Fusillade mortelle en Nouvelle-Zélande à quelques heures de l'ouverture du Mondial féminin


Auckland, le 19 juillet 2023. Une fusillade survenue dans le centre d'Auckland, la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande, a fait trois morts, dont le tireur présumé, jeudi, jour d'ouverture du Mondial de football féminin, qui aura lieu comme prévu, ont annoncé les autorités néo-zélandaises. 
Le Premier ministre de Nouvelle-Zélande Chris Hipkins a estimé qu'il n'y avait pas de menace pour la sécurité nationale et annoncé que la Coupe du monde, organisée conjointement par la Nouvelle-Zélande et l'Australie, débuterait jeudi comme prévu.
"Le niveau de menace pour la sécurité nationale de la Nouvelle-Zélande n'est pas modifié", a indiqué M. Hipkins, assurant "que la police a neutralisé la menace et qu'elle ne recherche personne d'autre en relation avec" la fusillade.
"Le gouvernement a discuté avec les organisateurs de la FIFA et le tournoi aura lieu", a-t-il ajouté.
L'équipe nationale américaine, qui compte parmi les équipes séjournant actuellement à Auckland, a déclaré dans un communiqué que toutes ses joueuses et tout son personnel étaient sains et saufs.
La fusillade, qui s'est produite jeudi matin sur un chantier de construction, a également fait six blessés, dont des policiers. "L'auteur s'est déplacé dans le bâtiment" en tirant "avec son arme à feu", a déclaré le commissaire de police par intérim Sunny Patel. 
"En atteignant les niveaux supérieurs du bâtiment, l'homme s'est enfermé dans la cage d'ascenseur et notre personnel a tenté d'engager le dialogue avec lui", a-t-il ajouté.

- L'auteur retrouvé mort dans l'ascenseur -

"D'autres coups de feu ont été tirés par l'homme et il a été retrouvé décédé peu de temps après", selon M. Patel. 
La police a déclaré que deux décès avaient été confirmés à ce stade, outre celui de l'agresseur.
Les policiers ont répondu en nombre "important" à la fusillade et ont bouclé la zone, a ajouté la police, qui a également déployé un hélicoptère. 
Les médias locaux ont montré des images d'un policier blessé que l'on aidait à monter dans une ambulance.
"Ce qui s'est passé est évidemment alarmant et nous rassurons le public sur le fait que la situation a été maîtrisée et qu'il s'agit d'un incident isolé", a déclaré l'officier.
Il a estimé qu'il n'y avait "pas de risque pour la sécurité nationale". La police a demandé à la population de rester à l'écart pendant les investigations.
Les fusillades de masse sont rares en Nouvelle-Zélande et des lois radicales sur les armes à feu ont été introduites après le massacre de la mosquée de Christchurch en 2019, au cours duquel 51 fidèles musulmans ont été tués et 40 autres blessés.
 

Rédigé par AFP le Mercredi 19 Juillet 2023 à 15:45 | Lu 2452 fois