Crédit Richard BOUHET / AFP
Paris, France | AFP | vendredi 18/08/2023 - Le nouveau ministre de l'Education, Gabriel Attal, s'est excusé vendredi après une formulation qu'il a estimée "maladroite" lors de son déplacement à La Réunion, évoquant "une immigration importante" de personnes originaires de Mayotte, département français.
"Une phrase que j'ai prononcée hier a laissé penser que je voulais lier l'installation de Mahorais à La Réunion à une immigration. Evidemment ce n'était aucunement mon intention. Ma formulation était donc maladroite", a déclaré Gabriel Attal sur X (ex-Twitter).
"Les Mahorais sont pleinement français. C'est ce que j'ai dit ce matin aux élus de Mayotte avec qui j'ai échangé pour leur présenter mes excuses, ainsi qu'aux Mahorais. Je me rendrai dans ce département prochainement pour y travailler avec tous les acteurs de la communauté éducative", a-t-il ajouté.
Lors d'une visite jeudi dans une école primaire de La Possession (ouest de La Réunion) à l'occasion de la rentrée des classes, le ministre avait déclaré à des journalistes que "c'est une école qui est concernée aussi par une immigration importante des personnes qui sont d'origine mahoraise ou comorienne qui sont scolarisées ici, et au départ, ça a pu poser, pas des difficultés, mais en tout cas des interrogations avec certaines familles réunionnaises".
"Avec un travail de médiation par la maire et son équipe, les services de la ville, les services du rectorat, on arrive finalement à construire cette mixité et à faire que ça se passe bien", avait-il ajouté.
Cette déclaration, diffusée par la chaîne de télévision publique Réunion la 1ère, a suscité de vives réactions à Mayotte.
"Il n'y a pas +d'immigration mahoraise+ à La Réunion. Sauf à considérer vos compatriotes du 101e département (Français depuis 1841) comme des étrangers et à faire de la com' politicienne sur notre dos", a réagi sur X la députée de Mayotte Estelle Youssouffa (Liot).
A l'extrême droite, la cheffe des députés Rassemblement national Marine Le Pen a souligné qu'"il n'y a pas d'immigration mahoraise à La Réunion". "Les Mahorais sont des Français à part entière. Mais si vous souhaitez lutter contre l'immigration clandestine, alors défendez les frontières de Mayotte plutôt que de les dénigrer !", a-t-elle poursuivi.
"Une phrase que j'ai prononcée hier a laissé penser que je voulais lier l'installation de Mahorais à La Réunion à une immigration. Evidemment ce n'était aucunement mon intention. Ma formulation était donc maladroite", a déclaré Gabriel Attal sur X (ex-Twitter).
"Les Mahorais sont pleinement français. C'est ce que j'ai dit ce matin aux élus de Mayotte avec qui j'ai échangé pour leur présenter mes excuses, ainsi qu'aux Mahorais. Je me rendrai dans ce département prochainement pour y travailler avec tous les acteurs de la communauté éducative", a-t-il ajouté.
Lors d'une visite jeudi dans une école primaire de La Possession (ouest de La Réunion) à l'occasion de la rentrée des classes, le ministre avait déclaré à des journalistes que "c'est une école qui est concernée aussi par une immigration importante des personnes qui sont d'origine mahoraise ou comorienne qui sont scolarisées ici, et au départ, ça a pu poser, pas des difficultés, mais en tout cas des interrogations avec certaines familles réunionnaises".
"Avec un travail de médiation par la maire et son équipe, les services de la ville, les services du rectorat, on arrive finalement à construire cette mixité et à faire que ça se passe bien", avait-il ajouté.
Cette déclaration, diffusée par la chaîne de télévision publique Réunion la 1ère, a suscité de vives réactions à Mayotte.
"Il n'y a pas +d'immigration mahoraise+ à La Réunion. Sauf à considérer vos compatriotes du 101e département (Français depuis 1841) comme des étrangers et à faire de la com' politicienne sur notre dos", a réagi sur X la députée de Mayotte Estelle Youssouffa (Liot).
A l'extrême droite, la cheffe des députés Rassemblement national Marine Le Pen a souligné qu'"il n'y a pas d'immigration mahoraise à La Réunion". "Les Mahorais sont des Français à part entière. Mais si vous souhaitez lutter contre l'immigration clandestine, alors défendez les frontières de Mayotte plutôt que de les dénigrer !", a-t-elle poursuivi.