L’Institut de la statistique en Polynésie française publie une analyse en tonnage au sujet de l'activité fret international à Tahiti, de 2000 à 2011.
En 12 ans, cette étude constate que les volumes annuels importés n’ont guère augmenté (730 mille tonnes), alors que les quantités exportées ont connu nette évolution, passant de 16 mille tonnes en 2000 à 24 mille tonnes en 2011, en raison du doublement des exportations de déchets à recycler (40% des exportations) et d’une demande soutenue d’huile de coprah.
Le premier marché fournisseur de Polynésie française est Singapour, où on a acheté près de 293 mille tonnes d’hydrocarbures en 2011. En 2011, les produits pétroliers ont représenté 40 % du fret importé.
En Polynésie française, la part du transport dans la valeur "Coût-assurance-fret" demeure importante à 12 % entre 2000 et 2011 alors qu’elle est de 3% en métropole.
Le prix moyen du fret maritime est voisin de 30 Fcfp le kilogramme depuis 2005. Le fret aérien a progressé fortement depuis 2009, jusqu’à atteindre plus de 800 Fcfp/kg en moyenne.
En 2011, le volume importé par bateau est de 730 mille tonnes, toutes marchandises confondues. Ce tonnage revient pratiquement à ce qu’il était en 2000, alors qu’entre-temps il a cru régulièrement jusqu’en 2007 pour atteindre le maximum de 890 mille tonnes, avant de décroitre constamment depuis.
La provenance des importations par voie maritime a peu varié en douze ans. Cinq pays émetteurs se partagent 80% du tonnage importé. "Singapour, fournisseur d’hydrocarbures, arrive en tête du classement et représente 40 % du volume total en 2011 avec ce seul produit. La France métropolitaine se classe 2ème depuis 2003 avec notamment les produits des industries agroalimentaires qui représentent 40 % du total des produits importés de France par bateau. Le tonnage de ces produits commandés en France a augmenté d’un tiers entre 2000 et 2011. La Nouvelle-Zélande suit de près avec les importations de biens intermédiaires comme le ciment, le fer et le bois. Les États-Unis demeurent le 4ème fournisseur sur l’ensemble de la période mais leur part a baissé de 10 % à 7 % du tonnage entre 2000 et 2011.", précise l’étude publiée par l’ISPF.
24.000 tonnes exportées en 2011
Entre 2000 et 2006, les quantités exportées sont passées de 16 à 22 mille tonnes, puis à 17 kilotonnes en 2008, année de faibles exportations, en particulier pour le poisson et la purée de noni. En 2010 et 2011, 24 kilotonnes ont été exportées, dont 10.300 tonnes de déchets à recycler et 6.000 tonnes d’huile de coprah.
Les deux tiers des marchandises ont été exportées par fret maritime principalement vers la France et les pays d’Asie. En 2011, la France métropolitaine accueille 29 % du fret exporté dont l’huile de coprah. La Chine a acheté 2.800 tonnes de nacres, Singapour et la Thaïlande étant destinataires de 5.000 tonnes des déchets recyclés. Les États-Unis et la Nouvelle-Zélande reçoivent chacun 12 % du tonnage avec, respectivement, 2.500 tonnes de purée de noni pour le premier et 2.800 tonnes de déchets à recycler pour le second.
Le fret aérien a principalement été exporté vers les États-Unis (44 %) avec les ventes de poissons frais et, vers la France métropolitaine (32 %).
La quasi-totalité des exports par avion concerne les poissons frais entiers ou en filets. Les tonnages sont importants entre 2001 et 2003 (1.200 tonnes par an) grâce aux bonnes ventes de thon frais.
Suivent cinq années d’exportations plus faibles et irrégulières. Depuis trois ans, le fret aérien de poissons frais est à nouveau en forte augmentation. Les perles sont exclusivement exportées par avion pour un tonnage en hausse mais qui reste faible (15 tonnes en 2011) ; leur valeur a néanmoins baissé régulièrement depuis 2005.
En 12 ans, cette étude constate que les volumes annuels importés n’ont guère augmenté (730 mille tonnes), alors que les quantités exportées ont connu nette évolution, passant de 16 mille tonnes en 2000 à 24 mille tonnes en 2011, en raison du doublement des exportations de déchets à recycler (40% des exportations) et d’une demande soutenue d’huile de coprah.
Le premier marché fournisseur de Polynésie française est Singapour, où on a acheté près de 293 mille tonnes d’hydrocarbures en 2011. En 2011, les produits pétroliers ont représenté 40 % du fret importé.
En Polynésie française, la part du transport dans la valeur "Coût-assurance-fret" demeure importante à 12 % entre 2000 et 2011 alors qu’elle est de 3% en métropole.
Le prix moyen du fret maritime est voisin de 30 Fcfp le kilogramme depuis 2005. Le fret aérien a progressé fortement depuis 2009, jusqu’à atteindre plus de 800 Fcfp/kg en moyenne.
En 2011, le volume importé par bateau est de 730 mille tonnes, toutes marchandises confondues. Ce tonnage revient pratiquement à ce qu’il était en 2000, alors qu’entre-temps il a cru régulièrement jusqu’en 2007 pour atteindre le maximum de 890 mille tonnes, avant de décroitre constamment depuis.
La provenance des importations par voie maritime a peu varié en douze ans. Cinq pays émetteurs se partagent 80% du tonnage importé. "Singapour, fournisseur d’hydrocarbures, arrive en tête du classement et représente 40 % du volume total en 2011 avec ce seul produit. La France métropolitaine se classe 2ème depuis 2003 avec notamment les produits des industries agroalimentaires qui représentent 40 % du total des produits importés de France par bateau. Le tonnage de ces produits commandés en France a augmenté d’un tiers entre 2000 et 2011. La Nouvelle-Zélande suit de près avec les importations de biens intermédiaires comme le ciment, le fer et le bois. Les États-Unis demeurent le 4ème fournisseur sur l’ensemble de la période mais leur part a baissé de 10 % à 7 % du tonnage entre 2000 et 2011.", précise l’étude publiée par l’ISPF.
24.000 tonnes exportées en 2011
Entre 2000 et 2006, les quantités exportées sont passées de 16 à 22 mille tonnes, puis à 17 kilotonnes en 2008, année de faibles exportations, en particulier pour le poisson et la purée de noni. En 2010 et 2011, 24 kilotonnes ont été exportées, dont 10.300 tonnes de déchets à recycler et 6.000 tonnes d’huile de coprah.
Les deux tiers des marchandises ont été exportées par fret maritime principalement vers la France et les pays d’Asie. En 2011, la France métropolitaine accueille 29 % du fret exporté dont l’huile de coprah. La Chine a acheté 2.800 tonnes de nacres, Singapour et la Thaïlande étant destinataires de 5.000 tonnes des déchets recyclés. Les États-Unis et la Nouvelle-Zélande reçoivent chacun 12 % du tonnage avec, respectivement, 2.500 tonnes de purée de noni pour le premier et 2.800 tonnes de déchets à recycler pour le second.
Le fret aérien a principalement été exporté vers les États-Unis (44 %) avec les ventes de poissons frais et, vers la France métropolitaine (32 %).
La quasi-totalité des exports par avion concerne les poissons frais entiers ou en filets. Les tonnages sont importants entre 2001 et 2003 (1.200 tonnes par an) grâce aux bonnes ventes de thon frais.
Suivent cinq années d’exportations plus faibles et irrégulières. Depuis trois ans, le fret aérien de poissons frais est à nouveau en forte augmentation. Les perles sont exclusivement exportées par avion pour un tonnage en hausse mais qui reste faible (15 tonnes en 2011) ; leur valeur a néanmoins baissé régulièrement depuis 2005.