Auteur d'un départ moyen, qui a permis à Jenson Button de le dépasser dès la première chicane, Alonso, resté dans l'aileron arrière du Britannique pendant les deux premiers tours de la course, l'a doublé à la faveur de leur unique arrêt aux stands.
L'Espagnol, qui a changé ses pneus au 37e tour, une boucle après le pilote McLaren, a fait preuve d'autorité au moment de revenir en piste, pour le repasser à l'endroit même où il avait dû lui céder les commandes en début de course.
"Quand j'ai vu Jenson rentrer aux stands, je savais que j'avais un tour pour faire la différence. Ensuite, avec ses nouveaux pneus, il aurait été plus rapide. (...) En fait, mon tour a été plus ou moins correct, rien de particulier. Mais le changement de pneus était superbe", a-t-il expliqué.
8/10e de seconde
Les 8/10e de seconde gagnés par les mécaniciens de Ferrari sur ceux de McLaren ont effectivement fait toute la différence. "Quand je suis ressorti des stands, j'ai vu (Button) très loin dans mes rétroviseurs... mais j'avais oublié qu'il arrivait à 320 km/h/", s'est souvenu Alonso.
"Nous sommes arrivé côte-à-côte dans la chicane. J'ai presque dérapé. Mais cela s'est bien passé", a ajouté l'Espagnol. La monoplace rouge a pris le meilleur sur la grise argentée. Et la foule s'est levée d'un bond, bras en l'air, pour célébrer son nouveau messie mécanique.
Plus tard, une fois franchi le drapeau à damier, l'ambiance est encore montée d'un cran. Une immense vague de spectateurs, tout de rouge vêtue, a déferlé sur la ligne droite des stands, face au podium. Alonso a été célébré, chanté, hurlé... L'Espagnol a apprécié.
"Joie énorme"
"C'est une joie énorme, comparable seulement à l'émotion que j'ai ressentie en l'emportant à Barcelone en 2006. Vaincre ici, c'est comme gagner ton GP national, avec des milliers de personnes qui t'encouragent, une grande mosaïque, avec une grande banderole au milieu", a-t-il décrit, ému.
A ses côtés en conférence de presse d'après-course dimanche, Button n'a pas joué la carte de l'extase. Le champion en titre, qui visait la victoire - et semblait bien parti pour l'obtenir - a finalement terminé 2e, un résultat aussi positif que frustrant.
"Nous pensions que c'était la bonne décision pour nous de rentrer aux stands un tour plus tôt que les deux Ferrari. Mais en y repensant maintenant, ce n'était pas le bon choix. Cela n'a pas marché", a soupiré le Britannique.
Mais Button de se reprendre: "Maintenant, j'ai 22 points de retard sur le nouveau leader du Championnat, Mark (Webber). J'en ai donc repris 13. C'est un assez bon jour." Bien meilleur en tout cas que celui de son coéquipier, dont le dimanche s'est avéré cataclysmique.
Lewis Hamilton s'est ainsi sorti de course tout seul dès le premier tour, en tentant de dépasser Felipe Massa (Ferrari, 3e), qui le précédait. "C'était clairement ma faute. Je ne peux m'en prendre qu'à moi", a-t-il affirmé, regrettant avoir commis "ce genre d'erreur qui fait perdre des Championnats".
Des erreurs dont les pilotes Red Bull se sont pour une fois abstenus ce week-end. Sebastian Vettel, 4e, et Mark Webber, 6e derrière Nico Rosberg (Mercedes, 5e), ont su se reprendre après un départ laborieux. A cinq courses de la fin, la surprise Webber est toujours d'actualité.
jf/cpb/nk
© 1994-2010 Agence France-Presse
L'Espagnol, qui a changé ses pneus au 37e tour, une boucle après le pilote McLaren, a fait preuve d'autorité au moment de revenir en piste, pour le repasser à l'endroit même où il avait dû lui céder les commandes en début de course.
"Quand j'ai vu Jenson rentrer aux stands, je savais que j'avais un tour pour faire la différence. Ensuite, avec ses nouveaux pneus, il aurait été plus rapide. (...) En fait, mon tour a été plus ou moins correct, rien de particulier. Mais le changement de pneus était superbe", a-t-il expliqué.
8/10e de seconde
Les 8/10e de seconde gagnés par les mécaniciens de Ferrari sur ceux de McLaren ont effectivement fait toute la différence. "Quand je suis ressorti des stands, j'ai vu (Button) très loin dans mes rétroviseurs... mais j'avais oublié qu'il arrivait à 320 km/h/", s'est souvenu Alonso.
"Nous sommes arrivé côte-à-côte dans la chicane. J'ai presque dérapé. Mais cela s'est bien passé", a ajouté l'Espagnol. La monoplace rouge a pris le meilleur sur la grise argentée. Et la foule s'est levée d'un bond, bras en l'air, pour célébrer son nouveau messie mécanique.
Plus tard, une fois franchi le drapeau à damier, l'ambiance est encore montée d'un cran. Une immense vague de spectateurs, tout de rouge vêtue, a déferlé sur la ligne droite des stands, face au podium. Alonso a été célébré, chanté, hurlé... L'Espagnol a apprécié.
"Joie énorme"
"C'est une joie énorme, comparable seulement à l'émotion que j'ai ressentie en l'emportant à Barcelone en 2006. Vaincre ici, c'est comme gagner ton GP national, avec des milliers de personnes qui t'encouragent, une grande mosaïque, avec une grande banderole au milieu", a-t-il décrit, ému.
A ses côtés en conférence de presse d'après-course dimanche, Button n'a pas joué la carte de l'extase. Le champion en titre, qui visait la victoire - et semblait bien parti pour l'obtenir - a finalement terminé 2e, un résultat aussi positif que frustrant.
"Nous pensions que c'était la bonne décision pour nous de rentrer aux stands un tour plus tôt que les deux Ferrari. Mais en y repensant maintenant, ce n'était pas le bon choix. Cela n'a pas marché", a soupiré le Britannique.
Mais Button de se reprendre: "Maintenant, j'ai 22 points de retard sur le nouveau leader du Championnat, Mark (Webber). J'en ai donc repris 13. C'est un assez bon jour." Bien meilleur en tout cas que celui de son coéquipier, dont le dimanche s'est avéré cataclysmique.
Lewis Hamilton s'est ainsi sorti de course tout seul dès le premier tour, en tentant de dépasser Felipe Massa (Ferrari, 3e), qui le précédait. "C'était clairement ma faute. Je ne peux m'en prendre qu'à moi", a-t-il affirmé, regrettant avoir commis "ce genre d'erreur qui fait perdre des Championnats".
Des erreurs dont les pilotes Red Bull se sont pour une fois abstenus ce week-end. Sebastian Vettel, 4e, et Mark Webber, 6e derrière Nico Rosberg (Mercedes, 5e), ont su se reprendre après un départ laborieux. A cinq courses de la fin, la surprise Webber est toujours d'actualité.
jf/cpb/nk
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