le président de la Polynésie française Édouard Fritch, pourtant membre du même parti. Les deux hommes ne pouvaient pas s'y rendre en même temps, le contrôle judiciaire de Gaston Flosse dans le cadre de l'affaire dite "de la vaisselle" lui interdisant de rencontrer Edouard Fritch, Marcel Tuihani et 9 autres personnes.
Selon nos confrères de Polynésie Première, lors de son discours le Vieux Lion a accusé le président du Pays de l'avoir dénoncé au procureur dans cette affaire de la vaisselle, qui lui a valu une garde à vue, une mise en examen et un contrôle judiciaire très strict : "non seulement il était au courant, mais en plus, il avait préparé ce qui apparait de plus en plus comme un coup tordu (…) contre Gaston Flosse, Pascale Haiti et Marcel Tuihani".
Aussi, selon Gaston Flosse, Édouard Fritch se serait-il transformé en "bras armé" de l'État pour semer la division au sein du parti orange.
Le bilan du gouvernement est critiqué
Il critique aussi son action, assurant à propos du bilan des 100 jours de pouvoir de son ancien gendre que "je n'ai pas ressenti les propos de quelqu'un qui sait où il va. Ce ne sont pas les propos d'un capitaine qui a tracé sa route et qui tient ferme sa barre". En particulier, la grande réussite de ce gouvernement, le retour de l'État au financement du RST, serait "un cadeau empoisonné" car "en réalité il aurait fallu que l'État double son aide initiale, au lieu de cela il l'a réduit à 1,4 milliard ! Il n'y a franchement pas de quoi pavoiser."
Le Vieux Lion dévoile aussi ses cartes pour son avenir : "ma succession n'est pas ouverte, je serai candidat à la présidence de notre mouvement lors de notre prochain congrès. Je compte bien assurer la victoire de notre parti aux prochaines élections".
Le président du Pays a répondu à ces attaques dans une interview accordée à La Dépêche. Il y assure notamment se sentir encore "soutenu, pas que par mon parti." Il nie aussi être à l'origine de la dénonciation dans l'affaire de la vaisselle de la Présidence : "Faux. Je n'ai jamais rien envoyé au procureur de la République".
Les jeux sont faits et rien ne va plus entre les présidents du parti orange et celui du Pays. Devant les élus et militants du Tahoeraa, Gaston Flosse attaque vertement son ancien dauphin et désormais rival politique Edouard Fritch. Il l'accuse en particulier d'être à l'origine de l'affaire de la vaisselle de la Présidence.
Lors du conseil politique du Tahoera'a Huiraatira lundi soir, le président du parti orange Gaston Flosse a attaqué le président de la Polynésie française Édouard Fritch, pourtant membre du même parti. Les deux hommes ne pouvaient pas s'y rendre en même temps, le contrôle judiciaire de Gaston Flosse dans le cadre de l'affaire dite "de la vaisselle" lui interdisant de rencontrer Edouard Fritch, Marcel Tuihani et 9 autres personnes.
Selon nos confrères de Polynésie Première, lors de son discours le Vieux Lion a accusé le président du Pays de l'avoir dénoncé au procureur dans cette affaire de la vaisselle, qui lui a valu une garde à vue, une mise en examen et un contrôle judiciaire très strict : "non seulement il était au courant, mais en plus, il avait préparé ce qui apparait de plus en plus comme un coup tordu (…) contre Gaston Flosse, Pascale Haiti et Marcel Tuihani".
Aussi, selon Gaston Flosse, Édouard Fritch se serait-il transformé en "bras armé" de l'État pour semer la division au sein du parti orange.
Le bilan du gouvernement est critiqué
Il critique aussi son action, assurant à propos du bilan des 100 jours de pouvoir de son ancien gendre que "je n'ai pas ressenti les propos de quelqu'un qui sait où il va. Ce ne sont pas les propos d'un capitaine qui a tracé sa route et qui tient ferme sa barre". En particulier, la grande réussite de ce gouvernement, le retour de l'État au financement du RST, serait "un cadeau empoisonné" car "en réalité il aurait fallu que l'État double son aide initiale, au lieu de cela il l'a réduit à 1,4 milliard ! Il n'y a franchement pas de quoi pavoiser."
Le Vieux Lion dévoile aussi ses cartes pour son avenir : "ma succession n'est pas ouverte, je serai candidat à la présidence de notre mouvement lors de notre prochain congrès. Je compte bien assurer la victoire de notre parti aux prochaines élections".
Le président du Pays a répondu à ces attaques dans une interview accordée à La Dépêche. Il y assure notamment se sentir encore "soutenu, pas que par mon parti." Il nie aussi être à l'origine de la dénonciation dans l'affaire de la vaisselle de la Présidence : "Faux. Je n'ai jamais rien envoyé au procureur de la République".