Tahiti, le 28 octobre – Alors que creusement de la passe de Papeete n'est pas prévu avant 2027, les nouvelles normes internationales qui régissent le trafic maritime vont imposer, dès 2025, que les cargos qui effectuent la liaison entre l'Europe et la Polynésie soient plus gros. Face à la menace d'une suspension de la ligne – qui représente 40% des importations du Pays – il existe pourtant des solutions.
Dans deux articles publiés vendredi matin, nos confrères de Radio 1 et Tntv se sont penchés sur l'impact des nouvelles normes internationales du fret maritime sur la liaison entre l'Europe et la Polynésie. Tel qu'ils l'expliquent dans le détail, la passe de Papeete, qui mesure 12 mètres de profondeur, n'est accessible qu'aux cargos de moins de 11 mètres de tirant d'eau. Or, les nouvelles normes internationales du fret maritime – reposant sur une “décarbonation du transport” – imposeront dès 2025 de plus gros cargos qui ne seront pas en mesure d'entrer dans la passe de Papeete. Le creusement de cette dernière n'étant prévu que pour 2027, il y a donc le risque que la liaison qui dessert la Polynésie depuis l'Europe soit suspendue.
Face à cette menace, nos confrères expliquent qu'il existe deux solutions. La première consisterait à ralentir les cargos pour qu'ils consomment moins et soient dans la conformité requise par les nouvelles normes internationales. La seconde solution serait d'oublier la liaison maritime directe de la Polynésie depuis l'Europe et de décharger les conteneurs en Nouvelle-Zélande. Un transfert des marchandises serait alors opéré sur de plus petits bateaux qui livreraient ensuite la Polynésie. Mais nos confrères notent que le temps de transit depuis l'Europe passerait alors de 30 à 52, voire 55 jours.
Enfin, nos confrères expliquent que le port autonome n'est pas en mesure de financer le creusement de la passe avant 2025 car, après s'être endetté à hauteur de six milliards pour rénover le quai au long cour, réaliser le quai des caboteurs et financer le terminal de croisière, il a atteint “le seuil limite de ses capacités d'endettement”.
Dans deux articles publiés vendredi matin, nos confrères de Radio 1 et Tntv se sont penchés sur l'impact des nouvelles normes internationales du fret maritime sur la liaison entre l'Europe et la Polynésie. Tel qu'ils l'expliquent dans le détail, la passe de Papeete, qui mesure 12 mètres de profondeur, n'est accessible qu'aux cargos de moins de 11 mètres de tirant d'eau. Or, les nouvelles normes internationales du fret maritime – reposant sur une “décarbonation du transport” – imposeront dès 2025 de plus gros cargos qui ne seront pas en mesure d'entrer dans la passe de Papeete. Le creusement de cette dernière n'étant prévu que pour 2027, il y a donc le risque que la liaison qui dessert la Polynésie depuis l'Europe soit suspendue.
Face à cette menace, nos confrères expliquent qu'il existe deux solutions. La première consisterait à ralentir les cargos pour qu'ils consomment moins et soient dans la conformité requise par les nouvelles normes internationales. La seconde solution serait d'oublier la liaison maritime directe de la Polynésie depuis l'Europe et de décharger les conteneurs en Nouvelle-Zélande. Un transfert des marchandises serait alors opéré sur de plus petits bateaux qui livreraient ensuite la Polynésie. Mais nos confrères notent que le temps de transit depuis l'Europe passerait alors de 30 à 52, voire 55 jours.
Enfin, nos confrères expliquent que le port autonome n'est pas en mesure de financer le creusement de la passe avant 2025 car, après s'être endetté à hauteur de six milliards pour rénover le quai au long cour, réaliser le quai des caboteurs et financer le terminal de croisière, il a atteint “le seuil limite de ses capacités d'endettement”.