LONDRES, 01 mai 2013 (AFP) - Le projet d'installation en plein coeur de Londres, sur Trafalgar square, d'un coq géant de couleur bleu cobalt - créé par une plasticienne allemande, mais symbole d'une France conquérante - n'est pas du goût de tout le monde au Royaume-Uni.
Le conseil municipal de Westminster doit entériner sous peu l'érection de la sculpture en fibres de verre de 4,20 mètres de haut, des pattes au sommet de la crête, sortie de l'imagination de Katharina Fritsch, qui a exposé dans les plus grands musées d'art moderne du monde.
Son gallinacé a été sélectionné pour orner à compter du 20 juillet "le 4e piédestal" de l'esplanade touristique londonienne.
Ce 4e socle, conçu pour recevoir une statue équestre, est resté vide pendant 150 ans. Depuis 1998, il accueille à tour de rôle l'oeuvre d'artistes contemporains, le plus souvent controversés.
La création de Katharina Fritsch a les faveurs de la municipalité, qui a paru balayer les critiques en mettant en avant "l'intérêt du public".
Au nombre des opposants figure la Thorney Island Society, association de défense du patrimoine, reconnue d'intérêt public. Dans une lettre aux élus municipaux, elle a jugé le projet "parfaitement inapproprié", réfutant l'argument de Mme Fritsch selon lequel "le coq est un symbole du renouveau, du réveil et de la force".
L'association y voit surtout un symbole du chauvinisme gaulois, d'autant plus malvenu que Trafalgar square est avant tout célèbre pour sa statue de l'amiral Nelson, juchée sur une colonne. Le héros national est universellement connu pour sa victoire sur la flotte napoléonienne à la bataille de Trafalgar, le 21 octobre 1805.
Le 4e piédestal a notamment accueilli ces dernières années une maquette du bateau de Nelson enfermée dans une gigantesque bouteille en verre de l'artiste anglo-nigérian Yinka Shonibare, et un garçonnet sur un monumental cheval à bascule doré, des Danois Elmgreen et Dragset.
Plusieurs personnalités, dont des ministres, ont récemment suggéré d'y installer à demeure une statue de la "dame de fer" Margaret Thatcher, morte en avril. Mais cette proposition suscite aussi la controverse.
Le conseil municipal de Westminster doit entériner sous peu l'érection de la sculpture en fibres de verre de 4,20 mètres de haut, des pattes au sommet de la crête, sortie de l'imagination de Katharina Fritsch, qui a exposé dans les plus grands musées d'art moderne du monde.
Son gallinacé a été sélectionné pour orner à compter du 20 juillet "le 4e piédestal" de l'esplanade touristique londonienne.
Ce 4e socle, conçu pour recevoir une statue équestre, est resté vide pendant 150 ans. Depuis 1998, il accueille à tour de rôle l'oeuvre d'artistes contemporains, le plus souvent controversés.
La création de Katharina Fritsch a les faveurs de la municipalité, qui a paru balayer les critiques en mettant en avant "l'intérêt du public".
Au nombre des opposants figure la Thorney Island Society, association de défense du patrimoine, reconnue d'intérêt public. Dans une lettre aux élus municipaux, elle a jugé le projet "parfaitement inapproprié", réfutant l'argument de Mme Fritsch selon lequel "le coq est un symbole du renouveau, du réveil et de la force".
L'association y voit surtout un symbole du chauvinisme gaulois, d'autant plus malvenu que Trafalgar square est avant tout célèbre pour sa statue de l'amiral Nelson, juchée sur une colonne. Le héros national est universellement connu pour sa victoire sur la flotte napoléonienne à la bataille de Trafalgar, le 21 octobre 1805.
Le 4e piédestal a notamment accueilli ces dernières années une maquette du bateau de Nelson enfermée dans une gigantesque bouteille en verre de l'artiste anglo-nigérian Yinka Shonibare, et un garçonnet sur un monumental cheval à bascule doré, des Danois Elmgreen et Dragset.
Plusieurs personnalités, dont des ministres, ont récemment suggéré d'y installer à demeure une statue de la "dame de fer" Margaret Thatcher, morte en avril. Mais cette proposition suscite aussi la controverse.