Gaston Flosse, le président de Polynésie à la tribune du colloque célébrant le 30e anniversaire de l'autonomie de la Polynésie française.
PAPEETE, le 27 juin 2014. L'Assemblée de Polynésie française a ouvert, ce vendredi matin, un colloque pour célébrer le 30e anniversaire du statut d'autonomie du territoire. En ouverture, Edouard Fritch, le président de l'assemblée, hôte de cette manifestation a souligné que : "l’innovation de ce statut est qu’il confère dorénavant à notre exécutif, comme à notre pouvoir législatif, des prérogatives considérables sur nos affaires intérieures". Dans son discours Edouard Fritch rend hommage à la République française qui en accordant, en 1984 ce statut à la Polynésie reconnaissait ainsi "la conquête d’une certaine forme de liberté au sein même de la Liberté (avec un grand « L ») proclamée par notre devise républicaine".
Mais c'est le discours du président Gaston Flosse, invité comme témoin à évoquer la genèse de ce statut dont il est le père -selon la formule de Jean-Christophe Bouissou- qui a été sans doute le plus marquant dans cette ouverture de colloque. Le discours du président qui devait durer selon le programme écrit du colloque environ 45 minutes, a été finalement ramassé sur 10 petites minutes seulement. Suffisamment pour évoquer que le statut d'autonomie est intervenu "104 ans après que Pomare V ait fait don à la France" de ses territoires ; pour passer les différentes étapes avec les lois organiques de 1996 où il est écrit que "la Polynésie exerce librement et démocratiquement les compétences qui lui sont dévolues" et que "la République garantit l'autonomie de la Polynésie française. En ce qui concerne la modification législative de 2004, Gaston Flosse retient surtout que cette nouvelle loi organique a pris en considération que "la Polynésie française se gouverne et non plus s'administre" grâce à "des compétences élargies qui vont au-delà d'un état fédéré. Il était difficile d'aller plus loin".
Dans son discours, Gaston Flosse a bien entendu rendu hommage à plusieurs reprises à Jacques Chirac, l'ancien président français auquel le Pays doit son accord pour "notre drapeau, notre hymne et l'ordre de Tahiti Nui". Le président polynésien souligne toutefois que toutes les possibilités de l'article 74 n'ont pas encore été entièrement explorées "il faudra aller plus loin en fonction de notre capacité à nous prendre en charge. Faut-il parler de Pays associé ? Ce sera, à mon avis le futur statut de notre Tahiti Nui. Mais permettez à un vieil homme politique de laisser un message simple à son peuple : quelle que soit la forme du statut, ne rompez pas le cordon qui nous relie à la France".
Pour lire le discours de Gaston Flosse en entier, CLIQUER ICI
Mais c'est le discours du président Gaston Flosse, invité comme témoin à évoquer la genèse de ce statut dont il est le père -selon la formule de Jean-Christophe Bouissou- qui a été sans doute le plus marquant dans cette ouverture de colloque. Le discours du président qui devait durer selon le programme écrit du colloque environ 45 minutes, a été finalement ramassé sur 10 petites minutes seulement. Suffisamment pour évoquer que le statut d'autonomie est intervenu "104 ans après que Pomare V ait fait don à la France" de ses territoires ; pour passer les différentes étapes avec les lois organiques de 1996 où il est écrit que "la Polynésie exerce librement et démocratiquement les compétences qui lui sont dévolues" et que "la République garantit l'autonomie de la Polynésie française. En ce qui concerne la modification législative de 2004, Gaston Flosse retient surtout que cette nouvelle loi organique a pris en considération que "la Polynésie française se gouverne et non plus s'administre" grâce à "des compétences élargies qui vont au-delà d'un état fédéré. Il était difficile d'aller plus loin".
Dans son discours, Gaston Flosse a bien entendu rendu hommage à plusieurs reprises à Jacques Chirac, l'ancien président français auquel le Pays doit son accord pour "notre drapeau, notre hymne et l'ordre de Tahiti Nui". Le président polynésien souligne toutefois que toutes les possibilités de l'article 74 n'ont pas encore été entièrement explorées "il faudra aller plus loin en fonction de notre capacité à nous prendre en charge. Faut-il parler de Pays associé ? Ce sera, à mon avis le futur statut de notre Tahiti Nui. Mais permettez à un vieil homme politique de laisser un message simple à son peuple : quelle que soit la forme du statut, ne rompez pas le cordon qui nous relie à la France".
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