Le sénateur Gaston Flosse est condamné à 4 ans de prison avec sursis et 3 ans d'inéligibilité, dans l'affaire dite des emplois fictifs.
PAPEETE, jeudi 7 février 2013 - Le sénateur Gaston Flosse a été condamné jeudi par la Cour d'Appel de Papeete à quatre ans de prison avec sursis, 15 millions Fcfp (125 000 Euros) d'amende et, synonyme d'inéligibilité, à trois ans de privation des droits civiques, pour prise illégale d'intérêt et détournement de fonds publics, dans une vaste affaire d'emplois fictifs, à l'époque où il présidait la Polynésie française, de 1996 à 2004.
Maître Quinquis, l'avocat de Gaston Flosse a annoncé qu'il se pourvoyait en cassation. La procédure est suspensive.
L'application immédiate de la privation des droits civiques empêcherait en effet le "vieux lion" de se présenter aux élections territoriales d'avril et mai prochains.
Le chef de file du parti autonomiste Tahoeraa Huiraatira, qui fêtera ses 82 ans fin juin prochain, est considéré comme l'un des favoris de ce scrutin, après avoir présidé la Polynésie de 1984 à 1987, de 1991 à 2004, puis à nouveau à deux reprises lors des 13 changements de gouvernements qui ont suivi.
A l'audience d'appel, début novembre dernier, Gaston Flosse côtoyait d'anciens députés, des maires, des syndicalistes ou encore des journalistes, tous soupçonnés d'avoir été payés pour assurer la propagande de son parti politique.
Il était reproché à Gaston Flosse d'avoir embauché des personnes qui avaient travaillé dans un service social, dans des mairies, ou encore à radio Maohi, beaucoup étant des militants de son parti.
De nombreuses relaxes ont été prononcées et aucune condamnation à de la prison ferme ; mais une peine de trois ans d'inéligibilité, si elle était confirmée en cassation, signerait la fin de la vie politique de Gaston Flosse.
"Pour les mêmes raisons, Jacques Chirac n'a pas été rendu inéligible, il a eu deux ans avec sursis : pourquoi est-ce que moi, j'aurais davantage l'inéligibilité ? On ne sait pas trop" a déclaré Gaston Flosse à l'AFP juste avant la communication d'un délibéré qu'il n'a pas souhaité commenter.
Gaston Flosse, ancien proche de Jacques Chirac, est déjà sous le coup d'une condamnation, le 15 janvier en première instance, à cinq ans de prison ferme, et cinq ans d'inéligibilité, dans une affaire de corruption dite de l'Office des Postes et Télécommunications de Polynésie (OPT). Il a fait appel, dans cette autre affaire et la procédure est également suspensive.
Maître Quinquis, l'avocat de Gaston Flosse a annoncé qu'il se pourvoyait en cassation. La procédure est suspensive.
L'application immédiate de la privation des droits civiques empêcherait en effet le "vieux lion" de se présenter aux élections territoriales d'avril et mai prochains.
Le chef de file du parti autonomiste Tahoeraa Huiraatira, qui fêtera ses 82 ans fin juin prochain, est considéré comme l'un des favoris de ce scrutin, après avoir présidé la Polynésie de 1984 à 1987, de 1991 à 2004, puis à nouveau à deux reprises lors des 13 changements de gouvernements qui ont suivi.
A l'audience d'appel, début novembre dernier, Gaston Flosse côtoyait d'anciens députés, des maires, des syndicalistes ou encore des journalistes, tous soupçonnés d'avoir été payés pour assurer la propagande de son parti politique.
Il était reproché à Gaston Flosse d'avoir embauché des personnes qui avaient travaillé dans un service social, dans des mairies, ou encore à radio Maohi, beaucoup étant des militants de son parti.
De nombreuses relaxes ont été prononcées et aucune condamnation à de la prison ferme ; mais une peine de trois ans d'inéligibilité, si elle était confirmée en cassation, signerait la fin de la vie politique de Gaston Flosse.
"Pour les mêmes raisons, Jacques Chirac n'a pas été rendu inéligible, il a eu deux ans avec sursis : pourquoi est-ce que moi, j'aurais davantage l'inéligibilité ? On ne sait pas trop" a déclaré Gaston Flosse à l'AFP juste avant la communication d'un délibéré qu'il n'a pas souhaité commenter.
Gaston Flosse, ancien proche de Jacques Chirac, est déjà sous le coup d'une condamnation, le 15 janvier en première instance, à cinq ans de prison ferme, et cinq ans d'inéligibilité, dans une affaire de corruption dite de l'Office des Postes et Télécommunications de Polynésie (OPT). Il a fait appel, dans cette autre affaire et la procédure est également suspensive.