Un homme skie dans la ville de Corte en Corse, le 17 janvier 2017.
Paris, France | AFP | mercredi 18/01/2017 - La quasi-totalité de la France grelottait mercredi, avec des températures négatives parfois très largement inférieures aux normales saisonnières, une situation qui devrait durer jusqu'à lundi, selon Météo-France.
"Le froid a gagné le Sud-Ouest et la pointe bretonne", indique Christelle Robert, prévisionniste à Météo-France.
A Auch par exemple, le mercure est tombé à -7, contre -3,7 mardi. Il a gelé à Brest où la température a chuté de 7 à -2,9.
Ailleurs, les températures négatives se multiplient: -19,3 à Arbent (Ain), soit environ 17 degrés en dessous des normales, -12 contre -6 mardi à Aurillac (Cantal), -19 à Valdrôme (Drôme), -18 à Chamonix, -13 à St Julien (Jura) ou à Luxeuil (Haute-Saône).
En milieu de matinée, on n'enregistrait que -5 à Clermont-Ferrand, -4 à Lille, -3 à Paris, Lyon, Bordeaux et Toulouse, -2 à Strasbourg et à Nantes. A Marseille, la température plafonnait à zéro.
Ce froid glacial "se maintiendra jusqu'à lundi, surtout dans la moitié nord", indique Mme Robert. "Le redoux va se faire doucement" la semaine prochaine, avec des températures qui resteront cependant inférieures de 3 ou 4 degrés aux normales.
Il faudra attendre le week-end du 28 janvier pour retrouver des températures saisonnières.
Les autorités affichent leur vigilance: François Hollande a présidé mercredi matin une réunion ministérielle sur "la mise en œuvre du plan grand froid", en présence du Premier ministre Bernard Cazeneuve et de Ségolène Royal (Environnement), Emmanuelle Cosse (Logement), Marisol Touraine (Affaires sociales) et Bruno Le Roux (Intérieur).
Bernard Cazeneuve a indiqué à l'issue de la réunion que "130.000 places" d'hébergement étaient "aujourd'hui mobilisées pour assurer la mise à l'abri de tous ceux qui doivent l'être sur le territoire national".
Plus de 3.400 places d'hébergement dites "exceptionnelles" ont été ouvertes ces derniers jours, a précisé à l'AFP la ministre du Logement Emmanuelle Cosse.
- Ventes record chez Damart -
En Corse la vigilance orange neige/verglas a été levée mercredi. La circulation des poids lourds est rétablie sur les principaux axes et les trains circulent normalement. Tous les établissements scolaires doivent rouvrir jeudi.
En Auvergne, 45 élèves de CM1 en classe de neige, bloqués par la neige et le vent, ont passé la nuit dans un restaurant d'altitude à Chastreix-Sancy (Puy-de-Dôme).
Dans le camp de réfugiés de Grande-Synthe (Nord), la plupart des quelque 1.300 migrants ont la possibilité de dormir dans des cabanons. Mais ils comportent des trous calfeutrés avec des couvertures ou des draps, entraînant un risque d'intoxication au monoxyde de carbone provoqué par les chauffages d'appoint.
Tous les matins, des bénévoles apportent du bois dans les cuisines communautaires, très mal isolées, où plusieurs dizaines de personnes dorment, parfois à même le sol, emmitouflées dans des couvertures et des draps.
"Il fait froid, très froid ici, bien plus qu'en Iran", sourit Farat, un réfugié d'une quarantaine d'années, les mains au-dessus du poêle.
La vague de froid fait cependant des heureux: "Depuis une semaine, on fait des records de ventes de pièces thermorégulantes Thermolactyl (chaussettes, sous-vêtements, bonnets, gants, doudounes…)", a affirmé l'entreprise roubaisienne Damart à l'AFP. "On est sur des pics de 40.000 pièces achetées par jour (magasin, catalogue et site internet) en France, soit des ventes multipliées par huit par rapport à la moyenne."
A Bordeaux, de nombreux habitants jugeaient le froid supportable. "Le temps est froid, mais ça va. J'ai vu la Garonne avec des blocs de glace, c'est loin d'être le cas aujourd'hui", a déclaré à l'AFP Marie, qui vit à Bordeaux depuis 1975.
La vague de froid n'entraînera pas de coupures d'électricité, a assuré Ségolène Royal.
"Malgré l'indisponibilité de six réacteurs nucléaires, il n'y aura pas de coupure d'électricité, parce que (...) aujourd'hui, avec les très bonnes conditions météorologiques, les énergies renouvelables, l'éolien et le solaire, vont produire l'équivalent de huit réacteurs nucléaires, huit gigawatts", a-t-elle assuré.
De son côté, la SNCF n'a pas mis en place de mesures spécifiques, mais le plan hivernal habituel est activé depuis la fin de l'automne: trains chasse-neige pour libérer les voies, trains "racleurs" pour retirer le givre des caténaires...
Les 50 gares qui peuvent servir de point d'accueil et d'évacuation en cas d'interruption du trafic ont fait le plein en couvertures, plateaux-repas et bouteilles d'eau.
Le froid n'a provoqué que peu de retards.
"Le froid a gagné le Sud-Ouest et la pointe bretonne", indique Christelle Robert, prévisionniste à Météo-France.
A Auch par exemple, le mercure est tombé à -7, contre -3,7 mardi. Il a gelé à Brest où la température a chuté de 7 à -2,9.
Ailleurs, les températures négatives se multiplient: -19,3 à Arbent (Ain), soit environ 17 degrés en dessous des normales, -12 contre -6 mardi à Aurillac (Cantal), -19 à Valdrôme (Drôme), -18 à Chamonix, -13 à St Julien (Jura) ou à Luxeuil (Haute-Saône).
En milieu de matinée, on n'enregistrait que -5 à Clermont-Ferrand, -4 à Lille, -3 à Paris, Lyon, Bordeaux et Toulouse, -2 à Strasbourg et à Nantes. A Marseille, la température plafonnait à zéro.
Ce froid glacial "se maintiendra jusqu'à lundi, surtout dans la moitié nord", indique Mme Robert. "Le redoux va se faire doucement" la semaine prochaine, avec des températures qui resteront cependant inférieures de 3 ou 4 degrés aux normales.
Il faudra attendre le week-end du 28 janvier pour retrouver des températures saisonnières.
Les autorités affichent leur vigilance: François Hollande a présidé mercredi matin une réunion ministérielle sur "la mise en œuvre du plan grand froid", en présence du Premier ministre Bernard Cazeneuve et de Ségolène Royal (Environnement), Emmanuelle Cosse (Logement), Marisol Touraine (Affaires sociales) et Bruno Le Roux (Intérieur).
Bernard Cazeneuve a indiqué à l'issue de la réunion que "130.000 places" d'hébergement étaient "aujourd'hui mobilisées pour assurer la mise à l'abri de tous ceux qui doivent l'être sur le territoire national".
Plus de 3.400 places d'hébergement dites "exceptionnelles" ont été ouvertes ces derniers jours, a précisé à l'AFP la ministre du Logement Emmanuelle Cosse.
- Ventes record chez Damart -
En Corse la vigilance orange neige/verglas a été levée mercredi. La circulation des poids lourds est rétablie sur les principaux axes et les trains circulent normalement. Tous les établissements scolaires doivent rouvrir jeudi.
En Auvergne, 45 élèves de CM1 en classe de neige, bloqués par la neige et le vent, ont passé la nuit dans un restaurant d'altitude à Chastreix-Sancy (Puy-de-Dôme).
Dans le camp de réfugiés de Grande-Synthe (Nord), la plupart des quelque 1.300 migrants ont la possibilité de dormir dans des cabanons. Mais ils comportent des trous calfeutrés avec des couvertures ou des draps, entraînant un risque d'intoxication au monoxyde de carbone provoqué par les chauffages d'appoint.
Tous les matins, des bénévoles apportent du bois dans les cuisines communautaires, très mal isolées, où plusieurs dizaines de personnes dorment, parfois à même le sol, emmitouflées dans des couvertures et des draps.
"Il fait froid, très froid ici, bien plus qu'en Iran", sourit Farat, un réfugié d'une quarantaine d'années, les mains au-dessus du poêle.
La vague de froid fait cependant des heureux: "Depuis une semaine, on fait des records de ventes de pièces thermorégulantes Thermolactyl (chaussettes, sous-vêtements, bonnets, gants, doudounes…)", a affirmé l'entreprise roubaisienne Damart à l'AFP. "On est sur des pics de 40.000 pièces achetées par jour (magasin, catalogue et site internet) en France, soit des ventes multipliées par huit par rapport à la moyenne."
A Bordeaux, de nombreux habitants jugeaient le froid supportable. "Le temps est froid, mais ça va. J'ai vu la Garonne avec des blocs de glace, c'est loin d'être le cas aujourd'hui", a déclaré à l'AFP Marie, qui vit à Bordeaux depuis 1975.
La vague de froid n'entraînera pas de coupures d'électricité, a assuré Ségolène Royal.
"Malgré l'indisponibilité de six réacteurs nucléaires, il n'y aura pas de coupure d'électricité, parce que (...) aujourd'hui, avec les très bonnes conditions météorologiques, les énergies renouvelables, l'éolien et le solaire, vont produire l'équivalent de huit réacteurs nucléaires, huit gigawatts", a-t-elle assuré.
De son côté, la SNCF n'a pas mis en place de mesures spécifiques, mais le plan hivernal habituel est activé depuis la fin de l'automne: trains chasse-neige pour libérer les voies, trains "racleurs" pour retirer le givre des caténaires...
Les 50 gares qui peuvent servir de point d'accueil et d'évacuation en cas d'interruption du trafic ont fait le plein en couvertures, plateaux-repas et bouteilles d'eau.
Le froid n'a provoqué que peu de retards.