Crédit Handout / TOKYO ELECTRIC POWER COMPANY (TEPCO) / AFP
Tokyo, Japon | AFP | jeudi 29/02/2024 - L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima a envoyé des mini-drones et un robot dans l'un des trois réacteurs gravement endommagés par le tsunami de 2011, dans lesquels se trouvent toujours des tonnes de combustible et de débris fondus hautement radioactifs.
"Nous avons envoyé deux drones" à chaque fois mercredi et jeudi, en plus jeudi d'"un mini-robot en forme de serpent jeudi", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima Daiichi, dans le nord-est du Japon.
Comme l'intérieur du réacteur n°1 est étroit, encombré et sombre, ces mini-drones très maniables sont précieux pour recueillir des images précises. Le robot-serpent a lui servi de relais de télécommunications.
Plus tard dans la journée, l'opération a été interrompue en raison de problèmes techniques, ont indiqué les médias locaux, dont la chaîne publique NHK.
Le robot en forme de serpent "n'a pas pu atteindre" sa destination car ses câbles ne fonctionnaient pas correctement, a indiqué le quotidien Mainichi.
Du fait de l'extrême radioactivité et de la haute complexité des lieux, Tepco n'a toujours pas pu commencer l'extraction des quelque 800 tonnes de combustible nucléaire et de débris fondus dans les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale.
Les travaux pharaoniques de décontamination et de démantèlement de la centrale doivent durer plusieurs décennies.
L'intérieur des bâtiments du réacteur est trop radioactif pour que les gens puissent y entrer et les drones sont destinés à inspecter la zone avant l'enlèvement du combustible et des décombres par des robots.
Tepco a déjà reporté plusieurs fois le début de ce processus qui nécessite des robots sur mesure. Un premier test d'extraction est prévu pour octobre.
Il a déjà envoyé un robot sous-marin pour inspecter des parties de l'installation encore immergées, a indiqué le porte-parole.
Tepco a par ailleurs démarré mercredi la quatrième tranche de rejet dans l'océan Pacifique d'eau de la centrale, un processus très graduel entamé l'été dernier après le feu vert de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Cette eau est traitée au préalable pour éliminer la plupart de ses radionucléides, à l'exception du tritium, qui n'est nocif qu'à très hautes doses concentrées selon les experts. C'est pourquoi cette eau doit être évacuée sur plusieurs décennies, sous une forme très diluée avec de l'eau de mer.
Dénonçant cette opération, la Chine et la Russie ont suspendu les importations de produits de la mer japonais, portant un rude coup à l'industrie japonaise de la pêche.
Le tremblement de terre et le tsunami de 2011 ont tué environ 18.000 personnes. La catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima constitue l'un des pires accidents atomiques de l'histoire.
"Nous avons envoyé deux drones" à chaque fois mercredi et jeudi, en plus jeudi d'"un mini-robot en forme de serpent jeudi", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima Daiichi, dans le nord-est du Japon.
Comme l'intérieur du réacteur n°1 est étroit, encombré et sombre, ces mini-drones très maniables sont précieux pour recueillir des images précises. Le robot-serpent a lui servi de relais de télécommunications.
Plus tard dans la journée, l'opération a été interrompue en raison de problèmes techniques, ont indiqué les médias locaux, dont la chaîne publique NHK.
Le robot en forme de serpent "n'a pas pu atteindre" sa destination car ses câbles ne fonctionnaient pas correctement, a indiqué le quotidien Mainichi.
Du fait de l'extrême radioactivité et de la haute complexité des lieux, Tepco n'a toujours pas pu commencer l'extraction des quelque 800 tonnes de combustible nucléaire et de débris fondus dans les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale.
Les travaux pharaoniques de décontamination et de démantèlement de la centrale doivent durer plusieurs décennies.
L'intérieur des bâtiments du réacteur est trop radioactif pour que les gens puissent y entrer et les drones sont destinés à inspecter la zone avant l'enlèvement du combustible et des décombres par des robots.
Tepco a déjà reporté plusieurs fois le début de ce processus qui nécessite des robots sur mesure. Un premier test d'extraction est prévu pour octobre.
Il a déjà envoyé un robot sous-marin pour inspecter des parties de l'installation encore immergées, a indiqué le porte-parole.
Tepco a par ailleurs démarré mercredi la quatrième tranche de rejet dans l'océan Pacifique d'eau de la centrale, un processus très graduel entamé l'été dernier après le feu vert de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Cette eau est traitée au préalable pour éliminer la plupart de ses radionucléides, à l'exception du tritium, qui n'est nocif qu'à très hautes doses concentrées selon les experts. C'est pourquoi cette eau doit être évacuée sur plusieurs décennies, sous une forme très diluée avec de l'eau de mer.
Dénonçant cette opération, la Chine et la Russie ont suspendu les importations de produits de la mer japonais, portant un rude coup à l'industrie japonaise de la pêche.
Le tremblement de terre et le tsunami de 2011 ont tué environ 18.000 personnes. La catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima constitue l'un des pires accidents atomiques de l'histoire.