PARIS, le 18 juin 2019. Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a été reçu, mardi, rue Oudinot, par la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Ils ont évoqué la question des rénovations et transferts d’aéroports.
« Nous avons souhaité cette rencontre avec la ministre pour parler d’avenir. La Polynésie française a beaucoup de projets. Nous avions besoin de faire le point avec elle, dans la perspective d’une venue en Polynésie du président de la République », a déclaré le président Edouard Fritch après avoir rencontré la ministre des Outre-mer, Annick Girardin.
Aucune date, concernant la venue d’Emmanuel Macron, n’a été avancée. Elle pourrait être connue lors de la réunion que le président de la Polynésie aura avec lui le 5 juillet prochain à Paris.
Plusieurs dossiers sont à l’étude à ce jour, qu’il s’agisse de la rénovation, l’agrandissement et la reconstruction de l’aéroport de Faa’a, devenue « une urgence aujourd’hui », mais aussi du transfert des aéroports secondaires de Bora Bora, Uturoa et Rangiroa, ou encore de la construction d’un aéroport de dégagement sur la Polynésie française, puisque actuellement cet aéroport se situe à Rarotonga. Ont également été abordés les sujets de la convention Santé-solidarité, les plans de convergence, la nomination d’un nouveau Haut-Commissaire en Polynésie et la politique diplomatique de la France dans le Pacifique.
Besoin d’un soutien franc de l’Etat
Concernant des aéroports, « il s’agit de projets coûteux pour le Pays, nous voulions sensibiliser la ministre sur les besoins de développement qui se font sentir », a-t-il indiqué.
Ce ne sont pas tant des garanties sur les financements que veut, pour l’heure, le président de la Polynésie, mais plutôt que « l’on soit bien en phase avec l’Etat sur les principes et les schémas de développement. Ainsi si l’on veut étendre l’aéroport de Faa’a, il faudra que l’on s’entende avec lui sur le foncier disponible au Nord et au Sud de l’aéroport. Nous aurons besoin d’un soutien franc de la part de l’Etat pour que ces projets puissent se développer et enfin trouver réalité », a-t-il martelé.
Lors de cette réunion, le président Edouard Fritch était accompagné du vice-président Teva Rohfritsch, et de Gaston Tong Sang, président de l’Assemblée de la Polynésie française.
Mercredi, il recevra Dominique Daudruy, président du groupe de raffinage Daudruy Van Cauwenberghe, spécialisé dans le raffinage d'huiles végétales et animales, acheteur d’huile de coprah polynésienne. En fin de matinée il rencontrera, à Bercy, Cédric O, secrétaire d'État chargé du Numérique
« Nous avons souhaité cette rencontre avec la ministre pour parler d’avenir. La Polynésie française a beaucoup de projets. Nous avions besoin de faire le point avec elle, dans la perspective d’une venue en Polynésie du président de la République », a déclaré le président Edouard Fritch après avoir rencontré la ministre des Outre-mer, Annick Girardin.
Aucune date, concernant la venue d’Emmanuel Macron, n’a été avancée. Elle pourrait être connue lors de la réunion que le président de la Polynésie aura avec lui le 5 juillet prochain à Paris.
Plusieurs dossiers sont à l’étude à ce jour, qu’il s’agisse de la rénovation, l’agrandissement et la reconstruction de l’aéroport de Faa’a, devenue « une urgence aujourd’hui », mais aussi du transfert des aéroports secondaires de Bora Bora, Uturoa et Rangiroa, ou encore de la construction d’un aéroport de dégagement sur la Polynésie française, puisque actuellement cet aéroport se situe à Rarotonga. Ont également été abordés les sujets de la convention Santé-solidarité, les plans de convergence, la nomination d’un nouveau Haut-Commissaire en Polynésie et la politique diplomatique de la France dans le Pacifique.
Besoin d’un soutien franc de l’Etat
Concernant des aéroports, « il s’agit de projets coûteux pour le Pays, nous voulions sensibiliser la ministre sur les besoins de développement qui se font sentir », a-t-il indiqué.
Ce ne sont pas tant des garanties sur les financements que veut, pour l’heure, le président de la Polynésie, mais plutôt que « l’on soit bien en phase avec l’Etat sur les principes et les schémas de développement. Ainsi si l’on veut étendre l’aéroport de Faa’a, il faudra que l’on s’entende avec lui sur le foncier disponible au Nord et au Sud de l’aéroport. Nous aurons besoin d’un soutien franc de la part de l’Etat pour que ces projets puissent se développer et enfin trouver réalité », a-t-il martelé.
Lors de cette réunion, le président Edouard Fritch était accompagné du vice-président Teva Rohfritsch, et de Gaston Tong Sang, président de l’Assemblée de la Polynésie française.
Mercredi, il recevra Dominique Daudruy, président du groupe de raffinage Daudruy Van Cauwenberghe, spécialisé dans le raffinage d'huiles végétales et animales, acheteur d’huile de coprah polynésienne. En fin de matinée il rencontrera, à Bercy, Cédric O, secrétaire d'État chargé du Numérique