Fusées de détresse: ne les jetez pas à la poubelle!


Le 31 juillet dernier, un incendie important se déclenchait à Paihoro. En cause… une fusée de détresse jetée au milieu des déchets. Heureusement, il n’y a pas eu de blessé, mais les dégâts engendrés par cet incendie s’élèvent à environ 150 millions de F.CFP. Aussi, Jacky BRYANT, ministre de l’environnement tient à rappeler que le dépôt d’engins pyrotechniques de signalement des détresses maritimes (feux à main, fusées parachute et fumigènes), communément appelés fusées de détresse, est strictement interdit dans les poubelles quelle que soit leur nature. Ces engins pyrotechniques sont considérés comme des déchets dangereux au regard de l'article R. 541-8 du code de l'environnement.

Non seulement cette pratique est loin d'être écologique, mais elle peut se révéler dangereuses. Cette fusée de détresse qui a explosé à Paihoro a transité par le Centre de Recyclage et de Tri de Motu Uta. Si elle y avait pris feu, les dégâts matériels aurait été bien plus conséquents… et nous aurions peut-être eu des blessés. C’est aussi une chance que des enfants ne se soient pas amusés à fouiller les poubelles à la recherche de quelque trésor perdu !
Ces produits ont une durée de vie limitée à quelques années (trois ans en moyenne) en raison des matériaux dangereux et instables qu’ils contiennent. Suite à cet incendie, plusieurs réunions ont été tenues et d’autres sont à venir pour offrir une solution rapide à tous ceux qui souhaiteraient se débarrasser de leurs fusées périmées.
En attendant que ces dispositions soient prises et agréées par l’ensemble des parties prenantes, ce qui devrait être fait d’ici 10 jours, il est tout simplement conseillé d’immerger totalement ces engins pyrotechniques dans de l’eau pendant plusieurs semaines (8 environ) afin que les substances chimiques ne puissent plus réagir. Le transport de ces engins pyrotechniques dans des conditions inappropriées peut s’avérer très dangereux pour l’homme et notre environnement.
Le ministre demande donc aux pêcheurs, aux plaisanciers, mais aussi aux vendeurs de ce type de produits, de faire preuve de civisme et de responsabilité. Pour plus de renseignements, nous vous invitons à prendre l’attache de la SEP qui le cas échéant vous expliquera la marche à suivre.

Rédigé par communiqué du ministère de l'environnement le Lundi 20 Aout 2012 à 15:48 | Lu 1369 fois