PARIS, 12 septembre 2011 (AFP) - Michel Boyon, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), a plaidé lundi pour un changement de norme technique pour la diffusion des futures chaînes de la TNT, laquelle obligerait toutefois la majorité des consommateurs à acheter des adaptateurs.
Cette norme, dite DVB-T2, permet de diffuser un plus grand nombre de chaînes en haute définition, et elle est déjà en vigueur dans des pays comme la Suède, la Grande-Bretagne ou l'Italie.
"Elle est inéluctable", a souligné à son propos Michel Boyon, qui présentait à Paris son rapport consacré à l'avenir de la TNT commandé par le Premier ministre François Fillon. "Cette norme est connue, mais pas transposable du jour au lendemain", a-t-il poursuivi, tout en évoquant la possibilité de lancer huit nouvelles chaînes.
Ce format ne peut actuellement être distribué car les téléviseurs qui reçoivent le signal hertzien ne sont pas en mesure de le capter. Si le DVB-T2 est adopté, il faudrait donc que les consommateurs achètent de nouveaux téléviseurs compatibles ou, au minimum, des adaptateurs.
Selon Michel Boyon, les fabricants auraient besoin d'un délai compris entre 12 et 18 mois pour proposer des postes compatibles au DVB-T2. Les adaptateurs, eux, pourraient être disponibles plus rapidement.
Ce passage au DVB-T2 représenterait cependant une nouvelle contrainte pour les consommateurs alors même que l'abandon de la diffusion analogique et le passage au tout numérique, qui a nécessité des investissements, est tout juste en passe de s'achever (le 30 novembre).
Autant d'éléments qui pourraient donc retarder l'élargissement de l'offre de chaînes sur la TNT: tant que le DBV-T2 ne sera pas reçu par tous, il semble en effet périlleux pour les groupes audiovisuels de se lancer dans la diffusion de nouvelles chaînes.
"La lancement de chaînes nouvelles ne sera pas nécessairement retardé puisqu'elles pourront être reçues, sans besoin d'un équipement supplémentaire, par l'ADSL, le satellite et une partie des réseaux câblés, soit pour environ 45% de la population", a cependant souligné Michel Boyon.
"C'est un choix politique, c'est au gouvernement de décider s'il faut appliquer tout de suite la norme DBV-T2", a-t-il poursuivi.
Le 22 août, la France avait toutefois déjà notifié à Bruxelles un projet d'arrêté instaurant cette nouvelle norme de diffusion.
gle/fa/sd
Cette norme, dite DVB-T2, permet de diffuser un plus grand nombre de chaînes en haute définition, et elle est déjà en vigueur dans des pays comme la Suède, la Grande-Bretagne ou l'Italie.
"Elle est inéluctable", a souligné à son propos Michel Boyon, qui présentait à Paris son rapport consacré à l'avenir de la TNT commandé par le Premier ministre François Fillon. "Cette norme est connue, mais pas transposable du jour au lendemain", a-t-il poursuivi, tout en évoquant la possibilité de lancer huit nouvelles chaînes.
Ce format ne peut actuellement être distribué car les téléviseurs qui reçoivent le signal hertzien ne sont pas en mesure de le capter. Si le DVB-T2 est adopté, il faudrait donc que les consommateurs achètent de nouveaux téléviseurs compatibles ou, au minimum, des adaptateurs.
Selon Michel Boyon, les fabricants auraient besoin d'un délai compris entre 12 et 18 mois pour proposer des postes compatibles au DVB-T2. Les adaptateurs, eux, pourraient être disponibles plus rapidement.
Ce passage au DVB-T2 représenterait cependant une nouvelle contrainte pour les consommateurs alors même que l'abandon de la diffusion analogique et le passage au tout numérique, qui a nécessité des investissements, est tout juste en passe de s'achever (le 30 novembre).
Autant d'éléments qui pourraient donc retarder l'élargissement de l'offre de chaînes sur la TNT: tant que le DBV-T2 ne sera pas reçu par tous, il semble en effet périlleux pour les groupes audiovisuels de se lancer dans la diffusion de nouvelles chaînes.
"La lancement de chaînes nouvelles ne sera pas nécessairement retardé puisqu'elles pourront être reçues, sans besoin d'un équipement supplémentaire, par l'ADSL, le satellite et une partie des réseaux câblés, soit pour environ 45% de la population", a cependant souligné Michel Boyon.
"C'est un choix politique, c'est au gouvernement de décider s'il faut appliquer tout de suite la norme DBV-T2", a-t-il poursuivi.
Le 22 août, la France avait toutefois déjà notifié à Bruxelles un projet d'arrêté instaurant cette nouvelle norme de diffusion.
gle/fa/sd