PAPEETE, 6 février 2017 - Edouard Fritch est attendu à Paris cette semaine pour finaliser la rédaction du projet de convention cadre de l’accord de Papeete.
Annoncé à la signature avant décembre 2016, mais victime d’un sérieux retard, l’accord de Papeete devra être signé avant la fin de la mandature de François Hollande au risque d’être sérieusement compromis. Et c’est notamment pour préciser la rédaction de ce projet de convention cadre Etat-Pays que le président Edouard Fritch se rend à Paris cette semaine, de mardi à samedi. Il doit participer à une réunion au ministère des Outre-mer, en présence d’Ericka Bareigts et du conseiller Outre-mer de François Hollande, Marc Vizy. Edouard Fritch rencontrera également à Paris Jean-Jacques Urvoas, le garde des Sceaux ainsi que la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem.
"Nous devons travailler sur le projet commun", a confirmé dimanche Edouard Fritch, interrogé par nos confrères de TNTV à propos de ce déplacement à Paris. "Nous devons ensemble faire un point sur la rédaction finale. Nous devons proposer quelque chose, d’ici le mois de mars, à la signature du président".
Le principe d’un "accord de Papeete" avait été annoncé par François Hollande lors de sa visite officielle en Polynésie française, fin février 2016. Il avait confirmé la signature d’une convention avec l’Etat "avant la fin de cette année". En juin dernier, Edouard Fritch avait déclaré, sans plus de précision, que cette convention pourrait contenir "les premiers éléments liés au vaste dossier sur l’Egalité réelle" entre les collectivités ultramarines et la métropole.
A ce titre, l’accord de Papeete est envisagé comme la traduction, dans le cadre d’une convention d’objectif, du plan de convergence visant à réduire les écarts de développement économique et social et les écarts de niveau de vie entre la Polynésie française et la métropole, dans la perspective d’une recherche de l’égalité réelle. D’une durée de 25 ans, ces plans de convergence prévus par la loi sur l’égalité réelle doivent fixer des stratégies par secteur, en fonction des collectivités ultramarines. Ils devraient se décliner en contrats quinquennaux de développement, entre l’Etat et le Pays.
"Les secteurs prioritaires que nous souhaitons retenir sont l’éducation, la santé et la communication au sens large : continuité territoriale, transports maritime et aérien, télécommunication, numérique…", avait aussi souligné en juin Edouard Fritch à propos du projet d’accord de Papeete, tout en évoquant aussi "l’adaptation au changement climatique, protection et aménagement du littoral, sécurité et abris anti cycloniques, la transition énergétique…".
Plusieurs points particuliers sont soutenus par le Pays, notamment dans le secteur de la communication et du désenclavement numérique, avec le second câble sous-marin international et le câble intérieur Tuamotu-Marquises. Dans le secteur de l’aménagement et du développement urbain, le projet d’accord devrait évoquer la mise à niveau de l’aéroport de Tahiti Faa’a. Dans le secteur de la culture, il insistera sur l’appui de l’Etat à l’inscription du site de Taputapuatea au patrimoine mondial de l’UNESCO, la réalisation du centre culturel de Vaiami et la mise en place d’un centre culturel à Taputapuatea.
Annoncé à la signature avant décembre 2016, mais victime d’un sérieux retard, l’accord de Papeete devra être signé avant la fin de la mandature de François Hollande au risque d’être sérieusement compromis. Et c’est notamment pour préciser la rédaction de ce projet de convention cadre Etat-Pays que le président Edouard Fritch se rend à Paris cette semaine, de mardi à samedi. Il doit participer à une réunion au ministère des Outre-mer, en présence d’Ericka Bareigts et du conseiller Outre-mer de François Hollande, Marc Vizy. Edouard Fritch rencontrera également à Paris Jean-Jacques Urvoas, le garde des Sceaux ainsi que la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem.
"Nous devons travailler sur le projet commun", a confirmé dimanche Edouard Fritch, interrogé par nos confrères de TNTV à propos de ce déplacement à Paris. "Nous devons ensemble faire un point sur la rédaction finale. Nous devons proposer quelque chose, d’ici le mois de mars, à la signature du président".
Le principe d’un "accord de Papeete" avait été annoncé par François Hollande lors de sa visite officielle en Polynésie française, fin février 2016. Il avait confirmé la signature d’une convention avec l’Etat "avant la fin de cette année". En juin dernier, Edouard Fritch avait déclaré, sans plus de précision, que cette convention pourrait contenir "les premiers éléments liés au vaste dossier sur l’Egalité réelle" entre les collectivités ultramarines et la métropole.
A ce titre, l’accord de Papeete est envisagé comme la traduction, dans le cadre d’une convention d’objectif, du plan de convergence visant à réduire les écarts de développement économique et social et les écarts de niveau de vie entre la Polynésie française et la métropole, dans la perspective d’une recherche de l’égalité réelle. D’une durée de 25 ans, ces plans de convergence prévus par la loi sur l’égalité réelle doivent fixer des stratégies par secteur, en fonction des collectivités ultramarines. Ils devraient se décliner en contrats quinquennaux de développement, entre l’Etat et le Pays.
"Les secteurs prioritaires que nous souhaitons retenir sont l’éducation, la santé et la communication au sens large : continuité territoriale, transports maritime et aérien, télécommunication, numérique…", avait aussi souligné en juin Edouard Fritch à propos du projet d’accord de Papeete, tout en évoquant aussi "l’adaptation au changement climatique, protection et aménagement du littoral, sécurité et abris anti cycloniques, la transition énergétique…".
Plusieurs points particuliers sont soutenus par le Pays, notamment dans le secteur de la communication et du désenclavement numérique, avec le second câble sous-marin international et le câble intérieur Tuamotu-Marquises. Dans le secteur de l’aménagement et du développement urbain, le projet d’accord devrait évoquer la mise à niveau de l’aéroport de Tahiti Faa’a. Dans le secteur de la culture, il insistera sur l’appui de l’Etat à l’inscription du site de Taputapuatea au patrimoine mondial de l’UNESCO, la réalisation du centre culturel de Vaiami et la mise en place d’un centre culturel à Taputapuatea.