PAPEETE, 23 juillet 2014 - Gaston Flosse, définitivement condamné mercredi à trois ans d'inéligibilité, sollicite le jour même une "grâce présidentielle partielle", indique son service de communication qui annonce l'envoi d'un courrier au président de la République, François Hollande.
Pour la présidence polynésienne, la peine d'inéligibilité "vient heurter de plein fouet le suffrage universel tel qu'il s'est exprimé le 5 mai 2013, lorsque 62.000 électeurs polynésiens ont porté au pouvoir le président Gaston Flosse en toute connaissance de cause".
Président en sursis, Gaston Flosse a aussi engagé une "procédure de relèvement de peine", selon son avocat, Me Quinquis. Si elle était jugée recevable, elle lui permettrait de ne pas effectuer la peine à laquelle il a été condamné.
Gaston Flosse va enfin "engager également un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme" pour contester un "déni de démocratie et le non-respect du délai raisonnable, au regard des 20 ans de procédure" dans l'affaire des emplois fictifs.
Mais, en dehors d'une grâce présidentielle, aucun de ces recours en justice n'offre l'opportunité de suspendre l'exécution de la peine à la quelle il est condamné.
L'UPLD, parti indépendantiste d'Oscar Temaru, prédécesseur de Gaston Flosse à la présidence de la Polynésie, a salué la décision de la Cour de cassation.
"C'est la fin du mythe de Gaston Flosse intouchable, protégé a minima par son super avocat, et pour certains crédules, protégé par un mystérieux mana", se félicite l'UPLD, dans un communiqué intitulé Fin de règne calamiteuse pour Pharaon adressé dans la matinée.
Le parti indépendantiste égratigne également l'Etat et la lenteur de la justice, en rappelant notamment qu'un proche de Gaston Flosse avait échappé à une peine d'inéligibilité, car elle ne lui avait pas été transmise dans les délais.
C'est le haut commissaire qui doit notifier sa condamnation à Gaston Flosse. Le parquet général, lui, a indiqué mercredi par communiqué qu'il avait "transmis ce jour" l'arrêt de la Cour de cassation "aux autorités publiques chargées de son exécution".
L'UPLD s'interroge aussi sur le rôle de l'Etat français dans la "fabrication" de Gaston Flosse, ami de Jacques Chirac et rempart autoproclamé contre l'indépendance du territoire. Le parti indépendantiste le qualifie de "pur produit de la colonisation" et de "champion bien utile pendant le grand mensonge nucléaire", en référence aux essais effectués par la France en Polynésie des années 60 aux années 90.
Le parti de Gaston Flosse, le Tahoeraa, a réagi en estimant que c'est son adversaire Oscar Temaru qui devrait "être en prison" pour "avoir plongé un pays tout entier dans le désastre" et "jeté des milliers de Polynésiens dans la misère".
Pour la présidence polynésienne, la peine d'inéligibilité "vient heurter de plein fouet le suffrage universel tel qu'il s'est exprimé le 5 mai 2013, lorsque 62.000 électeurs polynésiens ont porté au pouvoir le président Gaston Flosse en toute connaissance de cause".
Président en sursis, Gaston Flosse a aussi engagé une "procédure de relèvement de peine", selon son avocat, Me Quinquis. Si elle était jugée recevable, elle lui permettrait de ne pas effectuer la peine à laquelle il a été condamné.
Gaston Flosse va enfin "engager également un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme" pour contester un "déni de démocratie et le non-respect du délai raisonnable, au regard des 20 ans de procédure" dans l'affaire des emplois fictifs.
Mais, en dehors d'une grâce présidentielle, aucun de ces recours en justice n'offre l'opportunité de suspendre l'exécution de la peine à la quelle il est condamné.
L'UPLD, parti indépendantiste d'Oscar Temaru, prédécesseur de Gaston Flosse à la présidence de la Polynésie, a salué la décision de la Cour de cassation.
"C'est la fin du mythe de Gaston Flosse intouchable, protégé a minima par son super avocat, et pour certains crédules, protégé par un mystérieux mana", se félicite l'UPLD, dans un communiqué intitulé Fin de règne calamiteuse pour Pharaon adressé dans la matinée.
Le parti indépendantiste égratigne également l'Etat et la lenteur de la justice, en rappelant notamment qu'un proche de Gaston Flosse avait échappé à une peine d'inéligibilité, car elle ne lui avait pas été transmise dans les délais.
C'est le haut commissaire qui doit notifier sa condamnation à Gaston Flosse. Le parquet général, lui, a indiqué mercredi par communiqué qu'il avait "transmis ce jour" l'arrêt de la Cour de cassation "aux autorités publiques chargées de son exécution".
L'UPLD s'interroge aussi sur le rôle de l'Etat français dans la "fabrication" de Gaston Flosse, ami de Jacques Chirac et rempart autoproclamé contre l'indépendance du territoire. Le parti indépendantiste le qualifie de "pur produit de la colonisation" et de "champion bien utile pendant le grand mensonge nucléaire", en référence aux essais effectués par la France en Polynésie des années 60 aux années 90.
Le parti de Gaston Flosse, le Tahoeraa, a réagi en estimant que c'est son adversaire Oscar Temaru qui devrait "être en prison" pour "avoir plongé un pays tout entier dans le désastre" et "jeté des milliers de Polynésiens dans la misère".